27 novembre 2004

Paris, France

Le voyage fut agréable, Stéphanie et moi, on a beaucoup parlé. :) Le vol est parti en retard, alors nous sommes arrivés 45 minutes plus tard. La maman de Steph et son copain nous attendaient.

J’ai alors eu droit à l’initiation. Un tour merveilleux! Je suis passée sous la Tour Eiffel illuminée, j’ai marché sous l’Arc de Triomphe (que c’est massif!!!), j’ai vu l’Église Les Invalides et son dôme d’or, l’obélisque, la Place Vendôme, l’Opéra et je suis même entrée dans les Galeries La Fayette. Nous avons admiré les vitrines animées pour Noël.

Finalement, à 20h, la Tour Eiffel s’est mise à scintiller de partout, absolument magnifique!

Le repas fut délicieux et si agréable. Foie gras, fromages, jambons, dessert « opera », etc. Mmm…

La nuit fut difficile, car Stéphanie et moi sommes malades. Elle toussait et moi la gorge me tourmentait. Nous nous sommes levées un peu plus tard que prévu (c’est-à-dire à 7h30 au Maroc)!!!

Nous avons marché un peu dans le quartier (XVe arrondissement). Il faut voir les beaux édifices à logements de style « haussmann » tout en évitant les traînées des petits cadeaux des chiens (et ce n’est pas un mythe)! J’ai acheté des médicaments qui m’ont soulagée un peu.

On a vu le siège de l’UNESCO (pas très joli comparé au restant de Paris) et une petite église (Sainte-Rita) qui baptise des animaux. :)

Ensuite, direction visite! Nous avons marché autour du Louvre (trop grand!!!) et atteint mon grand but : la grande cathédrale Notre-Dame! Quelle majesté! 800 ans encore, debout devant moi! J’ai allumé un lampion pour toute la famille et j’ai acheté des médailles pour mes grands-mères adorées. J’ai même pu écouter l’évangile du 1er dimanche de l’Avent. :)

Voilà! Nous avons marché un peu dans le quartier Saint-Michel, j’ai mangé des marrons chauds, puis nous sommes partis pour l’aéroport.

Me voilà dans l’avion à penser que je fais mon troisième voyage de l’année. J’ai déjà hâte à l’an prochain!

C’était un super voyage, vous pouvez en témoigner, car vous l’avez vécu avec moi, n’est-ce pas? J’espère que vous avez apprécié le récit!

Au prochain voyage!

***Surprise de dernière minute : En allant chercher mes bagages, Stéphanie a reconnu Lynda Lemay!!! Je lui ai parlé et donné un petit bec par la même occasion. :) Elle était sur le même avion que nous! :)

25 novembre 2004

Visite, Marrakech, Maroc

Le lendemain de la Conférence, nous avons réglé les derniers détails. Puis, nous sommes partis à la découverte des beautés de Marrakech.

1. La Kotoubia

Une superbe mosquée (on ne peut pas entrer), vieille de 800 ans. Tout un hasard, nous avons rencontré des amis là-bas! Je portais ma djellaba rose saumon qui a fait fureur toute la journée! ;)

2. La Medersa Ben-Youssef

Une ancienne école coranique. Si vous aviez vu l’ornementation : superbe! Très franchement, j’adore l’architecture marocaine. C’est une orgie de détails offerts à l’œil nu. ;)

3. Le Palais El Bahia

C’est tout plein de riads (des cours intérieures fleuries et superbes), bref un beau palais! Encore ici, il y a tellement de beautés à regarder qu’on se plairait à rester dans ce palais (qui est d’une étonnante fraîcheur) pour déguster lentement un bon thé marocain.

4. Les tombeaux saâdiens

Ça me fait toujours drôle d’admirer des tombes, mêmes superbes! Les oiseaux aimaient particulièrement ce lieu!

5. La pharmacie aux 100 000 épices

La dernière expérience de l’après-midi, mais non la moindre, fut la pharmacie aux 100 000 épices. Une dame nous a assis et nous a expliqué les vertus des épices et des huiles. Ça sentait tellement bon! Mais je n’ai pas trop acheté : deux paquets de cumin (une épice dont je suis tombée amoureuse au Maroc), deux sacs de thé à la menthe (évidemment) et Stéphanie et moi se partageront le pot d’huile d’argan. Au Maroc, les chèvres montent dans un arbre et mangent les fruits. Elles crachent le noyau par terre et les Berbères (les nomades du désert) font de l’huile avec ces noix. C’est excellent pour la peau!

Le soir, nous sommes allés aux souks pour les tout derniers achats. J’ai trouvé des foulards, des verres et un miroir. Tous mes achats sont très bien, j’étais très contente, même si j’ai eu du mal à tout mettre dans les valises après!

Finalement, j’ai aussi cédé devant une nouvelle djellaba noire et beige. Que voulez-vous?

Go pour le dodo, car nous quittons pour Paris le lendemain, vendredi!

24 novembre 2004

Plaisirs gustatifs, Marrakech, Maroc

Permettez-moi de soupirer parce que c’est la folie ici-bas ! Entre la préparation des PowerPoint, de la Déclaration officielle de la Conférence, des demandes diverses et des urgences… Au milieu de toute folie, il y a toujours des gens…disons…cons ! et des gens gentils ! J’ai tendance à retenir les gens sympathiques !

Nous ne savions pas si nous assisterions au souper offert par un autre ministre. Mais finalement, l’appellation « Palais Bleu » (et la curiosité) nous a motivées malgré la fatigue. Par chance ! C’est un endroit extraordinaire sur le chemin de Fès où l’on peut louer une suite dans le genre de mini-palais arabe ! Les suites sont tout simplement extraordinaires ! Mais à 500 dollars la nuit, ce n’est pas pour demain, mes amis !

Le repas était également typiquement marocain. On m’a dit que c’était le genre de repas qu’on sert dans les mariages. De gigantesques plats étaient posés au centre de la table de dix personnes, puis découverts pour nos yeux affamés. Énormes pastilla (mon plat préféré ici), agneau entier, couscous sucré. Absolument délicieux ! Et thé à la menthe bien sûr !

Les tables étaient un peu plus petites et nous étions à l’extérieur, tout à côté d’une piscine éclairée. Des musiciens berbères et arabes ont chanté à tour de rôle leurs musiques bien spéciales. Très franchement, nous avons préféré ce souper. De plus, les gens autour de la table étaient très sympathiques. Les nationalités étaient bien sûr diverses, mais la plus intéressante pour moi était les gens d’Afrique du Sud qui m’ont parlé de leur pays et nous avons aussi parlé du mien (le Québec = ce qui est préférable puisqu’il paraît que les Canadiens ont de drôles de réputations à cause des émissions américaines : ce sont comme les Belges pour les Français !).

Très très belle soirée. En plus, j’ai parlé à mon super Philippe juste avant de dormir, ce qui assure le sommeil le plus calme et le plus réparateur possible. ;)

Le lendemain, nous avions prévu visiter les souks ce soir, mais finalement, nous avons été personnellement invités pour un souper dans un restaurant spécialisé en tajines, le El Fassah. Nous avons accepté l’invitation, car c’est toujours un plaisir de passer du temps avec des gens gentils ! Le repas était absolument délicieux et la tajine était super tendre! À déguster!

Les gens sont en ce moment dans la Salle des Plénières pour la Déclaration finale de la Conférence. J’espère que tout va bien. Le grand événement se termine bientôt et je crois que nous avons très bien travaillé ! En tout cas, on a fait le super gros possible ! Je vous écris bientôt mes petits gazous et gazelles !

23 novembre 2004

Danseuses du ventre, Marrakech, Maroc

Jour 2 de la Conférence. Vous n’y croiriez pas : les problèmes peuvent être si divers, colorés et inattendus. Un peu à l’image du monde, j’imagine. En tout cas, au milieu de tout ça, nous faisons notre possible pour que tout se déroule bien.

Ce qui nous frappe le plus, c’est la délégation des responsabilités. C’est frappant. Quelque chose devait être fait, c’est la faute de l’un, non de l’autre, et finalement, les deux parties attribuent la faute à la personne qui prend la responsabilité de régler les choses et de faire la job !

Hier, après la fin des plénières, nous avions un souper officiel. Dans une ancienne usine de sucre, qui a 5 siècles et qui a été transformée en restaurant : l’Usine orientale. C’était vraiment superbe ! Et nous avons eu droit à trois danseuses du ventre, qui dansaient extraordinairement. Vraiment joli. L’éclairage intérieur et extérieur était tamisé et juste bien éclairé pour permettre d’apprécier l’architecture.

Je me suis réveillée malade ce matin, j’ai mal à la gorge, je crois que je commence un rhume. Ça fume beaucoup autour de moi, j’ai souvent la gorge irritée, ça ne m’aidera pas pour la toux…

Aujourd’hui, il y a un autre repas officiel, au Palais Bleu. Nous ne savons pas trop si nous allons y aller, nous commençons à être épuisées (juste commencer, oui...)

22 novembre 2004

Menara, Marrakech, Maroc

La Conférence est commencée depuis ce matin. Je crois que ça fait du bien. C’est comme un mariage, c’est difficile de tout préparer avant et de multiples problèmes surgissent toujours. Mais, pour ma part, quand l’événement est commencé, tout se passe, on n’arrête pas la vague. Alors, on embarque dedans, voilà tout !

Pour l’instant, ça se déroule bien. Hier a été une longue journée de travail, nous avions le conseil d’administration et le cocktail. Comme nous nous étions couchées à 3h30 du matin samedi (pour se lever à 7h bien sûr), nous avions décidé de faire un aller-retour de 2h à la Menara (un superbe Pavillon avec un bassin qu’on a construit au 12e siècle pour que l’armée apprenne à nager avant de partir en Andalousie !). À la dernière seconde, une tâche imprévue est arrivée et j’ai eu peur en titi de ne pas pouvoir partir ! Heureusement, avec l’aide de Stéphanie, nous avons pu faire cela et nous sommes partis une petite heure visiter ce beau lieu. Il faisait tellement beau, ça aurait été dommage de rater ce si beau jour ! De toute façon, il fallait laisser sortir la pression et le beau paysage a calmé le tout.

Le cocktail a été très agréable, nous avons échangé avec beaucoup de gens et avec les futurs conférenciers de la Conférence. Ce sont des gens très sympathiques, alors nous avons passé un agréable moment.

Après, nous nous sommes rendus compte que nous avions du temps pour manger et pour sortir même ! Et qu’il était seulement 20h ! Après souper, nous sommes donc allés aux souks pour compléter la liste des cadeaux que nous avions préparée. Comme les autobus de touristes partent le dimanche, il n’y avait pas beaucoup de monde. Alors, les souks fermaient tous un peu graduellement. Comme nous étions fatiguées, j’avais revêtu « ma face de bœuf » et c’était très efficace pour la négociation, je dois l’avouer.

Il est dommage de constater que dans les souks, vaut mieux être bête que sympathique parce que, de toute façon, c’est l’argent qui parle.

J’ai trouvé un CD, une théière et des verres, un foulard et tous les cadeaux voulus.

Je vous laisse, j’ai de toute façon du mal à écrire ce texte au milieu des autres activités de la Conférence.

20 novembre 2004

Montagnes, Marrakech, Maroc

J’ai finalement le choix d’écrire en clavier américain, mais comme ça fait maintenant deux jours que je suis en azerty, mon cerveau informatique s’est déjà adapté. Alors quand j’essaie de taper en clavier de chez-moi, j’ai oublié où sont certaines lettres et le regard sur le clavier ne peut m’aider car c’est quand même écrit en azerty ! Et même en arabe ! Ce qui m’aide encore moins.

Stéphanie et moi sommes maintenant dans le Centre de presse tout nouvellement installé de la conférence. Les ordinateurs sont tous neufs alors les participants de la conférence seront gâtés. Tout a été installé cette nuit, je vous dis que les gens du Ministère travaillent fort en titi !

Nous avons donc travaillé sur ces ordis, mais comme j’attends le coordonnateur du ministère pour régler des détails, j’ai le temps de vous écrire un petit mot.

Finalement, hier, nous avons soupé, puis nous nous sommes couchés, il était trop tard pour aller magasiner des trucs dans les souks. Pendant le souper, Stéphanie et moi avons fait des listes pour ce qu’on voulait acheter comme cadeaux de Noël ! Nous allons dévaliser les souks (non, quand même, il nous faudra ramener ces cadeaux !)

Au moins, en nous couchant, nous n’avons pas eu à chasser une seule mouche ! Imaginez-vous que le premier soir, on a tué 5 mouches ! ! ! Nous sommes des super tueuses ! La tapette à mouches improvisée était une serviette de table, plus souple que du papier journal, mais aussi long ! :)

En allant chercher un prince malaisien à l’aéroport (Stéphanie me dit que je dis « aréoport »), nous avons vu les montagnes du Haut Atlas éclairées par le soleil. C’était magnifique ! Alors, quand nous sommes sorties de l’auto, nous nous sommes dirigées vers la sortie de l’aÉroport pour photographier les montagnes ! Le chauffeur nous faisait de grands gestes en nous désignant l’entrée de l’aéroport qui était de l’autre côté ! On a eu l’air folles, mais on va avoir de belles photos !

Voilà, que le Conférence se déroule bien, Inch Allah !

18 novembre 2004

Souks, Marrakech, Maroc

Croyez-le ou non, je vous écris ce soir du Maroc, habillée d'une djellaba rose saumon. C'est très confortable et je trouve ça joli. Je passe assez facilement pour une Marocaine quand je ne parle pas. La dernière fois que je suis venue au Maroc, je ne me suis jamais fait parlé dans la rue, ni marchandé, ni invité, ni dire que j'étais belle ou etc. Mais se promener avec Stéphanie, c'est autre chose! Sa belle blondeur et ses yeux bleus l’identifient tout de suite comme "française" et on l'arrête pour l'inviter, on la suit en parlant, on l'appelle "la gazelle" (et moi aussi par la même occasion). Les vendeurs sont super achalants et veulent toujours qu'on entre dans leur boutique, c’est pire qu'au Nicaragua! Je vois toute la différence que magasiner avec des Marocaines! Mais bon, on a passé un bon moment à marcher dans les souks ensemble!

Le voyage a été long et le décalage horaire frappe fort en arrivant. Alors mon message sera court (surtout avec un clavier azerti). Nous nous sommes reposées deux heures, alors ce sera bien de dormir une vraie nuit!

Ne vous inquiétez pas, tout va bien et nous sommes prudentes. Je ne suis pas trop "copine-copine" avec les vendeurs et je limite mon trop grand sourire!

La température est superbe, il fait 20 degrés le jour avec un petit vent frais agréable. La nuit, c'est très frais, mon châle est très utile! Ça doit tourner autour du 10 degrés.

J'ai vu les montagnes en arrivant, quelle splendeur! Malheureusement, notre chambre est moins belle que la dernière fois et je n'ai pas de balcon avec vue sur les montagnes! En tout cas, je vais essayer de les voir autrement!

15 septembre 2004

Rabat et Marrakech, Maroc

À peine trois semaines après mon premier voyage en avion (au Nicaragua, tout le monde s'en souvient?), je partais seule et je posai le pied pour la première fois:

- en Europe (à Paris, avec les yeux petits petits à cause du décalage horaire et parce que je ne dors pas en avion)

Commentaire: le lieu où j’ai atterri à "Charles-de-Gaulle-Roissy" n'était pas très agréable. En effet, il a fallu prendre l'autobus parce que notre avion a atterri au beau milieu d'un grand stationnement d'avions, loin de l'aéroport. Puis, j'ai changé de navette pour trouver le bon terminal. Toute une organisation! Surtout quand on a un long voyage dans le corps…

- en Afrique (au Maroc). Voilà, le premier pied sur la terre natale de copain! Non, mais quand même, c'est important ça! Je sais bien que le Maroc n'est pas à côté du Nigeria, mais c'est le même continent, alors j'étais émue.

Mais disons que j'étais surtout fatiguée. Pour moi, il était quelque chose comme 6h30 du matin et je n'avais pas dormi depuis le matin précédent. Alors, je me suis couchée une heure avant de contacter les gens du gouvernement! Je ne voulais pas avoir l’air trop folle (quoi que...) :)

Ça été une belle expérience. Le fait d'être une femme m'a permis d'attirer la sympathie des femmes du Ministère qui m'ont accueillie avec le sourire et une générosité qui m’a touchée. Elles m'ont fait visiter les souks, les poteries de Salé, les Jardins d'Oudaia. Alors, grâce à elles, je ne me suis pas ennuyée.

J'ai acheté de multiples choses, car l'art marocain est très différent de celui du Nicaragua. J'ai ramené trois paires de babouches (qui font sourire ou rire ceux qui les regardent), quatre colliers (ce n'est pas ce que j'ai trouvé de plus beau, car c'est trop chargé à mon goût) et un nombre incalculable de poteries (assiettes, bols, tasses). D'ailleurs, j'en ramènerai encore la prochaine fois, car c'est ce que j'ai préféré.

J'ai habité à Rabat, dans le plus bel hôtel de la ville (j’étais choyée, je le sais!). Les portes, les mosaïques, les sculptures, les fontaines sont vraiment, mais vraiment, impressionnantes! Et puis, il y a des roses partout! Des centaines et des centaines de roses! Là-bas, on dirait que c'est comme des oeillets, on en met partout! Je devais avoir l'air folle puisque je n'arrêtais pas de m'arrêter pour "sniffer" une petite bouffée de rose. Mais quel plaisir...

J'ai aussi visité très rapidement Marrakech. Nous y sommes allés une journée aller-retour. Le trajet d'aller m'a fait découvrir les plaines marocaines (5 heures de route) et j'ai appris que les sacs en plastique noirs sont un fléau dans les champs. Quand j'en ai parlé à Philippe, il m'a confirmé qu'en Afrique, les "sacs de plastique noirs" poussent partout, sans discernement. Dommage.

Les Marocains ne conduisent pas prudemment. Attention si vous conduisez là-bas.

J'ai vu la Place Jamaa-El-Fna à Marrakech, pendant la nuit. J'y suis allée avec mes supérieurs. On a vu des conteurs en petit cercle, des gens faire cuire des têtes de veau ou d'agneau (je vais me renseigner mieux la prochaine fois) et plein de boutiques. C'était très beau, avec la grande mosquée qui dominait la place.

Mon hôtel à Marrakech était superbe également, mais il y manquait un restaurant marocain. Ce sera d'ailleurs l'hôtel dans lequel je serai logée encore cette fois-ci. Un hôtel de luxe 5 étoiles pour moi! :) Youppi! :)

Nous sommes revenus en train haute vitesse (genre TGV), en première classe, climatisés. On avait trouvé le trajet en auto un peu difficile dans une petite Fiat les vitres ouvertes! :) C'était agréable de voir le paysage bien au frais, mais nous avions dans notre cabine un monsieur qui nous a littéralement noyé de ses commentaires sur tout et rien: histoire, culture, tourisme, opinions personnelles, monarchie, etc. Au début c’est bien, mais quand ça n’arrête jamais et que le sujet devient délicat… On avait hâte de sortir! :)

J'ai travaillé fort. J'ai remarqué que les gens qui préparent des conférences se lèvent tôt pour aller aux réunions et travaillent tard pour assister aux soupers officiels (on dit " dîners " là-bas, comme en France). Alors, c'est "rough" sur le système. Mais c'était très enrichissant. Moi, j'ai surtout écouté, pris des notes, corrigé des trucs, communiqué mes connaissances et donné quelques conseils. :)

Ah! Je dirais que le seul point négatif très fort du Maroc est l'omniprésence de la cigarette. Là-bas, la plupart des gens fument et ils fument partout. Alors, c'est difficile pour la Nord-Américaine que je suis.

Mais les points positifs sont partout: la nourriture est excellente et variée (ah! les poissons et fruits de mer! et la PASTILLA!!!) et le thé, le thé... Le thé est sucré! Ce que ça fait du bien! La menthe, la chaleur et le sucre! J’ai adoré. :)

Comme j’étais tout de même dans un pays musulman, j’ai été très prudente : je portais toujours des pantalons et mon ensemble "Valérie d’affaires". Comme j’étais presque toujours avec des Marocaines et que je suis assez loin du type "blonde", je crois qu’on m’a quelque fois prise pour une Marocaine. :)

Voilà! Ça, c’était mon premier voyage là-bas. Je suis partie une semaine toute seule. Je me suis ennuyée de mon Philippe, surtout le soir, quand j’étais toute seule dans ma chambre. En fait, j’ai appelé un peu trop souvent, en ignorant que le tarif applicable était de 2,15$ la minute. Maintenant que je le sais (que voulez-vous?), c’est Philippe qui va m’appeler à 40 cents la minute! Ça va changer la facture! :)

Je pars mercredi à 17h30. Je suis toujours avec Air France, qui offre un service super! On a des petits écrans tactiles dans nos sièges, six ou sept films et surtout, la " géo-vision " pour savoir où on est, à quelle altitude, à combien de kilomètres, etc. C’est fascinant! :) Et les repas... Vins, fromages, plusieurs petites choses qui font toute la différence! (Je me proposerai bientôt pour faire de la pub pour eux: c’est Céline pour Air Canada et Valérie pour Air France!!!) Hihihi!

Cette fois, Stéphanie m’accompagnera. C’est une collègue du bureau hyper sympathique et on sera dans la même chambre, alors on va sûrement rire en masse! :) En revenant, on passe un jour chez sa mère à Paris, alors c’est le moment que j’attends le plus! Je vais voir la Tour Eiffel!!! :)

15 août 2004

Relaxation et retour, Corn Island, Nicaragua

Hier, nous avons passé le jour complet à l'hôtel à nager et à jouer aux cartes dehors. À la fin de la journée, nous nous sommes fait piquer par quelque chose et Philippe a marché sur un crabe qui lui a pincé le pied! Ça n'arrive qu'à lui ça!

Un gros bateau est arrivé et semblait se diriger vers le petit port. Mais il a fait de drôles de manoeuvres. Il s'est arrêté, a tourné sur lui-même et est finalement revenu au port. Un bateau fou avec un drapeau...canadien!

En ce moment, nous sommes dans l'avion. Nous venons tout juste de traverser une tempête, avec des éclairs et tout. On avait l'impression d'être à la Ronde, dans le Tapis Volant, un manège super, mais c'est un peu moins rassurant en avion. Cette fois, il y a de place pour 36 passagers. Nous revenons fatigués de notre séjour sous le soleil. Nous sommes partis à temps, car la seule journée de pluie fut aujourd'hui!

Voila pour nos aventures au Nicaragua. Ceci est le dernier message du voyage, car nous allons faire nos bagages aujourd'hui. Demain, nous prenons l'avion à 7 heures pour passer au Salvador, puis à Miami, puis Cincinnati, pour finalement arriver à Montréal à 22h44. Ce sera une longue journée. :)

Merci de nous avoir accompagné dans nos aventures!

13 août 2004

Little Corn Island, Nicaragua

Le bateau qui fait le trajet entre les deux îles est, en fait, une barque. Une barque trop remplie. Tellement que nous nous sommes assis avec le pilote, en arrière, et Philippe avait une jambe sur la gazoline. Ca sentait mauvais et nous avons reçu toutes les vagues du voyage. Une demi-heure de vagues, ça veut dire être trempés raide à l'arrivée!!! Nous étions donc EN MAUDIT! Surtout qu'on a payé le même prix que tout le monde: 10$US chaque pour l'aller, c'est cher en maudit pour une barque!

Mais nous avons compris pourquoi ça coûtait cher y aller en arrivant: on nous avait dit que Little Corn Island était plus vierge que Corn Island. Pas sûr. Des hôtels attendent à l'arrivée, les touristes sont partout et la plage est moins belle.

Nous avons marché jusqu'à l'autre côté de l'île pour découvrir une plage semblable à la plage où nous avions plongé deux jours plus tôt, avec plus de rochers.

Finalement, nous avons plongé près de l'embarquement. Nous avons vu beaucoup de beaux poissons colorés, mais un fond pollué de canettes, cordes et autres cochonneries. Enfin, il y avait de beaux poissons quand même! Nous avons même joué avec un poisson semblable à Dori (Finding Nemo)! Philippe a nagé un peu plus loin et il a vu de plus gros poissons.

Quand nous sommes retournés, nous avons réussi à nous asseoir en avant de la barque, ce qui était beaucoup mieux (pas une goutte).

12 août 2004

Bicyclette, Corn Island, Nicaragua

Chaque fois que nous commandions au restaurant, nous nous prenions au minimum une heure trente à l'avance. Les gens d'ici vivent très lentement.

Ce matin, nous avons fait la grasse matinée, nous nous sommes baignés dans la merveilleuse mer, puis nous sommes partis louer des vélos pour faire le tour de l'île.

Quels vélos! Des antiquités sans freins, rouillés et qui nous ont lâchés après trente minutes!!! Eric et Paula ont fait le tour, mais nous sommes retournés à pied sous le soleil brûlant. Le paysage est vraiment superbe.

Malheureusement, toute part de beauté cache une part de laideur. En revenant, nous avons vu, échouée sur la plage, une grande carapace de tortue. Et, de l'autre côté de la route, des curieux regardaient l'agonie d'une tortue, étendue sur le dos et attachée par son pêcheur.

Nous avons demandé au pêcheur pourquoi il ne tuait pas la tortue car il l'avait pêché la veille. Apparemment, c'est parce qu'il attend qu'elle soit vendue, pour qu'elle soit tuée juste avant de préparer un mets typique de l'île: la soupe à la tortue.

C'était horrible. Et le pêcheur disait que la pêche aux tortues faisait partie de la culture de l'île. Oui, peut-être, mais là, c'est exagéré... Pas besoin de la laisser souffrir. Nous avons caressé la bête, qui a fermé les yeux quand on a touché sa joue. C'était une belle grande tortue (d'un bon mètre), imaginez donc son âge.

11 août 2004

Plongée-tuba, Corn Island, Nicaragua

La plage du nord est plus rocailleuse, il y a une épave au loin, à moitié immergée. Nous voulions faire de la plongée jusque-là, mais après un premier essai, les filles trouvaient cela difficile à cause des vagues.

Nous avons pris un guide qui est venu avec nous, accompagné d'une bouée, où l'on pouvait s'appuyer. Il nous a mené vers les coraux, où les poissons nagent (c'est vraiment beau!) et se nourrissent. Le tout a duré deux heures dans les grandes vagues et nous avons vu un "petit" requin (environ la taille de Valérie) pas dangereux et une raie très grande (elle, elle pique si on l'écœure!). Un beau voyage sous-marin!

Nous sommes revenus épuisés à l'hôtel où nous avons attendu notre bouffe pendant trois heures (SANS EXAGÉRER)!!! Quand elle est finalement arrivée, nous n'avions plus faim.

10 août 2004

Mer des Caraïbes, Corn Island, Nicaragua

À six heures du matin, nous sommes partis en Sesna vers Corn Island, situé dans la mer des Caraïbes. Après une heure de trajet dans ce minuscule avion de douze places seulement, nous avons survolé notre hôtel et notre plage puis nous nous sommes posés.

Nous avions hâte de voir la chambre qui nous était réservée pour savoir si on allait dormir avec les bebittes. Heureusement, elle était propre, mais nous avons eu un problème avec l'air climatisé qui ne marchait pas, puis marchait trop (donc nous étions glacés!).

Cependant, la mer est splendide! Les couleurs sont vraiment incroyables: vert, turquoise et bleu profond. Les palmiers sont partout et le sable est hyper doux. On a de la chance, le soleil est au rendez-vous, malgré la saison des pluies!

La baignade (activité principale de la journée) fut très agréable, car l'eau était douce sur la peau. Nous avons fait une première sortie en plongée-tuba et nous avons vu une gigantesque étoile de mer (25 centimètres environ). Mais les coraux ne peuplent pas notre plage, alors nous avons attendu le lendemain pour aller plus au nord de l'île.

06 août 2004

Playa El Coco, Nicaragua

Vendredi matin, nous avons fait une petite épicerie pour combler notre faim à la plage El Coco durant la fin de semaine. Vers midi et demi, nous sommes partis vers la côte Pacifique du Nicaragua avec nos amis. :) Le voyage a duré trois heures, dans des conditions routières bonnes au début et difficiles à la fin.

En arrivant à la Playa El Coco, nous avons pris possession de la "cabanette" que nous avions louée pour quatre personnes. D'abord, il a fallu escalader la montagne pour s'y rendre et transporter les bagages jusque-là. Ensuite, la découverte de la cabanette en question fut une petite déception, car elle était très "modeste" (pour ne pas dire "cheap"). Les chambres ont été tirées au sort et nous gagnions le lit double, mais aussi la chambre qui ne communique pas directement avec l'intérieur de la cabane. De sorte qu'il fallait sortir de la chambre et entrer dans la cabane pour aller à la salle de bain. Malgré cela, la chambre était collée au mur de la cuisine et, pour faire semblant qu'elle faisait partie de la même cabanette, le mur était troué par une décoration. Ce qui rendait inutile le fait que la chambre soit séparée et nous obligeait à avertir avant de se changer. Vraiment quel architecte nul! Évidemment, nous craignions les bebittes, alors nous avons vaporisé notre chambre et la cabanette d'insecticide avant de partir pour notre première trempette dans l'Océan Pacifique.

Nous avions acheté des planches de "bodyboarding". En arrivant à la plage (qui possède un sable fonce à cause des volcans, mais pas "noir"), nous avons couru vers les belles grandes vagues pour pratiquer notre nouveau sport. L'avantage du bodyboarding, c'est que tout le monde peut le faire et rapidement. Ça ne prend pas quatre jours à apprendre et c'est très amusant. Nous avons donc glissé avec les vagues jusqu'au soir.

De retour à la cabane, notre terreur a commencé. Notre cabanette semblait être le point de ralliement de toutes les sortes de bebittes imaginables. On a soupé, joué aux cartes puis... direction dodo... En arrivant à notre chambre, la découverte de la soirée: un scorpion dans notre chambre!!! Bon, il n'était pas très gros (4-5 centimètres), mais c'était quand même un scorpion, merde!!! On le tue et on se couche. Mais, bien sûr, on ne dort pas. On attend que le matin arrive, paralysés dans notre lit et morts de chaud parce que le ventilateur fonctionnait comme beaucoup de choses ici: au ralenti.

Croyez-nous: le matin nous révèle un deuxième scorpion (minuscule) dans la salle de bain. Ce qui nous a permis d'apprendre que ces joyeuses bestioles viennent toujours par deux. Comme les serpents. Réjouissant.

Alors, le soleil se lève, on se lève, on mange et on court à la plage. Au moins là, on est tranquilles. Enfin, on le croyait. Jusqu'à ce qu'on découvre que quelques minuscules méduses s'amusaient à nous électrocuter et nous faire des petites brûlures. Merveilleux. Mais cela ne nous a pas empêché de nous amuser comme des fous dans les vagues gigantesques (presque effrayantes!). C'était génial.

Bon... Comme toute bonne chose a une fin... Le soir arrive. Que fait-on? On retourne LÀ... Que va-t-on découvrir cette fois?

1. La lumière de notre chambre ne fonctionne plus parce que l'interrupteur s'est enfoncé dans le mur.

2. Nos amis quittent leur chambre pour aller dormir dans la voiture, car ils sont envahis par les fourmis rouges qui descendent comme une cascade par les trous du mur, ce qui ne nous rassure pas.

3. Valérie entend des bruits, dont ceux d'un serpent à sonnettes qui rode dans les alentours.

Malgré tout, fatigués comme nous l'étions, nous avons dormi un petit peu. Au matin, nous avons fait la même chose: courir vers la plage!

On se baigne, on s'amuse, les vagues sont encore plus grosses (cette fois, elles étaient effrayantes!) et nous faisons nos plus longues virées en bodyboarding. Mais, au moment où l'on se reposait, une dame nous informe qu'il a une raie-manta dans le coin (un affaire épeurant qui pique). Bon, probablement qu'elle exagérait, mais comme tout s'était quand même bien passé pour nous jusqu'à présent, pourquoi courir le risque deux minutes avant de partir. Nous nous étions suffisamment bien amusés! Et nous étions super fatigués.

Au retour, nous sommes passés par San Juan del Sur (la ville touristique de la place) et nous étions heureux d'avoir choisi une plage tranquille comme El Coco. :)

Voilà pour notre fin de semaine. Toute une histoire, hein? Maintenant, on se repose avant de partir vers la côte Atlantique du Nicaragua: la mer des Caraïbes... Nous serons là-bas pour cinq jours. Nous espérons que la chambre sera plus sécuritaire (mais on a bon espoir, car il y a l'air climatisé... Espérons seulement qu'on ne perdra pas l'électricité!). Notre avion part à 6h du matin... Faudra se lever tôt!

05 août 2004

Volcan Mombacho et canopy, Nicaragua

Ce matin, nous sommes allés, pour la deuxième fois, au parc du volcan Mombacho, armés de suffisamment d'argent pour le volcan et le canopy.

À dix heures, nous avons embarqué dans un camion militaire qui nous a mené à 1000 mètres, au sommet du volcan, près d'un centre de recherches.

Comme le Mombacho n'est pas entré en éruption depuis plusieurs milliers d'années, le cratère est complètement envahi par la jungle.

Nous sommes entrés dans l'éternel nuage qui couronne le Mombacho et le vent était impressionnant.

Nous avons rapidement fui le troupeau de touristes hippies qui étaient avec nous dans le camion pour prendre une guide privée qui devait nous mener dans le cratère pour une marche de quatre heures.

Le Mombacho est l'endroit le plus "junglesque" que nous avons visité jusqu'à présent.

Malheureusement, à cause du mauvais temps (brume et pluie), nous n'avons rien vu aux deux belvédères visités et nous avons dû écourter la marche parce que le sentier risquait de devenir trop glissant. Néanmoins, cette jungle nuageuse et venteuse était très impressionnante et fraîche (comparé à la température à laquelle nous sommes habitués depuis que nous sommes ici).

Notre marche a donc duré deux heures et nous sommes arrivés juste à temps pour prendre le camion qui devait nous amener au canopy.

Le canopy... En arrivant, les deux guides nous ont arnaché d'un kit d'escalade, puis nous avons grimpé à la première station, située en haut d'un arbre gigantesque.

Là... commence l'action! Accroché à un fil de métal par la ceinture, le "canopeur" glisse d'un arbre à l'autre grâce à une poulie. Il passe au-dessus de la canopée (=jungle, 200 mètres plus bas) pendant un demi-kilomètre (40 minutes)!!!

Nous avons pratiqué cette activité dans plusieurs positions! ;) D'abord, le "normal" (accroché par le ventre, en petit bonhomme), le "singe" (les pattes en l'air, la tête en bas, les bras dans le vide) et le "superman" (comme un avion)! Une aventure à sensations très fortes!

C'était notre dernière sortie avec notre chauffeur Luis qui a été d'une grande aide et une agréable compagnie! Gracias!

Voilà, demain nous partons à la Playa Coco, à trois heures de route. Nous allons passer la fin de semaine dans le Pacifique, avec ses grandes vagues et son sable noir. Nous allons faire très attention à ne pas nous faire emporter par les courants et nous avons acheté des planches de "body-boarding" pour mieux flotter sur les vagues. :) On se reparle donc bientôt! :)

03 août 2004

Leon, Nicaragua

Aujourd'hui, nous sommes allés visiter le Vieux Leon et Leon. En effet, cette ville a été détruite aux environs de 1600 par un tremblement de terre et les ruines sont devenues un parc protégé par l'UNESCO. C'était très intéressant, nous avons même eu un guide qui parlait anglais pour tout nous expliquer. La vue sur le Momotombo (le 5e des plus hauts volcans du Nicaragua) était superbe. Nous avons pris de nombreuses photos. ;)

La visite de Leon fut assez courte, comme ça avait été le cas pour la ville de Granada: nous préférons nettement la visite des volcans! Nous avons vu quatre églises superbes, mais il nous a été impossible d'entrer, ce qui gâche un peu le plaisir de visiter. Nous sommes revenus à Managua.

Dans la soirée, nous sommes allés au restaurant arabe. L'ambiance était vraiment super et les mets étaient très spéciaux. ;) Nous avons trop mangé d'ailleurs. Le dessert était hyper sucré et Philippe a fait des cauchemars de volcans!

Voila pour nos dernières aventures. Demain, nous allons voir un autre volcan, le Mombacho, et nous essayerons le fameux "canopy", une expérience inoubliable, nous en sommes certains! ;)

01 août 2004

Volcan Cerro Negro, Nicaragua

Dimanche fut une dure journée. Nous étions partis en groupe de quatre à la recherche du Cerro Negro (« petite montagne noire »). Nous avons finalement trouvé le chemin grâce à un monsieur du village qui nous a mené jusqu'au volcan pour nous servir de guide.

Quand j’ai aperçu ce volcan pour la première fois, je l’ai trouvé plutôt petit (800 mètres) comparé aux autres plus connus comme le Momotombo ou le Mombacho (visibles dès l’atterrissage à Managua). La dernière éruption du Cerro Negro est très récente (1999) et la lave durcie est devenue un tas de roches plus ou moins importantes.

Au bas de la montagne, j’étais toujours souriante, le chapeau jusqu’aux oreilles et la crème solaire pour bouclier. Quelle merveille! Un volcan peut contenir plusieurs cratères et le Cerro Negro nous en offrait un dès le début de l’ascension. Les grands rochers noirs étaient d’ailleurs assez facile à escalader. Mais plus nous montions, plus la lave se transformait en petites roches roulantes sous nos pieds.

La roche volcanique est très poreuse et rugueuse, de sorte que nous nous écorchions les mains dès qu’on nous les posions sur celle-ci. De plus, Philippe décida de m’apprendre que cet habitat de lave noire surchauffée par le soleil est exactement le genre d’endroits où les petits scorpions noirs du Nicaragua (douloureux, mais non venimeux) aiment se terrer. J'étais enchantée de l'apprendre! :( Au début, je prenais soin de ne pas déposer mes mains par terre...

Finalement, nous étions tous à quatre pattes pour monter dès le milieu du volcan, excepté notre guide qui avait déjà atteint le sommet et nous encourageait de là-haut. J’avais l’impression de monter d’un pas et de glisser de deux, en amenant avec moi une quantité effroyable de roches et de sable!

Le sommet en valait cependant la peine. La vue des cratères est superbe, les couleurs des minéraux sont variées: blanc, jaune, brun, rouge. De plus, le volcan avait de nombreuses fumerolles qui confirmaient son activité. L’odeur de soufre flottait dans l’air.

Nous sommes restés quelques temps à regarder la splendide vue. Pour revenir en bas, nous avions le choix: l’habile « surf » sur les roches volcaniques ou la malheureuse descente sur les fesses, de sorte que quelques bleus supplémentaires s’ajoutèrent à ma collection. Cela étant dit, il a été beaucoup moins long de descendre que de monter!

En revenant, nous avons pu observer une tornade au loin. C'était tout un spectacle! Et puis, la pluie a menacé, ce qui fait qu'on était, comme toujours, de retour juste à temps! :)

30 juillet 2004

Laguna de Apoyo, Iglesia Santo Domingo y Nueva Catedra, Nicaragua

Nous avions prévu visiter le volcan Mombacho aujourd'hui et faire une activité renversante: le canopy. Ce sont des fils accrochés aux arbres et nous glissons sur les fils au-dessus de la jungle... Malheureusement, en arrivant au parc, les gens nous indiquent que le canopy coûtent 25$ US CASH... AH!!! Nous n'avions pas assez d'argent sur nous...

Philippe a eu une bonne idée: demander à Luis ce qu'il y avait de près qui était intéressant à voir. Nous avons donc vu la Laguna de Apoyo, un lac de cratère superbe. C'est absolument stupéfiant quand vous montez la côte et que la vue arrive tout à coup! Il y avait un petit marché là-bas aussi... ;)

Et puis, nous avons vu l'église Santo Domingo (le saint de la ville de Managua qui sera fêté le 1er aout!) et elle était vraiment superbe. Toute blanche dehors, toute blanche en dedans, mais avec un autel en bois. Admirable. Il y avait une grande croix percée dans le mur et le soleil entrait par là. Vraiment une belle église... surtout en comparaison à ce que nous avons vu après!

La nouvelle cathédrale, construite après le tremblement de terre, est terriblement vilaine! Imaginez un paquet blanc qui portent les oeufs. Renversez-le. Et vous avez le toit de la cathédrale. Affreux! Et il y a une grande tour laide à côté. Le tout est en béton, comme dans le métro. Et rien n'est peint (et la cathédrale est finie depuis douze ans)!!!

Et l'intérieur... C'est super grand, super vide, super pas peint... sauf à un endroit où ils ont mis de la peinture jaune (comme les lignes de la route)... Oh mon Dieu... Difficile de croire qu'on peut prier là-dedans. C'est l'église la plus laide qu'on a jamais vue de notre vie. Peut-être veut-on forcer les gens à garder les yeux fermés?

29 juillet 2004

Mercado Huembes, Managua, Nicaragua

Ça été une grosse journée puisque nous sommes allés visiter le marché Huembes! Les Nicaragueens sont surprenants, ils créent de si belles choses avec leurs mains! Nous avons acheté un marimba (un espèce de xylophone en bois, un instrument typique d'ici), des maracas et des flûtes en forme de tortues! Valérie a maintenant un bon choix de bracelets et de colliers. Un plat en céramique (que nous devrons de faire attention de ne pas briser au retour), une vraie grenouille empaillée (on ne le savait pas en l'achetant! Philippe a fait des gros yeux quand il l'a appris!!!) et beaucoup de belles choses en bois ou en pierre. Franchement, c'était si intéressant que nous y retournons samedi! :) :) :)

Le 29 juillet était également le jour de l'anniversaire du papa de la maison qui nous héberge! Alors, nous avons acheté une pinata au marché et nous l'avons remplie de bonbons! Apres l'avoir pendue à une branche de palmier, nous avons tous participé à la tombée des bonbons! C'était très drôle et très amusant! :)

Les ballons, les cadeaux et les gâteaux... Mmm... Et puis, nous avons chanté le "bonne fête" en anglais, espagnol, français et même la version québécoise! ;)

27 juillet 2004

Granada et las Isletas, Nicaragua

Après la visite de la nature du Nicaragua, nous avons décidé de visiter une ville, reconnue pour sa beauté: Granada, la "Gran Sultana". Nous sommes partis tôt ce matin. Le trajet à travers la ville nous a tout de suite montré que la ville de Granada était beaucoup plus belle que Managua. À Managua, on dirait que les gens vivent dans des cabanes de tôles, à Granada, ils vivent dans des maisons coloniales! Enfin, Managua n'a pas été chanceuse, avec le tremblement de terre de 1972.

Nous avons commence en visitant "Las Isletas", des petites îles sur le bord du lac Nicaragua qui ont été crées suite à l'éruption du Mombacho, le volcan qui surplombe la ville. Nous avons vu des arbres sans tête et une roche prise dans un arbre à cause de l'éruption. C'était très joli, de nombreuses résidences privées montrent qu'il y a des gens qui ont aussi de l'argent...

Le petit bateau nous a arrêté à un fort espagnol qui gardait la ville des pirates qui venaient de l'Atlantique par le Rio San Juan et le lac Nicaragua. Philippe est retourné chercher le sac à dos qui était resté dans le bateau. Malheureusement, le bateau n'était pas attaché au quai et Philippe est parti à la dérive!!! Le monsieur de la visite criait comment conduire le moteur, mais en espagnol nicaragueen et Philippe amenait le bateau vers une grosse roche!!! Le monsieur criait encore plus fort et Philippe a trouvé le fameux "piton" rouge pour arrêter le moteur. Le monsieur prit la corde du bateau et le ramena à quai, mais il resta sur le bateau tandis que nous finissions de visiter le fort et ses canons. ;) Juste au cas où... ;)

Après, nous voilà en ville! Nous sommes entrés dans la cathédrale de Granada, qui est superbe. Le parc central également, comme dans le Vieux-Québec, il y a des calèches partout pour vous amener faire un tour de la ville. :) Les chevaux ont même des rubans de mariage dans la crinière!!!

Luis (notre taxi-man) nous a donné un aperçu du marché, avec plusieurs boutiques, marchands, huttes et beaucoup beaucoup de choses à acheter... Demain matin, nous devons aller à celui de Managua avec Cecilia, alors nous ne nous sommes pas arrêtés. :)

Nous avons photographié plusieurs églises (on dirait qu'il y en a à tous les coins de rues et les Jésus sont super saignants). Puis, nous avons visité le musée de Granada dans lequel il y avait des statues de pierres et des gravures sur la pierre (pétroglyphes) qui datent de plusieurs milliers d'années.

Nous nous sommes arrêtés pour boire un soda à l'orange quand le vent a menacé et la pluie (torrentielle toujours) a commencé!!! Chanceux que nous sommes, nous avions fini notre visite de la ville juste à ce moment là et nous sommes repartis en taxi!

26 juillet 2004

Parc Chocoyeros-El Brujo, Ticuantepe, Nicaragua

Aujourd'hui, nous sommes partis au Parc Chocoyeros-El Brujo situé à Ticuantepe. Pour notre taxi-man, Luis, ça n'a pas été facile de se rendre. La route vers le parc était creusée de trous à cause de la saison des pluies. Mais le paysage était très beau. Nous avons vu des plantations d'ananas, de "starfruit", de "pitalla" et de café. Il y avait de drôles de pancartes jaunes sur la route qui avertissaient de rats, de pangolins et de serpents. D'ailleurs, le monsieur du parc nous a présenté les différentes sortes de serpents présentes et ce n'était pas très rassurant, même si un seul était venimeux!

Au parc, nous avons pris le sentier qui devait nous mener aux chocoyos, des sortes de petits perroquets verts éclatants. Nous avons fait le sentier sans guide et c'était très beau. Les feuillages nous couvraient. Au bout du sentier, nous avons vu une petite cascade et un mur de roche avec des trous creusés par les chocoyos (car leurs becs grandissent sans cesse, comme nos ongles, et ils se font le bec sur le mur, ce qui crée des nids). Il y en avait des centaines qui volaient et criaient. Superbe!

Au retour, nous avons entendu le tonnerre gronder et le vent faisait chanter les arbres. Les oiseaux et les singes criaient fort et tout était très sombre. Il y avait une telle sensation d'urgence, c'était apeurant. Lorsque nous sommes arrivés près de notre taxi, la pluie torrentielle a commencé. Voilà, un beau parc, malgré la route! :)

Volcan Maderas, Isla Ometepe, Nicaragua

Nous avons quand même bien dormis dans notre chambre, malgré notre peur des bebittes! :) Et nous sommes partis très tôt pour l'excursion vers la Cascade San Ramon. Nous sommes embarqués debout dans un pick-up et nous nous sommes tenus là pendant une heure et demie avant d'arriver au lieu de départ de la marche à pied! Il nous restait un bon kilomètre à faire en montant dans la jungle du volcan Madera. À un moment de la promenade, nous avons vu la cascade perchée au milieu de la montagne et elle avait vraiment l'air belle!

Lorsque nous sommes enfin arrivés, nous nous sommes élancés vers l'eau pour une bonne trempette! Et l'eau était merveilleuse! Elle frappait fort, car elle tombait de très haut (le haut du volcan). Mais ça faisait du bien! :)

La descente a été moins difficile que la montée. Dans le pick-up de retour, nous avons été joyeusement douchés par une belle pluie tropicale qui nous est tombée dessus alors que nous commencions à sécher!!! :) Et nous sommes arrivés juste à temps pour prendre le petit traversier vers la rive.

24 juillet 2004

Playa Domingo, Isla Ometepe, Nicaragua

Quelle merveilleuse journée nous venons de passer! Ce matin, nous et la famille sommes partis à 8h pour la Isla Ometepe. Cette île est la plus grande dans un lac et le lac Nicaragua est un des plus grands lacs d'eau douce du monde. Elle est formée de deux volcans: le Concepcion (dernière éruption: 1957, 1600 mètres) et le Madera (dernière éruption: -10000 ans, 1300 mètres). En sortant du petit traversier, nous avons fait des kilomètres sur une route affreuse, avec plein de trous, des zébus (vaches bizarres, avec trop de peau et des grandes oreilles) et des grosses roches. Finalement, nous sommes arrivés à l'hôtel.

Après avoir mangé, nous sommes partis tous les sept en cheval. C'était extraordinaire! On se sentait si libres! Et puis, nous avons vu des singes, des oiseaux (urraca surtout), des cochons, des zébus, des fleurs, des chiens (avec des grandes oreilles), toutes sortes d'arbres et les deux volcans… Vraiment fantastique! Nous sommes même passés dans une plantation de bananiers et nous avons fait du galop sur le sable au bord du lac.

Ce soir, nous dormons dans une petite chambre avec un ventilateur et ça a l'air bien, mais en mettant l'insecticide, nous avons vu un cafard!!! Ah! Par chance que Philippe et Eric savaient quoi faire (le tuer bref!) :)

Attention: demain, nous serons tellement rackés! Et nous allons à pied une cascade du volcan Madera!

22 juillet 2004

Managua et Volcan Masaya, Nicaragua

Après notre arrivée au Nicaragua, la journée qui a suivie a été consacrée à la visite de la ville de Managua, qui est très étendue parce qu'elle a été reconstruite n'importe comment après le tremblement de terre de 1972. Elle n'est pas très belle. Nous avons vu les plus belles parties: la vieille cathédrale (toute fissurée par le tremblement de terre), le grand lac Managua (super pollué) et une vue de la ville sur la colline (avec une grande statue de Sandino, un héros national). Nous avons visité le musée national et nous avions un guide qui parlait anglais, alors nous avons tout compris. C'était très intéressant.

Le lendemain, nous avons commencé la journée en nous baignant. Puis nous sommes partis visiter notre premier volcan: Masaya. Nous avons marché deux heures autour du cratère, il faisait chaud! La terre noire, l'après-midi et le peu de vent n'aidaient pas! Il y avait un autre cratère à côté, le Nindiri, qui est toujours actif et qui est en phase de dégazage! C’est le deuxième plus grand pollueur du monde et le trou avec la fumée étaient impressionnants. Ça sentait le soufre et, de proche, c'était très épeurant.

Le soir, nous sommes allés manger dans un restaurant et danser sur de la musique latino et nous nous en sommes pas trop mal sortis je pense! :)

20 juillet 2004

Miami, Floride, États-Unis

Nous sommes arrivés à Miami et nous nous sommes baignés trois heures dans la mer, calme et sans personne autour de nous, parce qu’il menaçait de pleuvoir. C’était absolument superbe, l’eau est chaude. Philippe est comme un poisson dans l’eau. Il fait très très humide ici.

Mais, bien sûr, nous commençons à être épuisés, après tout ce temps sans dormir. Le deuxième avion (d’Atlanta à Miami) était plus grand et on voyait l’aile. Mais c’était agréable et pas très long.

Notre chambre est plutôt minuscule et pas très belle. Mais, enfin, elle semble propre. Les États-Unis, ça coûte cher pour pas grand chose! Mais on a réussi à ne pas se faire arnaquer par les gens qui viennent t’harceler pour entrer dans leur magasin! :)

On retourne dans l’eau demain matin. Avant de partir de la chambre et d’attendre notre prochain vol vers Managua (Nicaragua).

Avion, entre Montréal et Atlanta

Ça y est, nous sommes partis! Nous sommes dans un tout petit avion, mais partout du début... :)

Ce matin (vers deux heures du matin), en allant sortir les dernières poubelles, nous avons croisé une petite créature qui nous a stoppé: une mouffette! Nous nous sommes contentés de la regarder et de la laisser s’éloigner. Ça aurait été le fun en maudit de se faire attaquer deux minutes avant l’arrivée du taxi!!!

D’ailleurs le monsieur haïtien (notre taxi) qui nous a recueilli à deux heures trente était très sympathique. :) Les rues de Montréal étant absolument vides, nous nous sommes rendus à l’aéroport de Dorval en trente minutes. Mais là, la déception nous attendait: un aéroport c’est grand... et vide!!! Pas un chat à l’horizon, tous les kiosques fermés, toutes les boutiques aussi. Et personne pour nous informer.

Finalement, un garde nous a dit que notre compagnie était à telle place, alors nous avons attendu. Les gens sont venus s’ajouter derrière nous, le kiosque a finalement ouvert (une heure après) et les multiples étapes ont commencé:

- billets d’avion
- douanes
- bagages (qui ont été fouillés soigneusement et gentiment)
- et passer au scanner :)

Quand on a vu l’avion, on a compris qu’on aurait pas de problème pour les hublots. Nous sommes dans un petit avion avec deux sièges de chaque côté de l’allée centrale.

Après une grande promenade en avion dans les pistes de Dorval, nous avons décollé. Tout un feeling quand ça monte. On dirait les montagnes russes! Je n’ai même pas remarqué pour les oreilles bouchées!

Nous avons regardé les nuages du matin et les multiples couches nuageuses sont très belles et tout est tout petit en bas.

Voila, nous sommes dans le ciel. En attendant d’arriver à Atlanta pour le changement d'avion. Nous allons boire du thé!

10 mai 2004

Chutes Niagara, Ontario

C’est classique : quand les gens viennent au Canada, ils pensent aux Chutes Niagara. Alors, cette année, comme je voulais faire un petit voyage pas trop loin et pas trop cher, j’ai pensé que j’avais bien le droit d’y aller moi aussi!

On est parti vendredi matin, de Montréal. Très franchement, le voyage entre Montréal et Toronto en auto, c’est long en titi! L’autoroute est très ennuyante, longue, longue : y’a rien d’intéressant à regarder.

Un moment donné, on arrive près du gigantesque lac Ontario (franchement, je le pensais pas si imposant!), mais on le voit très peu de l’autoroute. Je comprends pourquoi : les terrains près du lac doivent valoir une fortune!

Arrivée à Toronto : on voit la Tour CN de loin et on a réussi à s’y rendre. Ça coûte assez cher pour se rendre tout en haut (la nacelle), mais disons qu’on n’y va pas si souvent...

La vue est magnifique. Comme la journée était belle, j’ai passé de longs moments à regarder du côté du lac Ontario, du côté de la ville, du côté des Etats-Unis… Fascinant. On a l’impression de voir une carte vivante! Les petites autos bougent, les ombres changent… On sent également l’oscillation de la Tour. Assez…rassurant!

Quand j’ai vu le fameux « plancher de verre », j’ai été déçue. C’était avant de marcher dessus! Tabarouette! J’avais peur de tomber! Pourtant, ça peut supporter six hippopotames! Philippe s’est couché dessus et il a marché sur les mains (ce qui a fait tomber toute sa monnaie sur le plancher transparent!). Pas moi. Marcher sur les pieds, c’était suffisant, surtout si vous vous rappelez que la Tour BOUGE en même temps!

Voilà pour la Tour. On a mangé là-bas, pas dans le grand restaurant du dessus, mais plutôt dans les petits restaurants du sous-sol. Que voulez-vous, on mange selon ses moyens. ;)

Entre Toronto et Niagara, le trajet est court. On voit très bien le lac Ontario et on peut remarquer à quel point les industries installées autour polluent. C’est dégueulasse. Quelle belle société nous avons.

Niagara… Les Chutes! Superbes! Elles ne sont pas dans le « sens » que je les imaginais, ni de la hauteur que je croyais, mais elles étaient belles au coucher du soleil, ce vendredi là. Le soleil formait un arc-en-ciel dans les cascades et c’était magique.

En soirée, nous avons exploré la petite cité. Nous cherchions une maison hantée particulière qui avait impressionnée Philippe lors de son premier voyage à Niagara. On l’a trouvée… Nightmares-Niagara! J’ai eu tellement peur que j’ai gardé les yeux quasiment fermés pendant tout le trajet. Je me tenais au dos de Philippe et j’avais hâte d’avoir fini! Bouh…

Disons que la petite ville de Niagara véhicule la mentalité "Voyez et achetez". Par exemple, lorsque nous avons fait la croisière vers les Chutes, à la sortie du bateau, on tombe directement dans le magasin de souvenirs! Franchement! En plus, on est tout dégoulinants d’eau! Il y a de meilleurs moments que ça pour acheter des cartes postales!

Cet esprit mercantile m’a un peu déçue. C’est fatiguant et puis, je venais admirer un phénomène naturel, pas jouer au Casino ou m’acheter quarante millions de bebelles.

Heureusement, nous étions souvent seuls sur les bords des Chutes, le long de la belle promenade. Il pleuvait souvent et il faisait froid (ce qui est assez normal en mai). Alors, ça décourageait la grande foule. Je préfère la pluie et un peu plus d’isolement à la grande foule du beau temps et de l’été! La « relation » avec les Chutes était plus solitaire et plus naturelle.

Oui, c’était une belle fin de semaine. :) Il faut voir les Chutes Niagara pour le son, le tremblement, la vapeur d’eau. La nature fait de belles choses. Dommage qu'on sente le besoin d'ajouter tant d'artifices autour.