Depuis le tremblement de terre, les amoureux du Japon sont nombreux à suivre les informations transmises par les médias. J’aimerais donc y ajouter quelques éléments plus personnels. Grâce à mes amis toujours présents là-bas, j’ai reçu plusieurs rapports de la situation telle que les Japonais la vivent. Alors je me permets de vous les communiquer.
D’abord, je remercie Pierre Nadeau, un Québécois vivant dans la région de Nara, qui m’a permis de reproduire ici certains extraits de sa lettre d’information. Pierre apprend l’art du sabre depuis plusieurs années, on peut visiter son site web ici.
Voici les nouvelles qu’il transmettait cette semaine :
« Le nombre de disparus est stable, mais on s'attend à la fois à ce qu'il baisse à mesure qu'on compare les différentes listes (les morts confirmés sont encore sur la liste des disparus; et plusieurs personnes sont partis d'urgence sans donner d'info) et qu'il monte alors qu'on obtient des bases de données plus précises.
Dans tous les cas, le chiffre de plus de 15 000 morts et disparus est exagéré. On s'attend à un nombre de morts confirmé autour de 10 000.
La situation se calme alors que les routes et rails sont de plus en plus réouvertes, dégagées. Les produits essentiels sont acheminés vers les refuges des zones dévastées. Il reste encore un nombre considérable de réfugiés (autour de 300 000) et les conditions se détériorent sur place alors que les toilettes et l'hygiène, la nourriture, les carburants et le confort manquent. Les jeunes enfants et les personnes âgées sont affaiblis. »
Le principal problème soulevé par mes amis étrangers qui résident au Japon (ils sont tous dans la région de Kyoto), c’est que les médias occidentaux traitent la catastrophe de façon beaucoup plus tragique que les Japonais et que certains rapports sont exagérés. Il y a bien sûr un risque radioactif, mais la situation s’améliore tout de même de jour en jour. Si les épiceries de Tokyo sont moins fournies en aliments et boissons diverses, c’est parce que les gens font des provisions, il y a donc un surplus de la demande.
Malgré cette catastrophe, les gens gardent le moral. Il n’y a pas de panique, pas de pillages non plus. J’ai d’ailleurs reçu un appel du journal Le Devoir, étonné de certaines particularités japonaises, voici l’article tiré de cette entrevue.
J’ai été étonnée et admirative en recevant ce courriel, d’une Japonaise de 77 ans:
« Dans tout l'archipel, la menace des tremblements de terre crée un sentiment d'angoisse. J'ai fait des provisions d'eau. Malgré tout, si je repense à l'époque de la guerre, la situation aujourd'hui n'est pas du tout douloureuse. Les informations qui nous parviennent compliquent les choses, je me dis qu'il ne faut pas s'égarer et faire face avec courage. »
Un autre Japonais m’a répondu : « C’est difficile, mais au Japon, nous avons un proverbe qui dit que ‘Demain sera ce que je serai’ (ashita wa wagami). » Si c’est vrai, à voir leur attitude digne et courageuse, le futur japonais s’annonce radieux, ce que nous leur souhaitons de tout cœur.
C’est bientôt la saison des cerisiers là-bas. La beauté de ce printemps apportera sûrement au cœur des Japonais un espoir supplémentaire. La nature peut être destructrice, mais le printemps revient toujours.
22 mars 2011
12 mars 2011
Tremblement de terre, Japon
La nouvelle du tremblement de terre au Japon nous a beaucoup touchés. Nos amis japonais sont sain et sauf, mais il reste que d’autres personnes et ce pays que nous adorons a été durement éprouvé. Il n’y a pas de mots pour la peine que nous avons ressentie en voyant les images… Dire que nous y étions, il y a à peine neuf mois.
日本の皆さん、私たちの心はいやされる考えを送ります。
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