09 octobre 2009

Mission poétique et sociale pour le monde

CardinalJe n’avais rien contre le fait que Guy Laliberté consacre 35 millions de ses propres dollars pour faire un voyage à la Station spatiale internationale. Et j’avais bien hâte de voir ce qu’il ferait de sa fameuse mission poétique et sociale.

Ce soir, j’étais enthousiaste à l’idée d’ouvrir ma télévision et de regarder ce spectacle. Même si j’ai cherché le canal où il était diffusé. Peut-on m’expliquer pourquoi on a diffusé en direct le show du changement de millénaire de Céline Dion à Montréal sur les chaînes américaines et canadiennes, mais qu’on n’est pas capable de faire la même chose pour l'événement de Guy Laliberté dans l'espace? Sommes-nous si blasés?

J’adore le Cirque du Soleil, je m’attendais donc à quelque chose de surprenant. Nous n’avons pas été déçus.

La MalbaieVous savez, lorsque l’on voyage, la chose la plus remarquable que l’on doit faire, c’est s’adapter très rapidement. Tout est semblable et pourtant, c’est si différent. Pas un aéroport n’a vraiment les mêmes façons de faire. Pas un magasin (même les McDonald’s) ne ressemble tout à fait aux nôtres. Les attitudes des gens sont différentes. La façon de se croiser sur le trottoir, de se dévisager, de remercier, de sourire. Partout, nous exprimons nos émotions, mais on a tous des particularités pour le faire. Un voyage, c’est donc une adaptation constante, un apprentissage et un émerveillement de ce qui est « pareil » ou pas.

Pourquoi je vous dis cela? Parce que le spectacle de ce soir était un vrai voyage. Nous sommes partis vers l’Afrique du Sud, le Maroc, les États-Unis, le Japon, la Russie, l’Australie, le Royaume-Uni, l’Inde… Partout, nous avons entendu de la musique, nous avons vu de l’art, mais aucun n’était semblable. La diversité était là, l’adaptation devait se faire pour pouvoir l’apprécier. Et cela jusque dans la musique : opéra, rap, ballet, cinéma, rock, Jpop…

QuébecLe seul fil conducteur : la merveilleuse histoire de Yann Martel racontée en plusieurs langues. Le conte du Soleil, de la Lune et de la goutte d’eau si précieuse. J’avais été un peu choquée de la mise de côté de Claude Péloquin qui avait déjà travaillé sur Nipi. Mais cela n’enlève rien à l’excellent travail de M. Martel, qui a su adapter son histoire aux pays de notre monde et la rendre si pertinente dans la bouche de gens si variés.

Incroyable. Extraordinaire. Ce soir, nous faisions partie d’un voyage autour de la planète, et même au peu au-dessus.

Nous en sommes ressortis émus de la beauté de la Terre et de l’eau. Et bien sûr, avec le désir de la protéger.

Merci. C’était un beau travail d’artistes et de cœur.

P.-S. Pour ceux qui auraient manqué le spectacle, il sera disponible pendant trois mois sur le site de la Fondation One Drop.

28 août 2009

Concert à L’Imaginaire, Québec

Concert à L'ImaginaireC’est avec un peu de retard que je mets à jour mon blogue et que je vous envoie des nouvelles à propos de notre dernier concert. Il avait lieu à la boutique L’Imaginaire de Place Laurier, lors d’un événement spécial « Cosplay » (abréviation de « Costume playing »). Nous avions été invité à interpréter des chansons de dessins animés, de jeux vidéos et de films.

Je crois que c’était la première fois que nous avions un public aussi réceptif à la langue japonaise. En effet, sur dix chansons, nous en avons interprété huit uniquement en japonais (dont deux compositions). Lors d’un concert au Québec, nous intégrons toujours quelques chansons, mais pas trop, car les gens aiment mieux comprendre les paroles. Cette fois, les spectateurs reconnaissaient les chansons d’animé et de jeux.

C’était donc une superbe expérience pour nous puisque nous avons pu interpréter notre répertoire japonais. Ça nous a donné la motivation pour enregistrer certaines de ces chansons et pour en pratiquer de nouvelles!

Le prochain concert chez Sebz a été reporté au début de l’année 2010, car l’arrivage des thés japonais n’est pas encore arrivé. Je vous en reparle sur ce blogue.

Merci à tous les participants de leur présence!

16 août 2009

Le Cirque du Soleil à Québec

Cirque du Soleil - Les chemins invisiblesSamedi soir, nous sommes allés voir le spectacle gratuit du Cirque du Soleil, sous les bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency, qui s’intitule « Les chemins invisibles ». Nous nous sommes rendus directement à la sphère, au lieu de suivre les trois groupes dans les rues. Le spectacle en valait l’attente. Il est impossible de tout voir, car les groupes d’artistes sont d’abord divisés en trois, ce qui offre une meilleure répartition dans la foule. Ensuite, pour la finale de 45 minutes, ils offrent le spectacle sur la sphère. C’est extraordinaire!

Cirque du Soleil - ChapiteauCes temps-ci, on est presque comme à Las Vegas ici : deux spectacles du Cirque en même temps dans la ville de Québec! Évidemment, Las Vegas a encore une bonne longueur d’avance : cinq spectacles permanents!

Cet après-midi, nous sommes allés voir leur nouvelle création sous le chapiteau, « Ovo », dont la thématique touche les insectes. Un spectacle réussi, autant au niveau des costumes que des acrobaties. Les mouvements des artistes s’adaptent tellement bien à leur situation « d’insectes » : l’agilité des araignées (contorsionnistes), le sautillement des sauterelles (trampolines)… On y retrouve d’excellents numéros pleins de grâce, de précision et d’originalité.

Québec - Gare du PalaisPour ceux qui aimeraient profiter du spectacle extérieur, il est gratuit et en présentation jusqu’au 6 septembre. Sinon, il sera possible de le voir pendant les quatre prochaines années, avec des numéros renouvelés à chaque fois.

J’adore le Cirque du Soleil. Et cette façon qu’ils ont d’intégrer les chanteurs à leurs numéros… Surtout pendant le spectacle « Les chemins invisibles »… Renversant!

12 août 2009

Le mont Mégantic, Québec

L’UNESCO a déclaré 2009 « Année mondiale de l’astronomie », car il y a maintenant 400 ans, Galilée a observé pour la première fois les étoiles invisibles à l’œil nu grâce à une lunette qu’il avait fabriquée. Quand on pense « astronomie » au Québec, deux choses viennent à l’esprit : Hubert Reeves et mont Mégantic.

Hubert Reeves est une personne qui m’inspire beaucoup. J’ai lu ses livres scientifiques comme sa poésie. Je l’ai vu en conférence. J’ai même pensé devenir astrophysicienne! J’y ai renoncé parce que, même si je réussissais bien, je détestais les mathématiques. Je me suis contentée d’étudier les étoiles en astronome amateure. J’ai eu un cours d’astronomie au cégep, je possède plusieurs livres et je reste fascinée par ce monde lointain. J’ai même écrit une chanson sur le sujet (Les étoiles sont mortes) que j’ai envoyée à huit observatoires scientifiques, en 2004. On nous a répondu du Chili, c’était très touchant.

Pour le mont Mégantic, nous avions vu un très intéressant reportage à Découverte il y a deux ans. En consultant leur site web, j’ai constaté qu’ils préparaient des activités spéciales pour commémorer cette année. J’ai donc tenté de réserver. C’était il y a trois semaines. Je voulais m’inscrire aux événements du samedi soir : un astrophysicien visite l’Observatoire scientifique et offre une conférence. J’ai vite découvert que c’était impossible, toutes les soirées sont pleines depuis longtemps. Déception.

J’ai malgré tout réservé une nuit pour visiter le mont pendant la semaine des Perséïdes (cette semaine). J’ai choisi lundi. La seule nuit où les nuages couvraient tout le ciel…

Disons-le, le parc national du Mont-Mégantic est très intéressant, même quand on ne peut pas voir les étoiles. Il y a tellement d’animations, de projections, d’expositions et d’animateurs qu’on peut facilement le visiter toute la journée et toute la nuit. On explique plusieurs faits scientifiques. Les enfants de moins de dix ans ne comprenaient sûrement pas tout, mais les autres devaient être aux anges.

Lorsqu’il y a des étoiles, on peut profiter des télescopes et de l’Observatoire populaire, situé presque au sommet. Un autobus-navette équipée de freins spéciaux nous y conduit. S’il pleut, les animateurs projettent des images sur des écrans géants situés dans l’Observatoire populaire. Les employés sont gentils, la nature est magnifique.

Vous sentez mon hésitation? C’est que j’ai eu l’impression que le parc était plus intéressant pour les familles ou les gens qui ont peu étudié les étoiles. J’ai été touchée de constater qu’on avait installé des lumières rouges partout pour conserver la vision nocturne des visiteurs. Cependant, en entrant dans l’autobus et en visitant l’intérieur de l’Observatoire populaire en haut de la montagne, pleinement éclairés par des lumières blanches, j’étais complètement éblouie! Mais il y avait tellement de nuages qu’en perdant ma vision nocturne, je n’ai pas perdu grand-chose.

J’encourage fortement le parc à refaire des activités à l’Observatoire scientifique, comme les conférences des astrophysiciens. Parce que c’est triste de le faire seulement pour l’année mondiale de l’astronomie…

Mont Saint-JosephJ’ai bien l’intention d’y retourner. Mais pas nécessairement pour les étoiles, qui sont accessibles en campagne également. Nous aimerions y revenir pour la randonnée! Lors de notre séjour, nous avons fait une excursion sur le mont Saint-Joseph (1055 mètres) jusqu’au mont Victoria (1050 mètres). La vue semblait fantastique, mais la brume était partout, comme vous le verrez sur les photos… Nous n’avons rien vu.

Les sentiers sentaient le sapin et la terre mouillée, c’était extraordinaire. Il ne faisait pas froid. Au retour, le tonnerre s’est mis à gronder et la pluie nous a rattrapé pour le dernier bout du sentier. Quelle sensation extraordinaire! Vive les imperméables complets et les souliers Gore-tex!

Nous sommes revenus à l’Auberge des Toits-Rouges pour se changer et souper avant la soirée d’astronomie. Nous avions choisi de manger à l’Auberge… Quel excellent choix! Je crois que je n’ai jamais mangé un porcelet cuit aussi parfaitement. Tout était délicieux, j’avais l’impression d’être dans mes auberges préférées de Charlevoix! Merci pour le service et le repas! Notre chambre, située dans un petit chalet à proximité, était également parfaite. Nous étions très contents de notre choix.

Nous redescendus du sommet vers minuit. En sortant de l’autobus, un trou dans les nuages nous a permis de voir quelques étoiles. Nous avons installé nos chaises quelques minutes… et j’ai vu une Perséïde! J’ai fait un vœu, mais je ne le vous dis pas!

17 juillet 2009

Du livre au lecteur

Une librairie chez laquelle je distribue mes livres depuis le début juin vient de me contacter pour m’annoncer que toutes les copies sont vendues et me demander d’apporter des exemplaires supplémentaires.

C’est la première fois que ça arrive et c’est un sentiment vraiment extraordinaire! J’ai vendu plusieurs copies par moi-même depuis le lancement. Mais cette fois, je ne sais pas qui sont les gens qui ont décidé de se procurer un exemplaire. Je ne connais pas leurs raisons, je ne sais pas s’ils ont déjà visité le Japon, je n’ai pas reçu leurs commentaires de lecture. C’est comme si mon livre était devenu grand. Je ne contrôle pas où il va, il fait son propre chemin.

D’abord, il y a le lent processus d’écriture et de relecture. L’écrivain connaît si bien chaque mot, le livre devient un ami, les liens sont très forts avec le résultat final. J’imagine que c’est encore plus intense lorsqu’on le monte soi-même puisqu’on y choisit la police, la photo, le design, etc.

Pourtant, même si le rapport entre l’écrivain et le livre est très intime, on doit lâcher prise. Le lancement! On laisse aller, les mots sont imprimés, on ne peut plus les changer. Des gens commencent à le lire et à apposer leurs goûts personnels sur ces mots. C’est un échange merveilleux. Tout ce qu’il me reste à faire, c’est observer les gens qui lisent mes mots.

Finalement, il y a une autre étape. Celle des librairies. Plus de la moitié des exemplaires imprimés ont été déposés sur les tablettes du Québec. Lorsque je suis sortie de chaque librairie, j’étais fière de les imaginer là, exposés au regard de tous, comme une réalisation supplémentaire d’un rêve réalisé (à plusieurs niveaux d’ailleurs : voyage et écriture!)

Mais non, le livre se transforme encore une fois. Il quitte les tablettes et s’en va ailleurs : chez les gens. C’est un peu comme perdre de vue un ami avec le temps.

Imaginez… Un livre qui se vend quelque part, c’est comme un amour dont on a perdu la trace. On se souvient de son nom, on a retrouvé des photos dans un vieux journal intime, ça nous ramène des anecdotes à son propos. Où est-il aujourd’hui? S’est-il marié? A-t-il des enfants qui lui ressemble? A-t-il bien vieilli? Garde-t-il, lui aussi, de bons souvenirs de cette époque?

Un livre qui se vend parce que quelqu’un, quelque part, a décidé de l’acheter, c’est un compliment, mais c’est aussi le début d’une histoire. Parce que je peux t’imaginer, lecteur invisible, avec ce livre dans les mains. Tu es comme l’amoureux de mes douze ans avec lequel j’ai rougi en dansant un slow au bal des finissants. Je peux me créer des histoires sur ce que tu tu es. Je peux imaginer ce livre partir avec toi en voyage et voir ce que je n’ai pas encore vu. Je peux craindre ton jugement et espérer t’avoir fait rêver.

Au revoir, Livre… Bienvenue, Lecteur. Je te souhaite tout le bien de notre monde.

10 juillet 2009

L'éternelle positive

Lorsque je consulte mon blogue, je suis toujours surprise de constater à quel point je suis une éternelle positive. On y trouve mes expériences de voyage et mes réussites. Mais il est assez rare que j’y parle de mes déceptions. J’ai bien trop peur d’avoir l’air de me plaindre! Et pourtant, il faut savoir que pour autant de belles histoires de voyage, de photos paisibles et d’extraits musicaux qui sonnent bien, il y a également eu beaucoup de déceptions et d’échecs, disons-le franchement.

J’écris sur ce blogue pour vous donner le goût du voyage. Le goût de découvrir et de vous émerveiller de ce qui vous entoure, que ce soit le quartier, la province ou le pays. C’est certain que mon ton est joyeux et positif.

Je ne voudrais pas que ceux que j’ai réussi à convaincre se découragent au premier échec.

Par exemple, côté voyage, j’ai fait mon premier voyage en avion à 23 ans, vous devinez qu’il y a donc eu plusieurs projets de voyages qui sont tombés à l’eau avant ce baptême de l’air!

Côté livre, ça m’a pris un temps fou avant de réussir à faire lire mes écrits par d’autres personnes que mes meilleurs amis. Quand j’ai passé cette étape, j’ai fait lire et corriger mon manuscrit. Je l’ai envoyé à une vingtaine d’éditeurs, je l’ai publié par mes propres moyens (et j’ai eu un lancement magnifique, merci!), avant de recevoir une réponse positive à laquelle je ne rêvais plus!

Finalement, côté musique, je n’ai pas le goût de vous raconter tous les concours auxquels j’ai participé et les commentaires encourageants/décevants que j’y ai récolté. Le temps passant, j’ai trouvé mon style, j’ai réalisé que j’adorais l’interprétation et que j’aimais chanter pour m’amuser. C’est merveilleux, n’est-ce pas? Pourtant, quand j’applique maintenant à des festivals, on me dit que mon style est trop passéiste. C’est un peu comme si on me disait que la date d’expiration de mes chansons préférées (et même de certaines de mes compositions) était passée depuis longtemps…

En plus, je passerai bientôt le cap de la troisième décennie. J’ai donc de moins en moins le goût de me déguiser en quelqu’un d’autre pour plaire aux juges ou au « marché » de la musique. Et puis, lorsque je regarde l’âge des débutantes en chanson, je me dis que j’ai vraiment passé ma date d’expiration. Est-ce que c’est moi qui rêve où est-ce que la tendance pointe de plus en plus vers la jeune fille? J’ai l’impression que c’est différent pour les hommes qui débutent… Ça m’énerve.

Enfin, quoi qu’il en soit, la musique reste un plaisir et si je peux continuer de partager ce bonheur avec d’autres, je le ferai. Sinon, il n’y aura que moi et mes chats qui m’entendront chanter des « tounes passées date »!

Pour terminer sur une note positive, sachez que j’ai également d’autres projets en tête pour les 70 prochaines années. Le plus étrange est sans doute celui de devenir parfumeuse. J’aimerais savoir distinguer toutes les odeurs et chercher à allier ensemble « les notes qui s’aiment », comme le disait Mozart. En attendant, je commence mes exercices de nez pour tenter de reconnaître le plus d’odeurs possibles! On s’en reparle dans quelques années, peut-être…

28 mai 2009

On parle de nous...

Passion Japon - Au fil des événementsBonne nouvelle! Le livre est maintenant disponible à Montréal, Québec, Sherbrooke, Charlevoix et Sept-Îles! Je comprends pourquoi le distributeur (celui qui s’occupe de la distribution des livres en librairies) obtient une grande part du pourcentage des ventes d’un livre… C’est un travail très long de contacter les libraires, d’aller mener les livres et de faire la gestion de cette répartition. Et mon livre est disponible dans 13 endroits seulement!

Je suis tout de même très heureuse d’avoir accompli ce travail en trois semaines. J’espère que les exemplaires se vendront!

Passion Japon - Hebdo CharlevoisienJ’ai également ajouté un chapitre supplémentaire sur mon site web. J’ai réussi à terminer mes conseils aux voyageurs, disponible en format pdf à cette adresse.

J’y ai mis plein d’images, de souvenirs et de plaisir. Bonne lecture!

Le livre a bénéficié depuis trois semaines d’une bonne diffusion. Après un lancement rempli de gens extraordinaires, j’ai eu la chance de compter sur les mots d’excellents journalistes pour parler de mon aventure.

Passion Japon - Québec HebdoD’abord, dans l'Hebdo charlevoisien, où on n’a pas hésité à me présenter en gros plan. Ensuite, dans Québec Hebdo dont j’avais rencontré le journaliste le même jour que le lancement. Finalement, aujourd’hui, dans le journal de l’Université Laval, Au fil des événements, grâce à une journaliste qui a eu la gentillesse et la curiosité de venir assister à ma conférence sur le Japon que j’ai donnée dernièrement aux étudiants des cours de japonais. Merci beaucoup!

10 mai 2009

Lancement Passion Japon

LancementCe fut un plaisir de rencontrer les 50 personnes qui se sont déplacées pour assister au lancement officiel de Passion Japon: À la découverte du Japon moderne le 7 mai, à l'Université Laval. Un grand merci pour vos beaux mots, et tout particulièrement à ceux des trois intervenants de la soirée.

Pour ceux qui n'ont pu être présents, le livre est maintenant disponible en librairies. J'espère que vous en apprécierez la lecture, n'hésitez pas à m'envoyer vos commentaires!

20 mars 2009

Les tambours japonais (taiko)

Arashi DaikoLa fin de semaine dernière, nous avons fait une courte visite à Montréal. Nous voulions assister au spectacle du 25e anniversaire de l’ensemble des tambours japonais (taiko), le groupe Arashi Daiko. « Arashi » signifie « tempête » comme lorsque j’habitais à Arashiyama, la « montagne de la tempête ». « Arashi daiko » signifie donc les « tambours de la tempête ». Un très beau nom, n’est-ce pas? Je ne les avais jamais entendus, mais ça me semblait déjà très inspirant.

Les taiko sont originaires de Corée et de Chine, mais il y a longtemps qu’ils se sont connus au Japon. On en trouve partout au pays, particulièrement lors des festivals. Les plus populaires sont sans doute ceux de l’Ile de Sado, près de Niigata, au nord-ouest du Japon.

Arashi DaikoFaire partie d’un groupe est très exigeant physiquement. On ne fait pas seulement les rythmes, il y a également toute une gestuelle et des chorégraphies qui entourent les spectacles. L’énergie déployée par les artistes est telle que les spectateurs, assis sur leurs chaises, se sentent appelés à bouger et à sourire. D’ailleurs, après chaque morceau, la foule de la salle Pierre-Péladeau était en délire, dès la première pièce.

Je croyais que les taiko décrivaient une seule sorte de tambours. J’ai bien vu qu’il y en avait plusieurs genres. Des tambours portatifs, que les artistes s’étaient attachés au corps à l’aide de grands rubans de tissus; des plus gros posés au sol, qui correspondent à l’image classique du tambour japonais; et de gigantesques tambours, perchés en hauteur avec un son de tonnerre.

Arashi DaikoDans mon livre, j’ai peu parlé de musique, sans aucun doute parce que je connais encore mal cet aspect du Japon. Eh bien! Les tambours japonais ne se limitent pas à des rythmes, mais forment une musique. Avec l’ajout de cymbales et de quelques touches de flûte, on arrive à suivre l’évolution d’une mélodie.

Je conseille à tous ceux qui en auront l’occasion d’assister à un spectacle de ce groupe extraordinaire que nous avons la chance d’avoir au Québec! Et je félicite tous les membres, particulièrement un de mes anciens étudiants, de leur travail extraordinaire. C’était un excellent spectacle et nous avons été très impressionnés.

26 février 2009

Bientôt: lancement de livre!

Jaseurs des cèdresNous sommes déjà le 26 février. À chaque année, j’ai toujours l’impression que le mois de février passe plus vite que les autres. Pas seulement parce qu’il a peu de jours, mais peut-être parce que c’est le début de l’année et qu’on se projette vers l’avant, vers l’avenir, vers le restant de l’année. En se demandant ce qu’elle peut bien nous réserver.

En ce moment, je travaille fort dans mes études et je prépare également le lancement de mon livre! Eh oui! L’essai sur le Japon sera prêt au début mai! Après deux ans d’écriture et de correction, il deviendra enfin réel. Comme j’ai toujours voulu être « écrivaine », même avant de savoir écrire, c’est un important moment pour moi. Déjà en 2e année, je donnais des histoires à ma professeure pour avoir son opinion. Ce livre n’est pas un roman, mais c’est un premier pas vers le monde de l’écriture. Je suis heureuse d’avoir commencé dans un domaine où je me sens à l’aise.

C’est un ouvrage qui fait découvrir le Japon par thèmes. Chaque chapitre s’attarde à un aspect différent : arts, gastronomie, japonais, tourisme, etc. Évidemment, il s’inspire de notre voyage, qui donne une dimension humaine à chaque thème. Les conférences données dans les écoles m’ont aidé à saisir les questions que les gens se posaient le plus et je tente d’y répondre.

Il sera possible d’acheter ce livre sur ce site ou dans les librairies universitaires. Évidemment, il sera également disponible dans les librairies de Charlevoix!

Mont OrfordJ’ai reçu également une bonne nouvelle pour cette année : une bourse de l’Association des femmes diplômées des universités et du Ministère de la Culture et de la Condition féminine. La ministre Christine Saint-Pierre était à la soirée et m’a remise elle-même la bourse, j’étais fière! C’est un montant qui tombe au bon moment. Suite à cette remise, je me suis sentie encouragée et pleine d’énergie pour poursuivre mes études. Alors, un grand merci!

Voilà, je vous laisse avec quelques photos de l’hiver et de ses plaisirs!

07 janvier 2009

Mon bilan de 2008

Bois de CoulongeJe ne suis pas du genre à prendre des résolutions à l’arrivée de la nouvelle année. Cependant, j’aime bien regarder en arrière et m’offrir le plaisir d’un petit bilan, avec le découpage offert par le calendrier : janvier à décembre 2008.

Pour moi, 2008 aura été marqué par le 400e anniversaire de Québec, c’est certain. Je suis passée par un sérieux remous lors de la refonte de l’équipe, dans les premiers mois de l’année. Il est difficile de répertorier le nombre de gens qui sont partis ou qui ont été mis à la porte en lisant les journaux, puisqu’on ne parlait que des dirigeants. Avec les médias qui en rajoutaient (et parfois en inventaient), j’étais assez démotivée. Cette période mouvementée a été difficile à vivre pour tout le monde.

Cependant, je suis sincèrement heureuse d’être restée. En mai, lors du lancement des activités à La Rochelle en France, j’ai senti l’enthousiasme traverser l’Atlantique et me rejoindre, même si j’étais à Québec. Les festivités étaient vraiment démarrées. Comme je travaillais à l’international, je préparais les missions avec l’équipe et je participais également à l’accueil des délégations. Je rencontrais des gens de partout et je commençais même à les reconnaître.

Fleurs aux Jardins éphémèresL’été fut fantastique. Même si nous travaillions tous très forts, tout le monde sortait également pour vivre les activités du 400e. Marche sur la promenade Samuel-de-Champlain, séance du Moulin à images, visite de l’exposition Passagers et du Potager des visionnaires, flânerie dans les Jardins éphémères, il me semble que j’ai passé l’été à bouger, par travail et par plaisir.

Évidemment, à la fin août, j’étais un peu « kaput », comme on le dit en allemand. Et je n’avais même pas participé à toutes les activités! Mais j’étais satisfaite car c’était un été unique.

En plus de tout cela, j’ai eu la chance de chanter à un mariage, deux spectacles et trois récitals en 2008. J’ai également terminé mon essai sur le Japon, qui sera publié cette année. J’ai l’impression de m’être réconciliée avec des parties essentielles de ma personnalité.

D’être certaine manière, c’est en 2008 que j’ai commencé à me sentir à l’aise à Québec, grâce à un nouvel appartement et aux multiples sorties en ville.

Finalement, il faut également parler de mon retour aux études. Je me suis sentie très vieille en septembre! J’avais du mal à me remettre dans le rythme et le langage scolaire. J’étais fatiguée du 400e, j’étais dans un nouveau domaine et j’avais du mal à me concentrer comme je l’aurais voulu. Après quatre mois, l’adaptation s’est faite et j’apprécie beaucoup mon domaine. Je trouve les études à la maîtrise très stimulantes.

Tempete du siècleJ’ai continué les cours de japonais et je compte bien retourner au Japon (2009 ou 2010) afin de réaliser une recherche pour mon mémoire. J’ai recommencé les conférences, dans les écoles et à l’UQAM. J'ai aussi fait un superbe voyage à San Francisco, comme vous pouvez le lire sur ce site.

Voilà le bilan de mon année 2008. C’est un plus positif que le bilan économique, n’est-ce pas? Quel serait le vôtre? Avez-vous également apprécié cette année record de neige et de pluie?

Je vous souhaite la santé et le bonheur pour 2009.