Il pleut tellement fort que le bruit traverse les murs de ma chambre et résonne par-dessus ma musique. Je sais que pour certains d'entre vous il neige aujourd'hui, alors je ne me plaindrai pas. :)
Samedi dernier, j'ai rejoint une amie qui m'avait invitée à visiter l'usine de fabrication de bières de Suntory. Nous étions six personnes: moi, mon amie japonaise, une Indonésienne, un Français, une Suédoise et son copain japonais. Une belle mixité de pays, mais tout le monde parlait japonais, et beaucoup mieux que moi! Je me tenais donc assez tranquille au début! C'était gênant! ;)
Pour clore la visite de l'usine, on nous a invité à boire un verre. Je sais, c'est très rare pour moi de boire un verre de bière, mais je l'ai trouvé très bonne! Le goût de la Premium Suntory est léger et sans arrière-goût. Ce qui peut aussi vouloir dire que c'est facile d'en boire une grande quantité (ce qui n'est pas arrivé!) :)
Ensuite, mon amie nous a invité à la suivre dans un sanctuaire shinto où l'on peut admirer les azalées tsutsuji en fleurs. Comme vous pouvez le voir sur les photos, l'accumulation de fleurs était extraordinaire. C'était donc une superbe journée.
Le lendemain, j'avais prévu me rendre au lac Biwa pour faire une croisière. Mais depuis samedi, je suis un peu fatiguée, alors j'ai pris ça relax. Je suis partie avec mon vélo pour faire une rapide visite au temple Kamigamo-jinja.
C'est là que j'ai fait une découverte… Pendant la visite de la veille, j'avais beaucoup observé. J'avais remarqué que notre compagne indonésienne avait apporté un livre qu'elle a offert aux gens du sanctuaire qui lui ont remis après avoir écrit quelque chose à l'intérieur… La même chose se passait au Kamigamo-jinja. J'ai fait le lien dans mon cerveau: ainsi il était possible d'aller dans les sanctuaires shinto et de faire faire une calligraphie pour 300 yens! Vous devinez que j'ai tout de suite acheté un élégant petit livre aux pages doubles et que je l'ai tendu au monsieur. Il a écrit le nom du temple, la date et y a appliqué deux estampes. C'est superbe et cette découverte est certainement la plus intéressante que j'ai faite depuis longtemps!
J'ai déposé mon vélo chez moi, puis je suis allée au sanctuaire juste à côté. J'y ai mangé des aburi-mochi au soleil, en dégustant le thé. Ça m'a fait du bien et j'ai pu obtenir une deuxième calligraphie. :)
27 avril 2010
23 avril 2010
Traverser la montagne
Avant de commencer la fin de semaine, un petit courriel du Japon, alors que je mange des amandes enrobées de chocolat de la marque Meiji. Délicieux (hé hé!)
La dernière fois, je vous ai parlé des appétissants plats japonais. Je fais beaucoup d'expérimentations lors de ce voyage, car je cuisine très peu chez la dame où j'habite, même si j'ai accès à la cuisine. Ce qui m'en empêche? La peur d'y mettre le feu (les ronds de la cuisinière sont au gaz), le malaise de ne pas être dans ma cuisine, le peu de place pour couper les légumes et préparer les aliments…
Pourtant, il faut bien que je me nourrisse! Alors, après le déjeuner (toast, fruits et parfois yogourt) que je mange ici, je sors souvent à l'extérieur pour dîner. En visitant ces fameux temples, sur le chemin d'une entrevue ou simplement avec une amie. J'en profite pour tester différents types de cuisine japonaise.
En revenant le soir, j'ai souvent tellement bien mangé au dîner que je m'offre un souper plus léger. C'est-à-dire soit un "comme-d'habitude" (fruits, légumes, fromage, grignotines pas santé et chocolat), soit un plat de nouilles instantané type ramen ou du spaghetti (je les prépare au micro-ondes et j'ai trouvé une excellente sauce pesto qui s'appelle "basilic" ici). Ça fait presque un mois que je vis ainsi.
Cette dernière semaine, un type de cerisiers est toujours admirable: le "yae-zakura", celui dont je vous ai parlé, où les fleurs ont plus de cinq pétales. Ça peut aller jusqu'à cent pétales pour une seule fleur!!! Je vous laisse regarder ce que ça peut donner, c'est assez magique.
Plusieurs me demandent ce qu'il advient de mes entrevues. Je viens de terminer la septième aujourd'hui!!! Je ne vous en parle pas beaucoup, car je garantis la confidentialité aux gens que je rencontre. Étant donné que c'est la première fois que je fais ce type de recherche, je ne veux pas en dire trop et risquer de me faire retirer une des entrevues parce qu'on pourrait reconnaître la personne. Alors, vous saurez tout (ce que je peux dire) lors de la remise de ma maîtrise (l'an prochain!) :) Mais jusqu'à présent, les personnes rencontrées sont extrêmement gentilles, collaboratrices et surtout intéressantes!
Je fais également de nouvelles rencontres grâce à une affiche "échange" que j'ai placé dans un centre pour étrangers. Dimanche, je sortais avec une Japonaise que je rencontrais pour la première fois. Nous sommes allés marcher près d'ici, au temple Daitoku-ji, magnifique et si apaisant. Puis elle m'a fait découvrir une montagne juste à côté où on peut voir presque toute la ville de Kyoto!!! Finalement, nous sommes allés ensemble dans un temple dédié à Enma-sama, le juge suprême des Enfers. Des gens chantaient des prières effrayantes face à une immense statut d'un homme la bouche ouverte, les yeux brillants de colère… Je vous jure que ça vous donne le goût de ne faire que du bien dans sa vie!!!
Mardi, je revoyais une amie et elle m'a amené dans un temple où on pouvait admirer deux dragons peints au plafond. Cette toile a été peinte dernièrement, mais quelle image, n'est-ce pas?
Hier, je suis également sortie sous la pluie avec une autre amie. Nous sommes allées au musée de Kyoto pour voir une exposition de la relève en art moderne. J'étais étonnée. Alors que ma compréhension (et donc mon appréciation) de l'art moderne est généralement limitée (ce que je regrette), j'ai été touchée par ce que j'ai vu là-bas. Des toiles utilisant le tissu, la céramique, le bronze, le cuir, des sculptures faites de laque… Certaines pièces étaient vraiment superbes. Tout était en japonais, alors je remercie mon amie de m'avoir traduit certains titres, car ils ajoutaient au plaisir de la visite.
Ensuite, nous sommes allés visiter un café-chocolaterie qui s'appelle Nama-Chocolat Kyoto. J'ai constaté avec surprise que j'avais déjà visité cet endroit avec Philippe, quatre ans auparavant. Je me souvenais très bien du gentil chien et du chat vautré dans la chaleur…! Et bien sûr, des excellents chocolats!
Finalement aujourd'hui, je suis allée à Otsu, de l'autre côté des montagnes de l'est. Je suis donc entrée dans une autre préfecture (à Kyoto, je suis dans la préfecture de Kyoto-fu, alors que la ville de Otsu est dans Shiga-ken). C'est une belle expérience de prendre le train JR à la gare centrale de Kyoto et de se diriger droit sur les montagnes… Et paf! tout à coup, vous entrez dans un très long tunnel pour traverser la chaîne. Les oreilles se bouchent et on ressort de l'autre côté…
Là-bas, on peut admirer le plus grand lac du Japon, le lac Biwa. Mais je vous en reparlerai puisque je compte y retourner dimanche pour y faire une croisière. C'était trop beau…
Je vous souhaite une merveilleuse fin de semaine...
La dernière fois, je vous ai parlé des appétissants plats japonais. Je fais beaucoup d'expérimentations lors de ce voyage, car je cuisine très peu chez la dame où j'habite, même si j'ai accès à la cuisine. Ce qui m'en empêche? La peur d'y mettre le feu (les ronds de la cuisinière sont au gaz), le malaise de ne pas être dans ma cuisine, le peu de place pour couper les légumes et préparer les aliments…
Pourtant, il faut bien que je me nourrisse! Alors, après le déjeuner (toast, fruits et parfois yogourt) que je mange ici, je sors souvent à l'extérieur pour dîner. En visitant ces fameux temples, sur le chemin d'une entrevue ou simplement avec une amie. J'en profite pour tester différents types de cuisine japonaise.
En revenant le soir, j'ai souvent tellement bien mangé au dîner que je m'offre un souper plus léger. C'est-à-dire soit un "comme-d'habitude" (fruits, légumes, fromage, grignotines pas santé et chocolat), soit un plat de nouilles instantané type ramen ou du spaghetti (je les prépare au micro-ondes et j'ai trouvé une excellente sauce pesto qui s'appelle "basilic" ici). Ça fait presque un mois que je vis ainsi.
Cette dernière semaine, un type de cerisiers est toujours admirable: le "yae-zakura", celui dont je vous ai parlé, où les fleurs ont plus de cinq pétales. Ça peut aller jusqu'à cent pétales pour une seule fleur!!! Je vous laisse regarder ce que ça peut donner, c'est assez magique.
Plusieurs me demandent ce qu'il advient de mes entrevues. Je viens de terminer la septième aujourd'hui!!! Je ne vous en parle pas beaucoup, car je garantis la confidentialité aux gens que je rencontre. Étant donné que c'est la première fois que je fais ce type de recherche, je ne veux pas en dire trop et risquer de me faire retirer une des entrevues parce qu'on pourrait reconnaître la personne. Alors, vous saurez tout (ce que je peux dire) lors de la remise de ma maîtrise (l'an prochain!) :) Mais jusqu'à présent, les personnes rencontrées sont extrêmement gentilles, collaboratrices et surtout intéressantes!
Je fais également de nouvelles rencontres grâce à une affiche "échange" que j'ai placé dans un centre pour étrangers. Dimanche, je sortais avec une Japonaise que je rencontrais pour la première fois. Nous sommes allés marcher près d'ici, au temple Daitoku-ji, magnifique et si apaisant. Puis elle m'a fait découvrir une montagne juste à côté où on peut voir presque toute la ville de Kyoto!!! Finalement, nous sommes allés ensemble dans un temple dédié à Enma-sama, le juge suprême des Enfers. Des gens chantaient des prières effrayantes face à une immense statut d'un homme la bouche ouverte, les yeux brillants de colère… Je vous jure que ça vous donne le goût de ne faire que du bien dans sa vie!!!
Mardi, je revoyais une amie et elle m'a amené dans un temple où on pouvait admirer deux dragons peints au plafond. Cette toile a été peinte dernièrement, mais quelle image, n'est-ce pas?
Hier, je suis également sortie sous la pluie avec une autre amie. Nous sommes allées au musée de Kyoto pour voir une exposition de la relève en art moderne. J'étais étonnée. Alors que ma compréhension (et donc mon appréciation) de l'art moderne est généralement limitée (ce que je regrette), j'ai été touchée par ce que j'ai vu là-bas. Des toiles utilisant le tissu, la céramique, le bronze, le cuir, des sculptures faites de laque… Certaines pièces étaient vraiment superbes. Tout était en japonais, alors je remercie mon amie de m'avoir traduit certains titres, car ils ajoutaient au plaisir de la visite.
Ensuite, nous sommes allés visiter un café-chocolaterie qui s'appelle Nama-Chocolat Kyoto. J'ai constaté avec surprise que j'avais déjà visité cet endroit avec Philippe, quatre ans auparavant. Je me souvenais très bien du gentil chien et du chat vautré dans la chaleur…! Et bien sûr, des excellents chocolats!
Finalement aujourd'hui, je suis allée à Otsu, de l'autre côté des montagnes de l'est. Je suis donc entrée dans une autre préfecture (à Kyoto, je suis dans la préfecture de Kyoto-fu, alors que la ville de Otsu est dans Shiga-ken). C'est une belle expérience de prendre le train JR à la gare centrale de Kyoto et de se diriger droit sur les montagnes… Et paf! tout à coup, vous entrez dans un très long tunnel pour traverser la chaîne. Les oreilles se bouchent et on ressort de l'autre côté…
Là-bas, on peut admirer le plus grand lac du Japon, le lac Biwa. Mais je vous en reparlerai puisque je compte y retourner dimanche pour y faire une croisière. C'était trop beau…
Je vous souhaite une merveilleuse fin de semaine...
20 avril 2010
Découvertes culinaires
Après avoir découvert les KitKat au matcha, je vous emmène en découverte culinaire pour cette chronique.
Dans mon livre Passion Japon, j'ai parlé des "takoyaki", des boules de pâte dans lesquelles on met du chou et un morceau de…pieuvre!!! La dame a eu la gentillesse de m'en préparer un soir, alors j'ai pris une photo pour vous. J'étais contente, car j'aime beaucoup cela!
J'avais également parlé des "okonomiyaki" de Hiroshima. C'est une sorte de crêpe pleine de chou sur laquelle on met un oeuf. J'ai goûté celle de Kyoto dans un restaurant, mais je préfère toujours la première que j'ai mangée.
Cette semaine, je suis partie en vélo, quasiment en pèlerinage, vers Arashiyama. J'ai utilisé le même chemin que je prenais presque tous les jours pour aller travailler. Je suis passée devant mon petit appartement du temps… Souvenirs, souvenirs… Et puis, je me suis ramenée du tofu que j'ai mangé avec un peu de sauce soya… Tellement délicieux…
Les breuvages maintenant… J'ai goûté pour vous le "Calpis Water", un liquide blanc où il y a un peu de lait en poudre, mais qui goûte surtout l'eau sucrée. Le goût est très léger. Assez rafraîchissant. J'étais surprise d'apprendre que ça existe depuis les années 20.
Ensuite, j'ai également testé une boisson au yuzu et miel, faite par Coca-Cola. Très ordinaire à mon avis, beaucoup trop sucrée! Qu'est-ce qu'un yuzu? Cela ressemble à une orange surette.
Finalement, c'est avec plaisir que je me suis achetée une bouteille de Pocari Sweat. Je connaissais déjà cette boisson désaltérante, l'équivalent de notre Gatorade. Cependant, le nom est un peu bizarre, non? À quoi peut ressembler un Pocari? Je ne peux m'empêcher de voir des petits poussins alignés dans une usine où on les fait courir pour recueillir leur sueur dans un petit bac…!
Au Imamiya-jinja, juste à côté, on sert des "Aburi-mochi". Je suis allée goûter, après une promenade en vélo. J'aime déjà beaucoup les "mochi", une pâte de riz qui me fait penser à la pâte de tarte que je volais à ma maman quand j'étais plus jeune!!! (^_^) Les "aburi-mochi" sont des mochi cuits sur un bâton de bambou, puis recouvert d'une sauce sucrée qui rappelle le lait Eagle Brand. J'ai adoré!!! J'y retournerai sûrement!!!
Aujourd'hui, j'ai revu une amie à qui j'enseignais le français. Elle m'a amenée diner dans un restaurant spécialisé en mets de Kyoto, sur le bord de la rivière Kamogawa. Comme vous pouvez le voir sur la photo, c'était très diversifié. Différents poissons, un peu de viande, une omelette, du riz assaisonné à la prune surette (umeboshi), une aubergine sucrée au miso (nasu dengaku), du poisson sashimi… Et quelle présentation!
Elle m'a ensuite amenée manger de la crème glacée (je suis gâtée, je sais!!!) Trois boules: une au kinako (poudre de soya grillée), au matcha et au café. Sur le dessus une cerise, des framboises, puis trois boules de "mochi", des bleuets dans un yogourt… Délicieux bien sûr! J'étais comblée! (^_^)
Voilà des délices pour le palais. Ça surprend toujours les Japonais quand je leur avoue aimer les "mochi" ou la pieuvre. Mais ça fait aussi partie de l'adaptation d'aimer la nourriture du pays, non?
Finalement, un grand merci à tout ceux qui ont répondu à mon appel de propositions pour nos activités-nature. Voici les réponses:
- En février, c'est le Carnaval de Québec et la Fête des Neiges à Montréal
- Au printemps, il y a la cabane à sucre
- En mai, c'est le festival des tulipes à Ottawa
- En juin, c'est le festival des lilas à Cap-à-l'Aigle
- En août, il y a les épluchettes de blé d'Inde
- En automne, il faut absolument aller voir les arbres, au festival des couleurs, dans la montagne, dans le parc!
- C'est également le bon moment pour une cueillette familiale de pommes!
Ça donne le goût de faire tout cela, non?
Dans mon livre Passion Japon, j'ai parlé des "takoyaki", des boules de pâte dans lesquelles on met du chou et un morceau de…pieuvre!!! La dame a eu la gentillesse de m'en préparer un soir, alors j'ai pris une photo pour vous. J'étais contente, car j'aime beaucoup cela!
J'avais également parlé des "okonomiyaki" de Hiroshima. C'est une sorte de crêpe pleine de chou sur laquelle on met un oeuf. J'ai goûté celle de Kyoto dans un restaurant, mais je préfère toujours la première que j'ai mangée.
Cette semaine, je suis partie en vélo, quasiment en pèlerinage, vers Arashiyama. J'ai utilisé le même chemin que je prenais presque tous les jours pour aller travailler. Je suis passée devant mon petit appartement du temps… Souvenirs, souvenirs… Et puis, je me suis ramenée du tofu que j'ai mangé avec un peu de sauce soya… Tellement délicieux…
Les breuvages maintenant… J'ai goûté pour vous le "Calpis Water", un liquide blanc où il y a un peu de lait en poudre, mais qui goûte surtout l'eau sucrée. Le goût est très léger. Assez rafraîchissant. J'étais surprise d'apprendre que ça existe depuis les années 20.
Ensuite, j'ai également testé une boisson au yuzu et miel, faite par Coca-Cola. Très ordinaire à mon avis, beaucoup trop sucrée! Qu'est-ce qu'un yuzu? Cela ressemble à une orange surette.
Finalement, c'est avec plaisir que je me suis achetée une bouteille de Pocari Sweat. Je connaissais déjà cette boisson désaltérante, l'équivalent de notre Gatorade. Cependant, le nom est un peu bizarre, non? À quoi peut ressembler un Pocari? Je ne peux m'empêcher de voir des petits poussins alignés dans une usine où on les fait courir pour recueillir leur sueur dans un petit bac…!
Au Imamiya-jinja, juste à côté, on sert des "Aburi-mochi". Je suis allée goûter, après une promenade en vélo. J'aime déjà beaucoup les "mochi", une pâte de riz qui me fait penser à la pâte de tarte que je volais à ma maman quand j'étais plus jeune!!! (^_^) Les "aburi-mochi" sont des mochi cuits sur un bâton de bambou, puis recouvert d'une sauce sucrée qui rappelle le lait Eagle Brand. J'ai adoré!!! J'y retournerai sûrement!!!
Aujourd'hui, j'ai revu une amie à qui j'enseignais le français. Elle m'a amenée diner dans un restaurant spécialisé en mets de Kyoto, sur le bord de la rivière Kamogawa. Comme vous pouvez le voir sur la photo, c'était très diversifié. Différents poissons, un peu de viande, une omelette, du riz assaisonné à la prune surette (umeboshi), une aubergine sucrée au miso (nasu dengaku), du poisson sashimi… Et quelle présentation!
Elle m'a ensuite amenée manger de la crème glacée (je suis gâtée, je sais!!!) Trois boules: une au kinako (poudre de soya grillée), au matcha et au café. Sur le dessus une cerise, des framboises, puis trois boules de "mochi", des bleuets dans un yogourt… Délicieux bien sûr! J'étais comblée! (^_^)
Voilà des délices pour le palais. Ça surprend toujours les Japonais quand je leur avoue aimer les "mochi" ou la pieuvre. Mais ça fait aussi partie de l'adaptation d'aimer la nourriture du pays, non?
Finalement, un grand merci à tout ceux qui ont répondu à mon appel de propositions pour nos activités-nature. Voici les réponses:
- En février, c'est le Carnaval de Québec et la Fête des Neiges à Montréal
- Au printemps, il y a la cabane à sucre
- En mai, c'est le festival des tulipes à Ottawa
- En juin, c'est le festival des lilas à Cap-à-l'Aigle
- En août, il y a les épluchettes de blé d'Inde
- En automne, il faut absolument aller voir les arbres, au festival des couleurs, dans la montagne, dans le parc!
- C'est également le bon moment pour une cueillette familiale de pommes!
Ça donne le goût de faire tout cela, non?
19 avril 2010
Le printemps à Kyoto (vidéo)
La qualité des images et du vidéo est très ordinaire, je ne sais pas pourquoi, le fichier original est beaucoup plus beau... J'en suis encore à mes premiers essais avec les montages vidéos, veuillez me pardonner. Mais pour ceux que le printemps à Kyoto intéresse:
15 avril 2010
Là où vos rêves deviennent réalité
Un temple où les rêves deviennent réalité… Depuis plus de mille ans, tout près de l'appartement où je loge, se trouve le Imamiya-jinja, un sanctuaire shintô reconnu pour réaliser les voeux… Vous devinez que les jeunes filles le visitent beaucoup et que les petites plaquettes où l'on inscrit les voeux sont nombreuses! On n'hésite pas à y dessiner des personnages de dessin animé (dans la majorité des cas ici, on retrouve K-ON!). J'ai moi aussi inscrit mes souhaits en français sur un de ces petits morceaux de bois. Et vous, quels voeux aimeriez-vous y souhaiter?
Hier, le temps était couvert et le vent frais. La saison des cerisiers est terminée et pourtant je suis allée visiter avec une amie le Ninna-ji pour voir les "Yaé-zakura". Cette variété un peu plus tardive possède des fleurs plus grandes et souvent plus de cinq pétales (20, 30…). Au contraire des autres cerisiers que j'ai vus, l'odeur est également présente et très enivrante. La couleur peut également être différente, les fleurs variant du blanc, au jaune pâle au rose. Également, j'ai croisé mes premières tsutsuji (azalées) en version mauve... Beau contraste...
Le jardin du Ninna-ji est donc absolument magnifique, vous le devinez. Une amie me disait que le paradis devait ressembler à cela, un endroit où les fleurs sont partout… C'est une belle vision, n'est-ce pas?
On m'a demandé si on avait au Québec une tradition comme cela: sortir voir les fleurs en famille et manger sous les arbres chargées de pétales. Une tradition pour admirer la nature… Un Japonais près de qui je prenais des photos m'a montré sur son cellulaire le même endroit en fleurs, photographié deux ans auparavant. L'enthousiasme pour la floraison des sakura est admirable au Japon.
Je sollicite votre aide. Il me semble qu'il n'y aucune "fête" ou "festival" qui se consacre à cela. Qui organise un voyage spécial pour profiter de la première neige? Les pique-nique sous les feuilles d'automne ne sont pas si nombreux. À part se mettre en short quand le temps devient plus chaud au printemps, disons que notre frénésie en harmonie avec la nature est limitée, non?
Hier, le temps était couvert et le vent frais. La saison des cerisiers est terminée et pourtant je suis allée visiter avec une amie le Ninna-ji pour voir les "Yaé-zakura". Cette variété un peu plus tardive possède des fleurs plus grandes et souvent plus de cinq pétales (20, 30…). Au contraire des autres cerisiers que j'ai vus, l'odeur est également présente et très enivrante. La couleur peut également être différente, les fleurs variant du blanc, au jaune pâle au rose. Également, j'ai croisé mes premières tsutsuji (azalées) en version mauve... Beau contraste...
Le jardin du Ninna-ji est donc absolument magnifique, vous le devinez. Une amie me disait que le paradis devait ressembler à cela, un endroit où les fleurs sont partout… C'est une belle vision, n'est-ce pas?
On m'a demandé si on avait au Québec une tradition comme cela: sortir voir les fleurs en famille et manger sous les arbres chargées de pétales. Une tradition pour admirer la nature… Un Japonais près de qui je prenais des photos m'a montré sur son cellulaire le même endroit en fleurs, photographié deux ans auparavant. L'enthousiasme pour la floraison des sakura est admirable au Japon.
Je sollicite votre aide. Il me semble qu'il n'y aucune "fête" ou "festival" qui se consacre à cela. Qui organise un voyage spécial pour profiter de la première neige? Les pique-nique sous les feuilles d'automne ne sont pas si nombreux. À part se mettre en short quand le temps devient plus chaud au printemps, disons que notre frénésie en harmonie avec la nature est limitée, non?
12 avril 2010
Fonds d'écran printaniers, Japon
J'y travaille depuis quelques jours et le travail a porté fruit: voici les fonds d'écrans printaniers de mon voyage 2010 au Japon! J'ai créé une nouvelle page pour présenter ces images et j'ai relégué mes vieilles images 2006 à la page 2. Comme toujours, je vous propose les fonds en deux formats: "écran normal" est le traditionnel fond d'écran (1280X960), tandis que le "format large" est ce qui est de plus en plus utilisé (1920X1080). Amusez-vous bien à flâner dans ces clichés japonais...
11 avril 2010
Varia à Kyoto
Saviez-vous que "varia" est un anglicisme? En fait, c'est un mot latin adopté par la langue anglaise qui s'est glissé dans notre français… Mais c'est un mot si beau… Il commence par un "V" (un son si doux) et se termine par un "A" (très romantique, non?). Alors, j'utiliserai "varia" dans cette chronique pour vous jaser de ma semaine à Kyoto.
Depuis mon arrivée, la température est magnifique (autour des 15-20 degrés), le soleil est souvent au rendez-vous et je suis arrivée dans la saison des cerisiers. C'est pourquoi j'ai passé chaque après-midi à renouer avec les beautés de cette ville millénaire.
Lundi, sortie à Kyoto Station pour placer une annonce au Centre préfectoral des touristes (9e étage du JR Isetan, un gigantesque centre commercial). J'ai placé une annonce pour faire des échanges puis j'ai visité les boutiques pour faire l'achat d'une théière et de deux tasses pour me sentir chez-moi (je suis une fan du thé vert de Kyoto, vous êtes surpris?).
Mardi, repas de tonkatsu (porc pané) dans un restaurant avant de marcher sur les rives de la rivière Kamogawa (Est de Kyoto) sous les cerisiers dont les pétales commençaient à fuir dans le vent. Puis je passe à ma boutique de thé préférée où l'on me reconnait parce que j'avais acheté à peu près quinze pochettes avant de quitter le Japon! On m'invite à la cueillette du thé nouveau, au début mai. Je prends l'annonce et je vous en reparle si j'y passe.
Mercredi, je passe à l'ouest pour prendre la ligne de train Keifuku, réputée pour ses deux mignons wagons qui circulent sous les cerisiers. Le terminus est à Arashiyama et j'ai renoué avec émotion (et quelques achats) avec le lieu où nous avons habité pendant un an. La "montagne de la tempête" portait bien son nom cette fois, il faisait nuageux en début d'après-midi et les touristes étaient relativement peu nombreux. Mais juste avant mon départ, le soleil s'est glissé entre les nuage et le paysage est devenu extraordinaire…
Jeudi, je profite encore de la rivière Kamogawa pour me rendre à la station de train et, comme plusieurs touristes étrangers, j'ai visité Gion et le Kiyomizu-dera. La dernière fois, j'avais vu ce temple la nuit, je voulais également le voir de jour. J'en profite pour déguster ma première crème glacée au matcha (thé vert en poudre) et prendre des photos de fausse maiko (modèle qui pose pour des cartes postales). Finalement, je me suis aussi fondue dans la foule de la rue moderne très commerciale Shijo-dori.
Vendredi, je suis allée à la Fondation internationale de la ville de Kyoto, un lieu à visiter pour toute personne qui veut habiter cette ville. C'est là que nous avions trouvé notre appartement la dernière fois, que nous avons eu nos premiers cours gratuits de japonais, que j'ai trouvé l'annonce pour ce "homestay"… Un endroit très bien où j'ai placé une annonce pour ma recherche.
Samedi, deuxième o-hanami, cette fois invitée par l'école d'anglais où je travaillais. C'est la première fois que je revoyais des gens que je connaissais. J'étais particulièrement heureuse de revoir les enfants à qui j'ai enseigné.
Aujourd'hui dimanche, je suis retournée à la Fondation internationale pour réaliser ma première entrevue avec une amie que je revoyais pour la première fois aussi. Ça y est, c'est vraiment commencé!
Je suis contente d'avoir pris la première semaine pour revoir la ville, profiter des cerisiers et de mes souvenirs. Je réalise que c'est très différent de revenir à Kyoto plutôt que d'être ici pour la première fois. Je choisis différemment les lieux que je veux voir ou revoir. Je sais ce que je veux acheter. Je connais les places où me rendre pour voir telle ou telle chose. C'est un contact tout à fait différent et c'est très agréable. C'est comme si la ville n'était pas entièrement nouvelle, comme si j'y retrouvais quelque chose de familier. Pour une ville qui a plus de 1200 ans, elle n'a pas beaucoup changé en trois ans, vous le devinez…
Depuis mon arrivée, la température est magnifique (autour des 15-20 degrés), le soleil est souvent au rendez-vous et je suis arrivée dans la saison des cerisiers. C'est pourquoi j'ai passé chaque après-midi à renouer avec les beautés de cette ville millénaire.
Lundi, sortie à Kyoto Station pour placer une annonce au Centre préfectoral des touristes (9e étage du JR Isetan, un gigantesque centre commercial). J'ai placé une annonce pour faire des échanges puis j'ai visité les boutiques pour faire l'achat d'une théière et de deux tasses pour me sentir chez-moi (je suis une fan du thé vert de Kyoto, vous êtes surpris?).
Mardi, repas de tonkatsu (porc pané) dans un restaurant avant de marcher sur les rives de la rivière Kamogawa (Est de Kyoto) sous les cerisiers dont les pétales commençaient à fuir dans le vent. Puis je passe à ma boutique de thé préférée où l'on me reconnait parce que j'avais acheté à peu près quinze pochettes avant de quitter le Japon! On m'invite à la cueillette du thé nouveau, au début mai. Je prends l'annonce et je vous en reparle si j'y passe.
Mercredi, je passe à l'ouest pour prendre la ligne de train Keifuku, réputée pour ses deux mignons wagons qui circulent sous les cerisiers. Le terminus est à Arashiyama et j'ai renoué avec émotion (et quelques achats) avec le lieu où nous avons habité pendant un an. La "montagne de la tempête" portait bien son nom cette fois, il faisait nuageux en début d'après-midi et les touristes étaient relativement peu nombreux. Mais juste avant mon départ, le soleil s'est glissé entre les nuage et le paysage est devenu extraordinaire…
Jeudi, je profite encore de la rivière Kamogawa pour me rendre à la station de train et, comme plusieurs touristes étrangers, j'ai visité Gion et le Kiyomizu-dera. La dernière fois, j'avais vu ce temple la nuit, je voulais également le voir de jour. J'en profite pour déguster ma première crème glacée au matcha (thé vert en poudre) et prendre des photos de fausse maiko (modèle qui pose pour des cartes postales). Finalement, je me suis aussi fondue dans la foule de la rue moderne très commerciale Shijo-dori.
Vendredi, je suis allée à la Fondation internationale de la ville de Kyoto, un lieu à visiter pour toute personne qui veut habiter cette ville. C'est là que nous avions trouvé notre appartement la dernière fois, que nous avons eu nos premiers cours gratuits de japonais, que j'ai trouvé l'annonce pour ce "homestay"… Un endroit très bien où j'ai placé une annonce pour ma recherche.
Samedi, deuxième o-hanami, cette fois invitée par l'école d'anglais où je travaillais. C'est la première fois que je revoyais des gens que je connaissais. J'étais particulièrement heureuse de revoir les enfants à qui j'ai enseigné.
Aujourd'hui dimanche, je suis retournée à la Fondation internationale pour réaliser ma première entrevue avec une amie que je revoyais pour la première fois aussi. Ça y est, c'est vraiment commencé!
Je suis contente d'avoir pris la première semaine pour revoir la ville, profiter des cerisiers et de mes souvenirs. Je réalise que c'est très différent de revenir à Kyoto plutôt que d'être ici pour la première fois. Je choisis différemment les lieux que je veux voir ou revoir. Je sais ce que je veux acheter. Je connais les places où me rendre pour voir telle ou telle chose. C'est un contact tout à fait différent et c'est très agréable. C'est comme si la ville n'était pas entièrement nouvelle, comme si j'y retrouvais quelque chose de familier. Pour une ville qui a plus de 1200 ans, elle n'a pas beaucoup changé en trois ans, vous le devinez…
08 avril 2010
Chronique du vélo pépère au Japon
C'est avec un radieux plaisir que j'affirme aujourd'hui être une fan du vélo pépère japonais. Je sais, je sais, je viens de mettre à terre mon image techno, mais je dois l'avouer, j'ai une faiblesse pour mon vélo. Laissez-moi vous le présenter et vous vanter ses mérites. Après tout, tant de sites se consacrent au vélo haut de gamme, j'ai l'impression que le pauvre vélo pépère a perdu ses lettres de noblesse.
Cher internaute, remarque d'abord que les deux barres parallèles sont basses, mais que ce n'est pas un vélo de fille. En effet, la bicyclette japonaise ne s'embarrasse pas de telles distinctions. Les deux barres à cette hauteur permettent de débarquer du vélo pendant qu'il roule en passant la jambe par-dessus bord. C'est très pratique. Après tout, qui a eu la brillante idée de placer une barre si haute pour les garçons, qui seront justement les plus susceptibles de souffrir le martyre en tombant précisément sur cette maudite pôle très mal placée? N'est-ce pas messieurs?
Évidemment, ce vélo ne possède qu'une seule vitesse. Pourquoi en avoir quinze quand on en utilise si peu? Si la côte est trop raide, débarquez et marchez, que diable! De plus, les pneus sont multi-usages (entre nos fameux pneus de "ville" et ceux de "montagne").
Voici maintenant le siège, qui porte dignement son nom. C'est-à-dire que c'est un SIÈGE et non pas une torture pour chaque début d'été. Chez nous, qui peut s'asseoir sans grimacer après la première sortie en vélo? Pour avoir testé ce siège japonais, je peux vous dire que je fais de la bicyclette depuis six jours et que mes fesses se portent très bien. Ne soyez pas gênés, cette partie du corps est tout de même essentielle, on s'en rend compte assez vite quand elle fait mal!
Au Japon, les vélos se font rarement voler, surtout si l'on compare à notre pays (où un vélo sur Sainte-Catherine a une espérance de vie très limitée). C'est pourquoi le cadenas est intégré et ne fait que barrer la roue arrière en l'empêchant de tourner. C'est efficace contre les petits comiques qui veulent prendre un vélo rapidement, mais ça ne tiendrait pas deux secondes contre des gens sérieux. Heureusement, les voleurs dévoués ne sont pas nombreux.
Le trépied sur le côté comme chez nous existe, mais j'ai choisi la version qui tient le vélo bien droit. Comme vous le remarquez, c'est très efficace et cela évite le balancement de la bicyclette lorsqu'elle est stationnée.
Aujourd'hui, j'ai remarqué la chaîne couverte. Étant donné l'unique vitesse, la chaîne débarque rarement (jamais?). Je me suis souvenue de ces pantalons que j'ai salis avec l'huile de mes chaînes et j'ai béni le génie qui avait pensé m'épargner ce souci au Japon.
Et maintenant, l'invention du siècle: ce que j'ai appelé la "lampe dynamo photosensible"! C'est-à-dire une lampe qui s'allume automatiquement quand la lumière baisse (soir, nuit) et qui fonctionne grâce à votre énergie qui pédale! Depuis mon dernier séjour ici, ils l'ont beaucoup amélioré et on ne la sent même plus dans les jambes!
Je parlerai peu du panier, grand et stable, qui permet de mettre un sac à mains et un immense sac d'épicerie très lourd (affirmation testée).
Finalement, vous ne serez pas surpris de noter qu'une sonnette est également incluse. Essentielle lors de vos déplacements, elle permet d'avertir les piétons de votre présence ou de leur dire "gentiment" de vous faire place. Les freins grinçants à cause de l'humidité peuvent également être utilisés à cet usage (parfois plus efficacement!) À noter que la sonnette est également une accroche utile pour un autre sac d'épicerie, au cas où… (affirmation testée plusieurs fois)
AVIS AUX PIÉTONS ÉTRANGERS: veuillez noter qu'au Japon, les autos circulent à gauche comme en Angleterre. Soyez vigilants sur le trottoir, car les cyclistes qui y roulent et les piétons japonais utiliseront également la gauche… Intégrer rapidement cette différence, c'est éviter beaucoup d'accidents (affirmation malheureusement testée). (^_^)
Tout ça pour 100 dollars, une assurance-qualité d'un an (retour à la quincaillerie pour réparation s'il y a un problème) et enregistrement en cas de vol. Qui est prenant?
Alors, à partir de maintenant, appelez-moi mémère, mais je siègerai toujours joyeusement sur ma bicyclette japonaise demain!
Cher internaute, remarque d'abord que les deux barres parallèles sont basses, mais que ce n'est pas un vélo de fille. En effet, la bicyclette japonaise ne s'embarrasse pas de telles distinctions. Les deux barres à cette hauteur permettent de débarquer du vélo pendant qu'il roule en passant la jambe par-dessus bord. C'est très pratique. Après tout, qui a eu la brillante idée de placer une barre si haute pour les garçons, qui seront justement les plus susceptibles de souffrir le martyre en tombant précisément sur cette maudite pôle très mal placée? N'est-ce pas messieurs?
Évidemment, ce vélo ne possède qu'une seule vitesse. Pourquoi en avoir quinze quand on en utilise si peu? Si la côte est trop raide, débarquez et marchez, que diable! De plus, les pneus sont multi-usages (entre nos fameux pneus de "ville" et ceux de "montagne").
Voici maintenant le siège, qui porte dignement son nom. C'est-à-dire que c'est un SIÈGE et non pas une torture pour chaque début d'été. Chez nous, qui peut s'asseoir sans grimacer après la première sortie en vélo? Pour avoir testé ce siège japonais, je peux vous dire que je fais de la bicyclette depuis six jours et que mes fesses se portent très bien. Ne soyez pas gênés, cette partie du corps est tout de même essentielle, on s'en rend compte assez vite quand elle fait mal!
Au Japon, les vélos se font rarement voler, surtout si l'on compare à notre pays (où un vélo sur Sainte-Catherine a une espérance de vie très limitée). C'est pourquoi le cadenas est intégré et ne fait que barrer la roue arrière en l'empêchant de tourner. C'est efficace contre les petits comiques qui veulent prendre un vélo rapidement, mais ça ne tiendrait pas deux secondes contre des gens sérieux. Heureusement, les voleurs dévoués ne sont pas nombreux.
Le trépied sur le côté comme chez nous existe, mais j'ai choisi la version qui tient le vélo bien droit. Comme vous le remarquez, c'est très efficace et cela évite le balancement de la bicyclette lorsqu'elle est stationnée.
Aujourd'hui, j'ai remarqué la chaîne couverte. Étant donné l'unique vitesse, la chaîne débarque rarement (jamais?). Je me suis souvenue de ces pantalons que j'ai salis avec l'huile de mes chaînes et j'ai béni le génie qui avait pensé m'épargner ce souci au Japon.
Et maintenant, l'invention du siècle: ce que j'ai appelé la "lampe dynamo photosensible"! C'est-à-dire une lampe qui s'allume automatiquement quand la lumière baisse (soir, nuit) et qui fonctionne grâce à votre énergie qui pédale! Depuis mon dernier séjour ici, ils l'ont beaucoup amélioré et on ne la sent même plus dans les jambes!
Je parlerai peu du panier, grand et stable, qui permet de mettre un sac à mains et un immense sac d'épicerie très lourd (affirmation testée).
Finalement, vous ne serez pas surpris de noter qu'une sonnette est également incluse. Essentielle lors de vos déplacements, elle permet d'avertir les piétons de votre présence ou de leur dire "gentiment" de vous faire place. Les freins grinçants à cause de l'humidité peuvent également être utilisés à cet usage (parfois plus efficacement!) À noter que la sonnette est également une accroche utile pour un autre sac d'épicerie, au cas où… (affirmation testée plusieurs fois)
AVIS AUX PIÉTONS ÉTRANGERS: veuillez noter qu'au Japon, les autos circulent à gauche comme en Angleterre. Soyez vigilants sur le trottoir, car les cyclistes qui y roulent et les piétons japonais utiliseront également la gauche… Intégrer rapidement cette différence, c'est éviter beaucoup d'accidents (affirmation malheureusement testée). (^_^)
Tout ça pour 100 dollars, une assurance-qualité d'un an (retour à la quincaillerie pour réparation s'il y a un problème) et enregistrement en cas de vol. Qui est prenant?
Alors, à partir de maintenant, appelez-moi mémère, mais je siègerai toujours joyeusement sur ma bicyclette japonaise demain!
07 avril 2010
Vidéo pour comprendre le Japon
Voici un vidéo sur les shinkansen… Je n'ai pas placé de musique pour vous permettre d'entendre… rien!
Et les sakura que j'admire tous les jours:
Et les sakura que j'admire tous les jours:
05 avril 2010
Particularités japonaises
Dès que je sors, je vois les hautes montagnes de l'est qui dominent le bout de ma rue. Le soleil réchauffe ma peau et m'oblige à sortir mes lunettes fumées. Les fleurs de cerisiers parsèment mon parcours et les contrastes des couleurs sont magnifiques. La température est très bien, puisqu'il fait soleil et à peu près 18-20 degrés le jour. Je remarque encore une fois que les Japonais ne réagissent pas de la même façon aux degrés. Alors que je me découvre et me mets en t-shirt, ils restent habillés comme lorsqu'il fait plus frais: jupe, petits souliers et manteau léger… Contradiction!
Je suis bel et bien allée au o-hanami du professeur de l'université de Kyoto. J'y ai rencontré certains de ses étudiants (oshiego) et des amis collègues. Au fil de l'après-midi, les gens s'ajoutaient à notre groupe et ils apportaient tous des omiyage (cadeaux) alimentaires. Nous avons donc mangé toutes sortes de choses: gaufrettes à la crème de chocolat, roulés à la crème fouettée, petit gâteau fourré à la gelée de bananes, riz avec saumon fumé… Et le professeur avait aussi apporté trois bouteilles qui ont fait la joie des gens rassemblés. Nous étions tous très étonnés de ces boissons que je vous présente sur cette photo…
À gauche, le soda aux carottes. Nous étions sceptiques, mais c'est celui qui nous semblait le moins bizarre, alors nous avons commencé par celui-là. Texture étrange qui laisse des traces orange sur le verre de plastique, mais qui se résume à un goût de soda sucré. Ça va.
À droite, le soda au cari! Sa couleur jaune fluo nous semblait peu appétissante, mais l'odeur était bel et bien celle du cari… Cependant, le goût était décevant, car ça goûtait surtout le sucre.
Finalement, au centre, boisson au vinaigre de fruits…! Nous l'avions gardé pour la fin, car tout le monde était hésitant… En effet, c'était bizarre. Un mélange de sirop d'érable et de sirop pour la toux…
Aucun de ces étranges mélanges n'a gagné notre coeur, mais nous avons beaucoup ri en les essayant!
Pendant le o-hanami (où je suis restée près de quatre heures), on a parlé de la folie des métros à Tokyo (eh oui! les gens de Kyoto trouvent ça fou, eux aussi!), chacun a fait sa présentation en parlant de ce qu'il faisait, de ce qu'il aimait pour se faire connaître des autres et on a eu bien du plaisir. On a pris des photos et je suis partie quand les garçons ont commencé à parler de filles (nous étions en minorité, deux filles sur un groupe de 9-10 personnes). Vous voyez, ça ressemble beaucoup à chez nous!
Je vous décris un peu mieux le lieu dans lequel je loge. La dame habite au rez-de-chaussée d'un bloc assez récent. L'appartement est assez petit selon nos perceptions, mais il est grand pour un Japonais. En effet, il compte cinq pièces (chambre, petit entrepôt, cuisinette, salle à manger et salon où je loge) en plus d'une salle d'eau et d'une toilette séparée. Le salon, devenue ma chambre grâce à ses portes coulissantes, est la seule pièce à tatamis (qui sont de plus en plus rares au Japon). C'est grand pour une personne seule. La dame m'a prêté un petit chauffage à l'huile, alors c'est maintenant bien chauffé. J'ai une porte-patio qui ouvre à l'est, c'est très éclairé. Mon futon est très confortable et je dors très bien. Tout ça me coûte environ 650 dollars par mois, déjeuner compris.
Quand j'ai parlé du système de toilette, on m'a demandé une photo, en voici donc une. Pourquoi est-ce si particulier? D'abord, parce que la dame possède une toilette ultraperfectionnée, avec bol chauffant, télécommande pour contrôler le bidet intégré (AHHHH! C'est froid! Ne plus jamais utiliser ce piton!!!) et séchage. Ensuite, parce que, comme plusieurs toilettes japonaises, l'entrée de l'eau dans le réservoir est à l'extérieur, au-dessus de la toilette. Ce qui vous permet de vous laver les mains quand vous avez tiré la chasse, ce que je trouve très intelligent.
Je commence à prendre mes aises, c'est-à-dire que je suis passée à l'épicerie, que je me suis procurée une théière, une tasse et du thé (essentiels pour ma santé psychologique!) La dame m'a conseillé un thé aux nouilles soba… C'est très bon!
Je suis bel et bien allée au o-hanami du professeur de l'université de Kyoto. J'y ai rencontré certains de ses étudiants (oshiego) et des amis collègues. Au fil de l'après-midi, les gens s'ajoutaient à notre groupe et ils apportaient tous des omiyage (cadeaux) alimentaires. Nous avons donc mangé toutes sortes de choses: gaufrettes à la crème de chocolat, roulés à la crème fouettée, petit gâteau fourré à la gelée de bananes, riz avec saumon fumé… Et le professeur avait aussi apporté trois bouteilles qui ont fait la joie des gens rassemblés. Nous étions tous très étonnés de ces boissons que je vous présente sur cette photo…
À gauche, le soda aux carottes. Nous étions sceptiques, mais c'est celui qui nous semblait le moins bizarre, alors nous avons commencé par celui-là. Texture étrange qui laisse des traces orange sur le verre de plastique, mais qui se résume à un goût de soda sucré. Ça va.
À droite, le soda au cari! Sa couleur jaune fluo nous semblait peu appétissante, mais l'odeur était bel et bien celle du cari… Cependant, le goût était décevant, car ça goûtait surtout le sucre.
Finalement, au centre, boisson au vinaigre de fruits…! Nous l'avions gardé pour la fin, car tout le monde était hésitant… En effet, c'était bizarre. Un mélange de sirop d'érable et de sirop pour la toux…
Aucun de ces étranges mélanges n'a gagné notre coeur, mais nous avons beaucoup ri en les essayant!
Pendant le o-hanami (où je suis restée près de quatre heures), on a parlé de la folie des métros à Tokyo (eh oui! les gens de Kyoto trouvent ça fou, eux aussi!), chacun a fait sa présentation en parlant de ce qu'il faisait, de ce qu'il aimait pour se faire connaître des autres et on a eu bien du plaisir. On a pris des photos et je suis partie quand les garçons ont commencé à parler de filles (nous étions en minorité, deux filles sur un groupe de 9-10 personnes). Vous voyez, ça ressemble beaucoup à chez nous!
Je vous décris un peu mieux le lieu dans lequel je loge. La dame habite au rez-de-chaussée d'un bloc assez récent. L'appartement est assez petit selon nos perceptions, mais il est grand pour un Japonais. En effet, il compte cinq pièces (chambre, petit entrepôt, cuisinette, salle à manger et salon où je loge) en plus d'une salle d'eau et d'une toilette séparée. Le salon, devenue ma chambre grâce à ses portes coulissantes, est la seule pièce à tatamis (qui sont de plus en plus rares au Japon). C'est grand pour une personne seule. La dame m'a prêté un petit chauffage à l'huile, alors c'est maintenant bien chauffé. J'ai une porte-patio qui ouvre à l'est, c'est très éclairé. Mon futon est très confortable et je dors très bien. Tout ça me coûte environ 650 dollars par mois, déjeuner compris.
Quand j'ai parlé du système de toilette, on m'a demandé une photo, en voici donc une. Pourquoi est-ce si particulier? D'abord, parce que la dame possède une toilette ultraperfectionnée, avec bol chauffant, télécommande pour contrôler le bidet intégré (AHHHH! C'est froid! Ne plus jamais utiliser ce piton!!!) et séchage. Ensuite, parce que, comme plusieurs toilettes japonaises, l'entrée de l'eau dans le réservoir est à l'extérieur, au-dessus de la toilette. Ce qui vous permet de vous laver les mains quand vous avez tiré la chasse, ce que je trouve très intelligent.
Je commence à prendre mes aises, c'est-à-dire que je suis passée à l'épicerie, que je me suis procurée une théière, une tasse et du thé (essentiels pour ma santé psychologique!) La dame m'a conseillé un thé aux nouilles soba… C'est très bon!
03 avril 2010
Les sakura de Kamogawa, Kyoto
J'ai froid. Qui a dit qu'il ne fallait pas visiter le Japon pendant l'hiver? C'est moi! C'est parce qu'en hiver, c'est bien pire que maintenant! Le début du printemps est à peine supportable pour moi, alors… En fait, l'ironie, c'est que je me réchauffe lorsque je vais dehors… Je reviens donc d'une longue promenade où j'ai acheté mon vélo, fait une rencontre intéressante, contemplé les plus merveilleux sakura du monde et retrouvé mes grignotines préférées. Mais je m'égare et je commence par la fin… Revenons au début.
Le shinkansen! Enfin, pour la première fois, j'ai embarqué dans un train rapide. C'est tout de même un symbole du Japon. Imaginez-moi ce matin: deux immenses valises mises l'une dans l'autre (parce que je n'ai pas trois mains), un petit carry-on (petite valise qui roule), un sac à mains, un sac sur l'épaule… La plus énorme valise pèse 40 kg et l'autre roulante doit bien faire dans les 15 kg. J'embarque avec ça dans le train rapide, mais moi je ne vais pas vite vite!
Dans Passion Japon, j'ai fait un chapitre complet sur les transports du Japon. Mais je n'ai pas parlé du shinkansen, car je ne l'avais pas essayé. Ce matin, ça été le coup de foudre! Le train, déjà mon transport préféré, dans sa forme la plus parfaite. De l'espace pour les jambes (équivalent à la classe Affaires des avions), des toilettes deux fois plus spacieuses que je m'y attendais, des départs tout en douceur pour rouler pourtant à près de 300 km/h. On ne voit pas le temps passer… Comme j'adore le shinkansen, je ne veux plus jamais voyager en avion!
Est-ce que je vous ai dit qu'il fait si froid que je grelotte? Restons concentré.
En arrivant à Kyoto, après 2h21 de trajet, j'ai dû sortir mes valises en moins d'une minute… J'ai failli me tordre la cheville, je l'ai sûrement forcée un peu. Mais j'ai réussi à me rendre hors du train "presque" saine et sauve. ;)
Je suis arrivée chez la dame en début d'après-midi. Elle avait préparé des Kitsune Udon (les meilleurs que j'ai goûté), puis j'ai vidé ma valise dans mon placard. Ensuite, je suis sortie, à la fois pour me réchauffer et faire mes petites courses.
Je voulais un vélo. À Kyoto, pour se déplacer, c'est l'idéal. On peut rouler sur les trottoirs, les rues sont habituellement perpendiculaires et ça reste assez plat. Je suis donc partie pour la quincaillerie la plus proche que je connaissais. En arrivant près la rivière Kamogawa, j'ai sorti mon appareil-photo. Ses rives sont bordées de sakura et le soleil se couchait… Un moment enchanté. J'en voulais quelques clichés avec moi, et j'ai croisé un monsieur à qui j'ai demandé de prendre une photo. Nous nous sommes mis à jaser, il est professeur et chercheur à l'Université de Kyoto. Et tiens, il m'invite à un party "O-hanami" (contemplation des fleurs) demain midi. Pourquoi pas? Je ne lui promets rien, mais je prends ses coordonnées. Ma décision est pas mal déjà prise, mais qu'en pensez-vous? Devrais-je aller jaser sous les cerisiers avec le prof et ses étudiants?
C'est samedi, mais la quincaillerie était ouverte. J'ai rempli des documents pour acheter mon vélo, puis je suis partie en déboursant une centaine de dollars pour trois mois de transport garanti et de l'exercice qui me fera de belles jambes (et moins d'ampoules aux pieds!!!)
Finalement, je n'ai pu résister de faire un détour à mon Kyu-Kyu préféré (magasin à un dollar) pour découvrir qu'il s'appelait maintenant Lawson 100 yens. Ok, tant que les prix restent! Et j'y ai retrouvé mes grignotines préférées que j'aurais bien du mal à vous décrire… Est-ce que je vous ai dit que je porte plusieurs couches pour me réchauffer?
Je suis revenue alors que le soir venait de tomber (ici le soleil se couche vers 18h30-19h) et que les lumières des rues éclairaient les cerisiers surchargés. Je roulais vers ma nouvelle demeure et je suis arrivée réchauffée. Le temps de retirer mon manteau et… mais je vous l'ai déjà dit, je pense? ;)
Voilà. Il est presque 21h, je vais bientôt me coucher, car le lit possède plusieurs couvertures et ça me semble chaud, chaud, chaud. Je me commanderais bien un Philippe chauffant, mais bon…
Le shinkansen! Enfin, pour la première fois, j'ai embarqué dans un train rapide. C'est tout de même un symbole du Japon. Imaginez-moi ce matin: deux immenses valises mises l'une dans l'autre (parce que je n'ai pas trois mains), un petit carry-on (petite valise qui roule), un sac à mains, un sac sur l'épaule… La plus énorme valise pèse 40 kg et l'autre roulante doit bien faire dans les 15 kg. J'embarque avec ça dans le train rapide, mais moi je ne vais pas vite vite!
Dans Passion Japon, j'ai fait un chapitre complet sur les transports du Japon. Mais je n'ai pas parlé du shinkansen, car je ne l'avais pas essayé. Ce matin, ça été le coup de foudre! Le train, déjà mon transport préféré, dans sa forme la plus parfaite. De l'espace pour les jambes (équivalent à la classe Affaires des avions), des toilettes deux fois plus spacieuses que je m'y attendais, des départs tout en douceur pour rouler pourtant à près de 300 km/h. On ne voit pas le temps passer… Comme j'adore le shinkansen, je ne veux plus jamais voyager en avion!
Est-ce que je vous ai dit qu'il fait si froid que je grelotte? Restons concentré.
En arrivant à Kyoto, après 2h21 de trajet, j'ai dû sortir mes valises en moins d'une minute… J'ai failli me tordre la cheville, je l'ai sûrement forcée un peu. Mais j'ai réussi à me rendre hors du train "presque" saine et sauve. ;)
Je suis arrivée chez la dame en début d'après-midi. Elle avait préparé des Kitsune Udon (les meilleurs que j'ai goûté), puis j'ai vidé ma valise dans mon placard. Ensuite, je suis sortie, à la fois pour me réchauffer et faire mes petites courses.
Je voulais un vélo. À Kyoto, pour se déplacer, c'est l'idéal. On peut rouler sur les trottoirs, les rues sont habituellement perpendiculaires et ça reste assez plat. Je suis donc partie pour la quincaillerie la plus proche que je connaissais. En arrivant près la rivière Kamogawa, j'ai sorti mon appareil-photo. Ses rives sont bordées de sakura et le soleil se couchait… Un moment enchanté. J'en voulais quelques clichés avec moi, et j'ai croisé un monsieur à qui j'ai demandé de prendre une photo. Nous nous sommes mis à jaser, il est professeur et chercheur à l'Université de Kyoto. Et tiens, il m'invite à un party "O-hanami" (contemplation des fleurs) demain midi. Pourquoi pas? Je ne lui promets rien, mais je prends ses coordonnées. Ma décision est pas mal déjà prise, mais qu'en pensez-vous? Devrais-je aller jaser sous les cerisiers avec le prof et ses étudiants?
C'est samedi, mais la quincaillerie était ouverte. J'ai rempli des documents pour acheter mon vélo, puis je suis partie en déboursant une centaine de dollars pour trois mois de transport garanti et de l'exercice qui me fera de belles jambes (et moins d'ampoules aux pieds!!!)
Finalement, je n'ai pu résister de faire un détour à mon Kyu-Kyu préféré (magasin à un dollar) pour découvrir qu'il s'appelait maintenant Lawson 100 yens. Ok, tant que les prix restent! Et j'y ai retrouvé mes grignotines préférées que j'aurais bien du mal à vous décrire… Est-ce que je vous ai dit que je porte plusieurs couches pour me réchauffer?
Je suis revenue alors que le soir venait de tomber (ici le soleil se couche vers 18h30-19h) et que les lumières des rues éclairaient les cerisiers surchargés. Je roulais vers ma nouvelle demeure et je suis arrivée réchauffée. Le temps de retirer mon manteau et… mais je vous l'ai déjà dit, je pense? ;)
Voilà. Il est presque 21h, je vais bientôt me coucher, car le lit possède plusieurs couvertures et ça me semble chaud, chaud, chaud. Je me commanderais bien un Philippe chauffant, mais bon…
02 avril 2010
Les quartiers de Tokyo
Quand je me suis levée ce matin et que je suis sortie quelques instants pour acheter mon déjeuner, la température était chaude, ce qui m'a induit en erreur... Je suis partie sans manteau, en apportant seulement mon foulard (que j'ai failli laisser). Finalement, le temps s'est rafraîchi vers 10h30 et j'ai porté mon foulard toute la journée! Heureusement, la pluie s'est limitée à quelques gouttes et j'ai pu marcher sans sortir mon parapluie.
Au fil des stations de métro, je me suis mise à réfléchir aux noms des quartiers de Tokyo. Quelques uns sont si poétiques: « Ginza » par exemple signifie « Lieu de l'argent » (et c'est le quartier chic de la ville). « Akihabara » au contraire n'a pas de lien avec la fonction de son quartier (électronique), car il veut dire « Champ de feuilles d'automne », alors que « Roppongi » est simplement « Six arbres » et « Aoyama », « La montagne bleue ».
Cette fois, je me suis rendue dans deux nouveaux quartiers, à l'autre bout de la ville. D'abord, à Roppongi où je suis entrée pour la première fois dans les bureaux de la Délégation générale du Québec à Tokyo, située au 32e étage d'une haute tour. Il y avait plusieurs tours à bureaux, ça me faisait un peu penser aux environs de Shinjuku, près de l'hôtel de ville. En plus, on trouve plusieurs consulats et ambassades dans le coin.
En continuant un peu plus profondément dans Roppongi, je suis arrivée au coeur de ce quartier qui serpente au milieu de collines, avec de petites rues sinueuses (j'ai pensé à San Francisco). Près de Tokyo Midtown, c'est très vivant, on trouve beaucoup de boutiques, de vie et de grosses compagnies (Konami entre autres).
Je suis allée également à Roppongi Hills, une très haute tour où on peut monter à l'observatoire... Mais pour 1500 yens (environ 18 dollars), je regrette de ne pas pouvoir vous offrir de photo, car je n'y suis pas allée. J'ai préféré photographier la Tokyo Tower d'en bas, même si on la voit beaucoup moins bien.
Je suis plutôt aller dépenser mon argent dans une boutique de cuir, Inden-ya. En 2006, j'avais acheté un de leur porte-feuille et il est encore si beau que j'ai eu le goût de m'offrir autre chose. Pour ce faire, je suis allée dans un autre quartier, juste à côté, Aoyama. J'ai rapidement trouvé la boutique où je n'ai pu résister à l'ajout d'un joli étui à crayon (j'ai pris le dernier d'une série spéciale « sakura ») et d'un étui à lunettes. Quel magnifique magasin!
À 16h30, j'étais fatiguée, j'étais fauchée et j'avais froid, alors je suis repartie directement vers l'hôtel. J'ai préparé mes valises pour mon départ en shinkansen (train rapide). Cette fois, la véritable aventure commence...
Au fil des stations de métro, je me suis mise à réfléchir aux noms des quartiers de Tokyo. Quelques uns sont si poétiques: « Ginza » par exemple signifie « Lieu de l'argent » (et c'est le quartier chic de la ville). « Akihabara » au contraire n'a pas de lien avec la fonction de son quartier (électronique), car il veut dire « Champ de feuilles d'automne », alors que « Roppongi » est simplement « Six arbres » et « Aoyama », « La montagne bleue ».
Cette fois, je me suis rendue dans deux nouveaux quartiers, à l'autre bout de la ville. D'abord, à Roppongi où je suis entrée pour la première fois dans les bureaux de la Délégation générale du Québec à Tokyo, située au 32e étage d'une haute tour. Il y avait plusieurs tours à bureaux, ça me faisait un peu penser aux environs de Shinjuku, près de l'hôtel de ville. En plus, on trouve plusieurs consulats et ambassades dans le coin.
En continuant un peu plus profondément dans Roppongi, je suis arrivée au coeur de ce quartier qui serpente au milieu de collines, avec de petites rues sinueuses (j'ai pensé à San Francisco). Près de Tokyo Midtown, c'est très vivant, on trouve beaucoup de boutiques, de vie et de grosses compagnies (Konami entre autres).
Je suis allée également à Roppongi Hills, une très haute tour où on peut monter à l'observatoire... Mais pour 1500 yens (environ 18 dollars), je regrette de ne pas pouvoir vous offrir de photo, car je n'y suis pas allée. J'ai préféré photographier la Tokyo Tower d'en bas, même si on la voit beaucoup moins bien.
Je suis plutôt aller dépenser mon argent dans une boutique de cuir, Inden-ya. En 2006, j'avais acheté un de leur porte-feuille et il est encore si beau que j'ai eu le goût de m'offrir autre chose. Pour ce faire, je suis allée dans un autre quartier, juste à côté, Aoyama. J'ai rapidement trouvé la boutique où je n'ai pu résister à l'ajout d'un joli étui à crayon (j'ai pris le dernier d'une série spéciale « sakura ») et d'un étui à lunettes. Quel magnifique magasin!
À 16h30, j'étais fatiguée, j'étais fauchée et j'avais froid, alors je suis repartie directement vers l'hôtel. J'ai préparé mes valises pour mon départ en shinkansen (train rapide). Cette fois, la véritable aventure commence...
01 avril 2010
Les sakura de Ueno-koen, Tokyo
Ce matin, je suis partie tôt pour visiter d'abord le magasin d'Apple, dans le quartier de Ginza. C'est un lieu que j'aime beaucoup car il y a plein de marques françaises et italiennes y ont installé leur magasin, ce qui veut dire des buildings avec une architecture audacieuse. En plus, les gens y sont chics! Il était tôt, mais déjà la température était assez chaude pour retirer mon manteau et rester seulement avec ma veste. Nous avons un chaud 16 degrés aujourd'hui.
J'ai mangé au Yoshinoya, un fast-food japonais où l'on vous sert si rapidement que vous avez à peine le temps de respirer. Mais sachez que d'être assis sur un petit banc autour du comptoir principal où se déplace la serveuse, ça vous donne envie de manger vite et on est rapidement debout pour quitter. Ici, le mot « fast food » est bien choisi!
Puis, j'ai repris le train vers Ikebukuro pour magasiner un peu dans les centres commerciaux et aussi flâner au Tokyu Hands, un endroit où on trouve toutes sortes de choses (et j'ai trouvé tout ça en effet!) J'ai commencé à accumuler les sacs et le poids.
Je me sentais fatiguée. Je n'étais plus sûre de m'arrêter à Ueno, dans le grand parc où je risquais de voir des sakura. Finalement, j'ai décidé de le faire et quelle bonne idée! Je n'étais bien sûr pas la seule à y avoir pensé, nous étions quelques milliers au travers des arbres en fleurs. C'était absolument magnifique. À chaque printemps, les Japonais font des repas sous les arbres, se promènent en prenant des photos des cerisiers et se rendent dans les plus beaux endroits remplis de sakura. Je comprends pourquoi. Et vous aussi en regardant ces photos!
Après un léger détour au marché aux puces sous la gare d'Ueno, je suis revenue à l'hôtel. J'ai mangé au McDo (grand classique japonais!) et je suis maintenant prête à faire mon deuxième dodo au pays du soleil levant. Demain, on annonce toujours 17 degrés, mais de la pluie pour Tokyo.
J'ai mangé au Yoshinoya, un fast-food japonais où l'on vous sert si rapidement que vous avez à peine le temps de respirer. Mais sachez que d'être assis sur un petit banc autour du comptoir principal où se déplace la serveuse, ça vous donne envie de manger vite et on est rapidement debout pour quitter. Ici, le mot « fast food » est bien choisi!
Puis, j'ai repris le train vers Ikebukuro pour magasiner un peu dans les centres commerciaux et aussi flâner au Tokyu Hands, un endroit où on trouve toutes sortes de choses (et j'ai trouvé tout ça en effet!) J'ai commencé à accumuler les sacs et le poids.
Je me sentais fatiguée. Je n'étais plus sûre de m'arrêter à Ueno, dans le grand parc où je risquais de voir des sakura. Finalement, j'ai décidé de le faire et quelle bonne idée! Je n'étais bien sûr pas la seule à y avoir pensé, nous étions quelques milliers au travers des arbres en fleurs. C'était absolument magnifique. À chaque printemps, les Japonais font des repas sous les arbres, se promènent en prenant des photos des cerisiers et se rendent dans les plus beaux endroits remplis de sakura. Je comprends pourquoi. Et vous aussi en regardant ces photos!
Après un léger détour au marché aux puces sous la gare d'Ueno, je suis revenue à l'hôtel. J'ai mangé au McDo (grand classique japonais!) et je suis maintenant prête à faire mon deuxième dodo au pays du soleil levant. Demain, on annonce toujours 17 degrés, mais de la pluie pour Tokyo.
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