Le Salon du livre de Hearst s’est terminé dimanche dernier. Lorsque j'ai reçu cette invitation, l'occasion était trop belle: on m’offrait plusieurs conférences et rencontres d'auteure... Je suis partie, mercredi dernier. Le voyage est assez long pour se rendre au nord de l’Ontario. Il faut savoir que je suis presque rendue à la Baie James, mais du côté de l'Ontario. En automobile, c’est à 15-16 heures de route. En avion, j'ai pris un vol vers Toronto (une heure et demie), puis un autre vers Timmins (une heure et demie), puis un petit bus est venu nous chercher pour faire trois heures de route vers le nord. En bonne compagnie, il faut le dire : je n'ai pas vu le temps passer parce que nous jasions joyeusement tout le long!
Le Salon se déroulait à l’Université de Hearst qui possède trois campus : un à Hearst (où nous étions), un autre à Kapuskasing et un dernier à Timmins. J’ai pu rencontrer plusieurs professeurs dont les domaines me sont familiers : sociologie, histoire, psychologie. Tout pour me rendre à l’aise!
Hearst, c'est une ville d'exploitation forestière. Dès que je suis sortie du bus, c'est la première odeur qui m'a sauté au nez: l'épinette. Comme ça sent bon! De la fenêtre de ma chambre, j'avais une vue directe sur la compagnie qui exploite la sciure et qui travaille jour et nuit, avec les trains qui passent, le bois qui est chargé, etc... C'est bruyant, mais très particulier de voir tout cela se dérouler.
En tout cas, la température était agréable. Lors de mon arrivée, il faisait 22 degrés et très ensoleillé. Les autres jours, il y a eu de la pluie avec de l'odeur d'orage toute la journée, mais pas très froid. Et le dernier jour, encore du beau temps. Ça adonne bien, c’était ma journée la moins chargée.
Les gens parlent français partout. Je n’ai pas eu à parler une seule fois du séjour. Leur français est sans accent, avec des sacres parfois... Ça me fait beaucoup penser au Québec. Il faut dire que la ville est toute jeune, comme vous pourrez le lire sur cette photo. Et que dans les colonisateurs, il y en avait beaucoup du Saguenay-Lac-Saint-Jean! ;) Quand on sait que le Lac-Saint-Jean a d’abord été peuplé par des gens de Charlevoix, je comprends pourquoi je me sens proche des gens rencontrés.
D’ailleurs, en fait de rencontres, ça été fantastique. J’ai visité sept classes, de primaire et secondaire. À mon arrivée, j’avais dans ma chambre le texte d’un jeune qui avait lu Passion Japon et qui avait poussé la curiosité jusqu’aux spécialités culinaires japonaises. Dans une classe, une jeune m’a offert deux dessins de type manga. Je n’ai pu m’empêcher d’en numériser un pour vous le présenter. Samedi, lors du dernier jour du Salon, j’ai terminé avec ma conférence. La technologie était au rendez-vous, j’ai même pu brancher un iPad sur grand écran pour présenter la version électronique de mon livre.
Comme première expérience avec la communauté franco-ontarienne, c’était réussi. J’en garde de chaleureux souvenirs. Merci!
1 commentaire:
Bravo!!
Je suis contente que ton travail rayonne! Continue!
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