Quelle belle couverture, n'est-ce pas? En arrière-plan, on voit bien le Mont Fuji, photographié en novembre, sommet sacré du Japon. Puis, en premier plan, un lapin songeur vient briser l'image trop habituelle de cette montagne, mille fois photographiée.
J'adore ce contraste très représentatif du Japon : le sacré et le mignon sont souvent mis ensemble. Le Japon d'aujourd'hui est à l'image de cette photo : étonnant et parfois contradictoire (selon la perception occidentale).
On m'a dit que le montage de la couverture est très joli. Mais ce n'est pas un montage! Ce point de vue existe vraiment.
Tout près du lac Kawaguchi, on trouve Kachi-kachi yama, ce qui signifie La montagne qui craque. Ce lieu est très célèbre puisque c'est aussi le titre d'un conte traditionnel japonais. Je vous invite à lire l'histoire sur le site de Wikipédia. Je ne l'ai pas placée dans le livre, car je la trouve trop violente.
Sur la véritable montagne, on trouve de nombreuses scènes de cette histoire et plusieurs représentations du lapin et du blaireau, particulièrement mignonnes (surtout le blaireau, à mon avis). Les enfants, qui connaissent bien le récit, se font photographier près des personnages.
Voilà pourquoi on retrouve le gentil lapin pensif, au bord du précipice. Il doit venger la vieille dame et prépare son plan mortel. Le blaireau stupide et méchant paiera cher son meurtre! « La vengeance est un plat qui se mange froid », dites-vous? Après ça, Kill Bill semble une histoire presque douce!
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