Bonne nouvelle, la version remaniée de « Passion Japon » sera lancée le 23 février. Il y aura une quarantaine de pages supplémentaires. De nombreuses photos noir et blanc à l'intérieur et quelques photos couleur également seront intégrées. L'éditeur, Septentrion, a été au-delà de mes attentes. Je suis choyée.
Si vous saviez le plaisir que cela fait d'être « prise en charge » par des professionnels. Je peux me consacrer à mon vrai travail, qui est d'écrire finalement. Je sais qu'il est possible de tout faire toute seule, mais comme c'est merveilleux quand on peut partager les tâches! Je n'ai jamais hésité à relever les défis, allant jusqu'à apprendre ce que je ne savais pas pour réaliser mes projets. Mais ces démarches sont épuisantes, parfois humiliantes, souvent peu concluantes. Alors je suis consciente de la chance que j'ai. Je l'apprécie d'autant plus.
Ensuite, côté musique, nous nous avons chanté dernièrement à la rencontre de l'Association d'amitié Québec-Japon. Nous avons beaucoup de plaisir à rencontrer environ 80 personnes, à peu près aussi passionnés que nous pour ce pays. Ce sont des moments très importants pour nous deux.
En mars, nous chanterons au Concours d'élocution japonaise, à Montréal. Je me souviens encore de ma participation à ce concours, il y a 7 ans (déjà!). Philippe m'avait offert un diapason pour que je puisse partir sur la bonne note. J'avais décidé de chanter, même si je savais que cela rendrait ma candidature invalide. Je ne comptais pas gagner de toute façon. J'avais seulement le goût de participer. J'étais terriblement stressée. J'avais les mains moites et ma voix tremblait lorsque j'avais commencé à chanter a capella. C'était une des premières fois que j'interprétais Moshimo en public. Et ces gens me comprenaient!!!
Je me souviens encore de la gagnante, dans la catégorie « Avancé ». Elle racontait une histoire de ramen au Japon. Elle était très drôle et expressive. Je n'avais rien compris à son histoire, mais je me souviens de m'être demandée si je pourrais un jour, moi aussi, parler aussi vite et faire rire des gens, en japonais. J'y travaille, j'y travaille...
Le voyage pour le Japon commence à prendre forme. J'arriverai à Tokyo le 31 mars et je resterai quelques jours pour me remettre du décalage horaire, visiter la ville et revoir mes amis. J'ai choisi un hôtel dans un coin de la ville que j'ai peu visité, mais qui m'intéresse. Le 3 avril, très tôt le matin, j'arriverai à Kyoto. J'ai trouvé une chambre chez une dame, dans le nord de la ville, près du Daitoku-ji et du Pavillon d'or. Je connais un peu le coin, j'y suis allée à quelques reprises en vélo, pour visiter des temples. C'est facilement accessible en métro.
Je prévois m'acheter un vélo dès l'arrivée pour pouvoir me déplacer à ma guise. Quand je pense que je connais déjà les quincailleries où ils en vendent, je suis émerveillée. :) Les billets de Philippe sont achetés, il me rejoindra en juin, pour trois semaines. Lui aussi a très hâte de revoir ces lieux que nous avons habités.
26 janvier 2010
10 janvier 2010
Retour vers le Japon et mon petit fantôme
Bonne année 2010 à vous tous! Bonne nouvelle: je retourne au Japon pendant trois mois! Je serai donc à Kyoto d'avril à la fin juin. J'amène avec moi mon ordinateur portable, je vous promets donc de mettre régulièrement des chroniques sur ce site. Je vais au Japon afin de réaliser mes entrevues pour ma recherche de maîtrise. J'ai vraiment très hâte!
À l'idée de retourner là-bas, je sens à chaque fois une grande joie m'envahir. Je savais que j'aimais le Japon, mais maintenant, c'est très clair. Il y a quelque chose de moi que je retrouve là-bas.
Connaissez-vous mes petits fantômes? Je crois qu'à tous les endroits que j'ai aimés, qu'à tous les lieux avec lesquels j'ai été liée, j'ai laissé une petite part de moi. Quand la vie est plus difficile, je ferme les yeux et je retrouve un de mes petits fantômes.
Lorsque nous sommes partis de Kyoto, à la fin 2006, j'ai pensé que j'avais laissé un petit fantôme au bord de la rivière, près du Togetsukyô. Et je pense que j'ai très hâte de retrouver, sous les sakura de Kyoto, ce petit fantôme bien particulier.
À l'idée de retourner là-bas, je sens à chaque fois une grande joie m'envahir. Je savais que j'aimais le Japon, mais maintenant, c'est très clair. Il y a quelque chose de moi que je retrouve là-bas.
Connaissez-vous mes petits fantômes? Je crois qu'à tous les endroits que j'ai aimés, qu'à tous les lieux avec lesquels j'ai été liée, j'ai laissé une petite part de moi. Quand la vie est plus difficile, je ferme les yeux et je retrouve un de mes petits fantômes.
Lorsque nous sommes partis de Kyoto, à la fin 2006, j'ai pensé que j'avais laissé un petit fantôme au bord de la rivière, près du Togetsukyô. Et je pense que j'ai très hâte de retrouver, sous les sakura de Kyoto, ce petit fantôme bien particulier.
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