Vendredi, la journée s’annonçait également pluvieuse. Mais heureusement, Dame Nature n’écoutait pas la météo et le soleil s’est pointé vers 10 heures pour ne plus repartir!
J’hésitais entre deux musées : un près de l’hôtel, un autre à l’autre bout de la ville. Il faut comprendre que je commençais à être fatiguée de marcher, alors je n’étais pas sûre de vouloir faire un long trajet. Mais finalement, l’exposition du second hôtel semblait plus intéressante, alors je suis partie vers l’ouest!
45 minutes d’autobus et quinze minutes de marche pour se rendre au Legion of Honor Museum. Ce très beau musée est situé dans le Lincoln Park qui m’a grandement surprise. En plus de posséder un très beau golf, on peut y rejoindre le sentier de la « Coastal Trail » qui longe le Pacifique. S’il y a un parc à visiter à San Francisco, c’est celui-ci!
On avertit bien les piétons de ne pas sortir des sentiers, que c’est très dangereux, mais certain le font quand même. J’ai même vu un monsieur contempler la vue du haut d’un rocher où il était écrit : « Rocher taché de sang : des gens ont trouvé la mort ici. Rester sur la piste. » Il faut comprendre que le Pacifique frappe les rochers de toute sa force en bas de la falaise.
De toute façon on n’a pas besoin de sortir du sentier pour avoir peur! Un des points de vue est tellement proche de la falaise que je n’osais pas trop m’approcher. On voyait les vagues se fracasser quelques mètres plus bas. C’était pourtant une belle journée tranquille!
En après-midi, j’ai visité le Legion of Honor Museum, situé dans le même parc. C’est un musée surprenant. On y trouve la deuxième plus grande collection de sculptures de Rodin (la plus grande étant au Musée Rodin à Paris). Entre autres, on peut y voir le fameux Penseur et le Baiser, une gracieuse sculpture reproduite sans cesse. Quelques œuvres impressionnistes sont vraiment très belles également. J’aime toujours les voir en vrai, c’est tellement différent d’une reproduction! L’effet de perspective et le mélange des couleurs s’effectuent mieux avec la vraie toile.
Au sous-sol, il y a une très belle salle qui présente de superbes œuvres de porcelaine. Le soleil entre de toutes les fenêtres, la salle elle-même est déjà un chef-d’œuvre. Un très beau musée, pas trop grand, avec des œuvres bien choisies, présentées de belle façon. À ne pas manquer!
En soirée, nous avions un spectacle à aller voir, le Video Games Live. Je suis peut-être devenue un peu trop critique, mais j’ai été un peu déçue. D’abord, la musique n’était pas assez forte, ce qui gâchait un peu l’émotion des pièces présentées. Ensuite, il y avait trop d’animation. Comme si ces superbes musiques ne pouvaient pas soulever elles-mêmes l’enthousiaste de la foule, qui les connaissent par cœur. Finalement, certaines pièces étaient vraiment bien interprétées (Metal Gear Solid 2, Kingdom Hearts, Halo), mais d’autres interprétations seraient encore à travailler. Évidemment, avec le pianiste talentueux que j’ai à la maison, j’avais déjà entendu de multiples variations de plusieurs de ces musiques.
Samedi, la journée fut consacrée au voyage, ce qui se ressemble toujours un peu : avion et attente. Petit fait surprenant : l’aéroport de Détroit possède un couloir intergalactique, entre la plateforme A et B. En effet, au lieu de faire un passage souterrain très ordinaire, on a décidé de faire appel à un artiste. Les murs en demi-lune du tunnel sont couverts de verre givré où des effets lumineux bougent au rythme de la musique. C’est génial!
24 février 2008
21 février 2008
Mission Dolores et Cartoon Art Museum, San Francisco
Tel que promis par la météo, il a plu une bonne partie de la journée. Malgré le parapluie, j’avais les pantalons mouillés quand je suis arrivée à la Mission Dolores, un des plus vieux bâtiments de San Francisco.
Un peu d’histoire pour mes lecteurs préférés. San Francisco a été fondé en l’honneur de Saint-François d’Assise, comme le nom espagnol de la ville l’indique encore. En 1776, un prêtre est venu ici et a créé la mission Dolores, terminée en 1791. C’est là que les messes étaient célébrées, les Amérindiens baptisés, bref, c’était le premier établissement espagnol sur place. À l’époque, la Californie appartenait à l’Espagne, ce qui explique les noms de Los Angeles, San Mateo, Palo Alto, etc.
En 1906, la ville de San Francisco fut dévastée par un terrible tremblement de terre. Plusieurs bâtiments tombèrent, mais le pire fléau fut le feu qui brûla tout ce qui restait. L’église de la mission s’écroula également, mais la Mission Dolores resta intacte. Un véritable miracle! Et c’est maintenant le plus vieux bâtiment de la ville. On a reconstruit la basilique, terminée en 1931.
Dans le quartier de Mission, il y a de nombreux petits restaurants mexicains. On y sert des burritos gigantesques. Je n’ai pu en manger que le tiers! On trouve aussi plusieurs librairies de livres usagés qui hébergent un chat. Vérification faite : c’est bien vrai et le chat semblait très à l’aise au milieu de ces vieux livres. :)
Dans l’après-midi, j’ai visité le Cartoon Art Museum, qui présente de belles œuvres de créateurs de bandes dessinées américaines. J’ai particulièrement apprécié les dessins d’une dame qui a fait plusieurs films de Walt Disney.
Nous avons terminé la soirée en partageant le repas des collègues de Philippe dans un restaurant italien absolument excellent : Umbria.
Un peu d’histoire pour mes lecteurs préférés. San Francisco a été fondé en l’honneur de Saint-François d’Assise, comme le nom espagnol de la ville l’indique encore. En 1776, un prêtre est venu ici et a créé la mission Dolores, terminée en 1791. C’est là que les messes étaient célébrées, les Amérindiens baptisés, bref, c’était le premier établissement espagnol sur place. À l’époque, la Californie appartenait à l’Espagne, ce qui explique les noms de Los Angeles, San Mateo, Palo Alto, etc.
En 1906, la ville de San Francisco fut dévastée par un terrible tremblement de terre. Plusieurs bâtiments tombèrent, mais le pire fléau fut le feu qui brûla tout ce qui restait. L’église de la mission s’écroula également, mais la Mission Dolores resta intacte. Un véritable miracle! Et c’est maintenant le plus vieux bâtiment de la ville. On a reconstruit la basilique, terminée en 1931.
Dans le quartier de Mission, il y a de nombreux petits restaurants mexicains. On y sert des burritos gigantesques. Je n’ai pu en manger que le tiers! On trouve aussi plusieurs librairies de livres usagés qui hébergent un chat. Vérification faite : c’est bien vrai et le chat semblait très à l’aise au milieu de ces vieux livres. :)
Dans l’après-midi, j’ai visité le Cartoon Art Museum, qui présente de belles œuvres de créateurs de bandes dessinées américaines. J’ai particulièrement apprécié les dessins d’une dame qui a fait plusieurs films de Walt Disney.
Nous avons terminé la soirée en partageant le repas des collègues de Philippe dans un restaurant italien absolument excellent : Umbria.
20 février 2008
Golden Gate Park, Alamo Square, Lombard St et Cable Car, San Francisco
Quelle belle journée j’ai passée aujourd’hui! La température était superbe, le soleil au rendez-vous et j’ai visité les plus beaux coins de San Francisco, j’en suis sûre!
Tout d’abord, en début de journée, je me suis rendue à l’autre bout de la ville, près de l’Océan Pacifique, au Golden Gate Park. Il ne faut se fier à son nom, car le parc est situé assez loin du pont. Il est donc difficile à voir. Mais oubliez cela, ce parc gigantesque est magnifique. Tout d’abord, j’ai visité le Conservatory of Flowers, une superbe construction victorienne qui abrite plusieurs fleurs des forêts tropicales. J’ai eu de la chance, j’ai pu participer à un tour guidé, je suis arrivée juste à l’heure. Notre guide savait comment nous transmettre sa passion des fleurs. Mais je le répète encore une fois: quel merveilleux jardin botanique nous avons à Montréal!
Je me suis ensuite dirigée vers le Musée de Young et le Japanese Tea Garden. Comme la journée était trop belle, j’ai laissé tomber la visite du musée (on annonce de la pluie pour demain et après-demain) et j’ai plutôt visité le jardin, qui respecte vraiment l’ambiance japonaise. Excepté dans son « salon de thé » qui nous sert du thé vert chinois, des biscuits chinois mélangés à des grignotines japonaises et où les serveuses habillées de kimonos sont des Chinoises! Un véritable aperçu de notre perception occidentale qui aime bien mélanger le Japon et la Chine!
Avant de sortir du Golden Gate Park, j’ai voulu jeter un coup d’œil sur le Stow Lake qui fait la joie des canards, goélands géants et pigeons. Au centre du lac se trouve une île appelée « Strawberry Hill » et on peut y admirer une très belle cascade. Au pied de celle-ci se trouve un petit pavillon taïwanais entouré de fleurs. J’ai pris la peine d’escalader la cascade jusqu’au sommet de l’île où on peut voir, enfin!, le Golden Gate Bridge au loin.
J’ai repris l’autobus pour visiter le très photographié « Alamo Square ». On peut y admirer de superbes maisons victoriennes appelées « painted ladies ». Mais tout le quartier est magnifique. Le trajet en autobus est comme un tour touristique. Le parc Alamo Square possède des arbres très hauts. J’étais seule sur la pelouse, avec cette vue de carte postale : les maisons gracieuses devant et les gratte-ciels de San Francisco au fond. C’est une drôle d’impression de voir un paysage de carte postale. C’est sans aucun doute la plus belle vue de San Francisco de mon séjour.
Après avoir pris plusieurs photos et respiré le vent frais qui soufflait plus fort ici, je suis repartie. Je commençais à être un peu fatiguée (surtout après un dîner de biscuits chinois), mais il n’était que trois heures et la journée était magnifique. Je suis donc partie vers le nord de la ville pour voir la fameuse Lombard Street. On dit que c’est la « world crookedest street », c’est-à-dire la rue qui serpente le plus au monde. J’ai marché sur Lombard à partir de la rue Van Ness, j’ai donc dû monter, monter et monter la pente escarpée de la rue. Les autos sont stationnées dans une inclinaison impossible.
C’est au coin de Hyde que la fameuse pente redescend en serpentant. Cinq grands tournants que les autos empruntent très lentement. Je suis descendue par les escaliers sur le côté (c’est beaucoup plus facile pour les piétons) et je suis remontée. Je n’ai pas de bonnes photos, car la luminosité était contraire. De toute façon, les fameuses fleurs qui créent de beaux contrastes avec les détours n’étaient pas en fleur.
En haut de la rue Lombard, j’ai pris le fameux « cable car ». Quand il est arrivé, je me suis accrochée à la poutre du côté et voilà, on est parti! On a descendu, remonté, redescendu! C’était comme un tramway version montagnes russes! Les rétroviseurs des automobiles me frôlaient les jambes. J’avais l’impression d’être dans une autre époque. Je suis revenue jusqu’au centre-ville, un bon dix-quinze minutes de plaisir et de vent!
Je suis contente d’être venue au mois de février, car tous ces endroits sont habituellement bondés. Alors que j’ai pu les voir seule, ou presque, sans jamais attendre. Et comme nous sommes dans la saison des pluies, les arbres dégagent des odeurs extraordinaires. L’avantage d’être hors saison!
Tout d’abord, en début de journée, je me suis rendue à l’autre bout de la ville, près de l’Océan Pacifique, au Golden Gate Park. Il ne faut se fier à son nom, car le parc est situé assez loin du pont. Il est donc difficile à voir. Mais oubliez cela, ce parc gigantesque est magnifique. Tout d’abord, j’ai visité le Conservatory of Flowers, une superbe construction victorienne qui abrite plusieurs fleurs des forêts tropicales. J’ai eu de la chance, j’ai pu participer à un tour guidé, je suis arrivée juste à l’heure. Notre guide savait comment nous transmettre sa passion des fleurs. Mais je le répète encore une fois: quel merveilleux jardin botanique nous avons à Montréal!
Je me suis ensuite dirigée vers le Musée de Young et le Japanese Tea Garden. Comme la journée était trop belle, j’ai laissé tomber la visite du musée (on annonce de la pluie pour demain et après-demain) et j’ai plutôt visité le jardin, qui respecte vraiment l’ambiance japonaise. Excepté dans son « salon de thé » qui nous sert du thé vert chinois, des biscuits chinois mélangés à des grignotines japonaises et où les serveuses habillées de kimonos sont des Chinoises! Un véritable aperçu de notre perception occidentale qui aime bien mélanger le Japon et la Chine!
Avant de sortir du Golden Gate Park, j’ai voulu jeter un coup d’œil sur le Stow Lake qui fait la joie des canards, goélands géants et pigeons. Au centre du lac se trouve une île appelée « Strawberry Hill » et on peut y admirer une très belle cascade. Au pied de celle-ci se trouve un petit pavillon taïwanais entouré de fleurs. J’ai pris la peine d’escalader la cascade jusqu’au sommet de l’île où on peut voir, enfin!, le Golden Gate Bridge au loin.
J’ai repris l’autobus pour visiter le très photographié « Alamo Square ». On peut y admirer de superbes maisons victoriennes appelées « painted ladies ». Mais tout le quartier est magnifique. Le trajet en autobus est comme un tour touristique. Le parc Alamo Square possède des arbres très hauts. J’étais seule sur la pelouse, avec cette vue de carte postale : les maisons gracieuses devant et les gratte-ciels de San Francisco au fond. C’est une drôle d’impression de voir un paysage de carte postale. C’est sans aucun doute la plus belle vue de San Francisco de mon séjour.
Après avoir pris plusieurs photos et respiré le vent frais qui soufflait plus fort ici, je suis repartie. Je commençais à être un peu fatiguée (surtout après un dîner de biscuits chinois), mais il n’était que trois heures et la journée était magnifique. Je suis donc partie vers le nord de la ville pour voir la fameuse Lombard Street. On dit que c’est la « world crookedest street », c’est-à-dire la rue qui serpente le plus au monde. J’ai marché sur Lombard à partir de la rue Van Ness, j’ai donc dû monter, monter et monter la pente escarpée de la rue. Les autos sont stationnées dans une inclinaison impossible.
C’est au coin de Hyde que la fameuse pente redescend en serpentant. Cinq grands tournants que les autos empruntent très lentement. Je suis descendue par les escaliers sur le côté (c’est beaucoup plus facile pour les piétons) et je suis remontée. Je n’ai pas de bonnes photos, car la luminosité était contraire. De toute façon, les fameuses fleurs qui créent de beaux contrastes avec les détours n’étaient pas en fleur.
En haut de la rue Lombard, j’ai pris le fameux « cable car ». Quand il est arrivé, je me suis accrochée à la poutre du côté et voilà, on est parti! On a descendu, remonté, redescendu! C’était comme un tramway version montagnes russes! Les rétroviseurs des automobiles me frôlaient les jambes. J’avais l’impression d’être dans une autre époque. Je suis revenue jusqu’au centre-ville, un bon dix-quinze minutes de plaisir et de vent!
Je suis contente d’être venue au mois de février, car tous ces endroits sont habituellement bondés. Alors que j’ai pu les voir seule, ou presque, sans jamais attendre. Et comme nous sommes dans la saison des pluies, les arbres dégagent des odeurs extraordinaires. L’avantage d’être hors saison!
Chinatown et Exploratorium, San Francisco
Déjà mardi, il était temps pour nous de changer d’hôtel. Ce matin, nous avons pris notre temps pour faire les valises puis le taxi nous a amené vers le Marriott… qui n’était pas le bon! En effet, il y a deux Marriott à deux cents mètres l’un de l’autre! Un Marriott tout court et un Countyard Marriott. Évidemment, le premier ne trouvait pas notre réservation, ce qui nous a donné des sueurs froides. Heureusement, on a fini par comprendre et se diriger vers le bon. On entre et tout de suite, on voit les gens de Beenox qui arrivaient justement de Québec! Incroyable! Nos inquiétudes sont parties d’un seul coup!
Pour dîner, nous avons expérimenté un restaurant dont on entend beaucoup parler ici : The Stinking Rose. Sa spécialité? L’ail! L’ail sous toutes ses formes et surtout comme entrée. On vous sert des gousses d’ail cuites dans l’huile d’olive et c’est très bon! Il paraît que les Romains appelaient l’ail comme le nom du restaurant : la rose puante…
En plus, ce restaurant est situé dans une partie de la ville que nous n’avions pas encore vue : Little Italy. Il y a plusieurs restaurants italiens bien sûr, mais également une vue superbe sur la Transamerica Pyramid, un grand gratte-ciel triangulaire. On peut même ajouter à cette vue la tour Columbus, un chef d’œuvre d’architecture.
Juste à côté, il y a le Chinatown, qui est gigantesque, comparé à Montréal. Mais bon, les quartiers chinois se ressemblent et on y trouve à peu près la même chose qu’à Montréal. On nous avait conseillé de visiter la Golden Gate Fortune Cookie Company. Si vous la trouvez, c’est déjà une petite aventure, car cette compagnie de biscuits chinois occupe un tout petit espace dans une quasi-ruelle. Les dames font devant vous des biscuits, saveur nature et chocolat. Pour prendre une photo, ça coûte 50 sous. Mais les biscuits sont vraiment très frais, pas chers et très bons. On peut acheter des biscuits non roulés. À essayer!
Nous avions réservé nos entrées à l’Exploratorium, un musée scientifique situé près du Golden Gate Bridge. Ce musée est situé derrière le superbe Palace of Fine Arts, mais l’intérieur ressemble à un grand entrepôt qui manque de finition. Les multiples petites expériences fascinent les curieux : on peut se voir filmé par une caméra sensible à la chaleur, observer la glace créer ses œuvres colorées ou faire croire à notre main qu’elle brûle sans brûler. On n’a pas eu le temps de tout voir, car il y a vraiment beaucoup d’expériences à faire!
Nous étions venus pour le Tactile Dome, qui avait piqué notre curiosité. Pour y participer, il faut réserver d’avance et payer un peu plus cher l’entrée du musée. On chemine dans le dôme à tâtons, dans le noir total. On touche de la fourrure, des chaînes, du plastique, des bulles, c’est très étrange. On se glisse dans des tunnels, on tombe sur des pneumatiques…
L’expérience est assez fascinante les deux premières fois. Après, on connaît bien le chemin et ça va plus vite. Mais je dois avouer que je reste sceptique face à ce dôme, qui peut facilement devenir dangereux pour qui va trop vite. Par exemple, je me suis blessée en me glissant sur le ventre, ma peau en est revenue tout écorchée. Tout de même, le Tactile Dome est une expérience de plus, qui nous fait comprendre l’importante du toucher.
Retour à l’hôtel, souper tranquille, puis Philippe est parti pour sa première activité avec ses collègues. En soirée, j’aime bien rester tranquillement à l’hôtel, surtout que la pluie a commencé aujourd’hui. Ironiquement, il m’a semblé faire moins froid que les jours précédents, malgré l’humidité.
Pour dîner, nous avons expérimenté un restaurant dont on entend beaucoup parler ici : The Stinking Rose. Sa spécialité? L’ail! L’ail sous toutes ses formes et surtout comme entrée. On vous sert des gousses d’ail cuites dans l’huile d’olive et c’est très bon! Il paraît que les Romains appelaient l’ail comme le nom du restaurant : la rose puante…
En plus, ce restaurant est situé dans une partie de la ville que nous n’avions pas encore vue : Little Italy. Il y a plusieurs restaurants italiens bien sûr, mais également une vue superbe sur la Transamerica Pyramid, un grand gratte-ciel triangulaire. On peut même ajouter à cette vue la tour Columbus, un chef d’œuvre d’architecture.
Juste à côté, il y a le Chinatown, qui est gigantesque, comparé à Montréal. Mais bon, les quartiers chinois se ressemblent et on y trouve à peu près la même chose qu’à Montréal. On nous avait conseillé de visiter la Golden Gate Fortune Cookie Company. Si vous la trouvez, c’est déjà une petite aventure, car cette compagnie de biscuits chinois occupe un tout petit espace dans une quasi-ruelle. Les dames font devant vous des biscuits, saveur nature et chocolat. Pour prendre une photo, ça coûte 50 sous. Mais les biscuits sont vraiment très frais, pas chers et très bons. On peut acheter des biscuits non roulés. À essayer!
Nous avions réservé nos entrées à l’Exploratorium, un musée scientifique situé près du Golden Gate Bridge. Ce musée est situé derrière le superbe Palace of Fine Arts, mais l’intérieur ressemble à un grand entrepôt qui manque de finition. Les multiples petites expériences fascinent les curieux : on peut se voir filmé par une caméra sensible à la chaleur, observer la glace créer ses œuvres colorées ou faire croire à notre main qu’elle brûle sans brûler. On n’a pas eu le temps de tout voir, car il y a vraiment beaucoup d’expériences à faire!
Nous étions venus pour le Tactile Dome, qui avait piqué notre curiosité. Pour y participer, il faut réserver d’avance et payer un peu plus cher l’entrée du musée. On chemine dans le dôme à tâtons, dans le noir total. On touche de la fourrure, des chaînes, du plastique, des bulles, c’est très étrange. On se glisse dans des tunnels, on tombe sur des pneumatiques…
L’expérience est assez fascinante les deux premières fois. Après, on connaît bien le chemin et ça va plus vite. Mais je dois avouer que je reste sceptique face à ce dôme, qui peut facilement devenir dangereux pour qui va trop vite. Par exemple, je me suis blessée en me glissant sur le ventre, ma peau en est revenue tout écorchée. Tout de même, le Tactile Dome est une expérience de plus, qui nous fait comprendre l’importante du toucher.
Retour à l’hôtel, souper tranquille, puis Philippe est parti pour sa première activité avec ses collègues. En soirée, j’aime bien rester tranquillement à l’hôtel, surtout que la pluie a commencé aujourd’hui. Ironiquement, il m’a semblé faire moins froid que les jours précédents, malgré l’humidité.
18 février 2008
Vallée de Sonoma et forêt de Muir, San Francisco
Ce matin, nous sommes partis vers deux populaires vallées au nord de San Francisco où sont concentrés les producteurs de vins : Napa et Sonoma. Nous avons pris le Bay Bridge pour nous y rendre. Je ne savais pas que ce très long pont avait deux étages! Un pour entrer dans la ville, un autre pour en sortir!
Nous ne nous sommes pas arrêtés à Napa, car il n’y a quasiment plus de « goûtage » gratuit et presque plus de petits producteurs. Cette vallée, très reconnue, est maintenant tellement chic qu’on dépense facilement 25 dollars pour goûter les vins…
Tout le contraire avec Sonoma où il y a encore plusieurs petits producteurs de vins. Le premier que nous avons visité, Homewood Winery, ne vend sa production que sur place. Nous avons eu droit à une conférence très intéressante avec Pierre qui nous a fait goûter 7 vins différents. J’ai appris plusieurs petites choses sur la façon de goûter le vin et sur le vocabulaire. Et j’ai beaucoup aimé la philosophie : « Il y a deux sortes de vins : ceux que vous aimez et ceux que vous n’aimez pas! » N’est-ce pas vrai!
Nous avons acheté un vin blanc (que j’ai adoré, moi qui n’aime pas le blanc!) et un vin de dessert. Pierre parlait très bien français, il a vécu à Montréal et j’en ai profité pour répondre à ses questions à propos de la belle ville de Québec.
Deuxième vignoble où nous avons passé très peu de temps : Sebastiani. Leur boutique est superbe et ils commercialisent aussi un savon et une crème à mains à base d’huile d’olive. Le plus surprenant est qu’ils vendent également les produits Cucina de Fruits & Passion! J’en étais renversée! Nous avons fait le tour, acheté un vin rouge, puis nous sommes repartis vers le village de Sonoma pour dîner.
Un dîner assez spécial. Nous sommes débarqués dans une boutique de fromages où on pouvait manger autant d’échantillons que l’on voulait! Nous avons mangé un délicieux sandwich au fromage, jambon et pain de la maison. Ce repas a bien confirmé quelque chose d’important à propos des États-unis : les portions sont bien trop grosses pour une personne normale! J’ai donc apporté la deuxième moitié pour souper.
Nous avions tellement bu de vins que nous avions le sourire facile. Le repas fut donc très joyeux, en plus d’être délicieux.
La route dans les vallées de Napa et de Sonoma est magnifique. La région au nord de San Francisco est toute de vallées, de collines d’herbe tendre et de petites maisons perchées. Les vignes sont alignées par milliers et les plants de moutardes poussent dans les allées. Leur jaune étincelle sous le soleil.
Après le repas, troisième vignoble à visiter, Cline. Celui-ci fut très sympathique également, nous avons goûté 5 vins différents. Je n’ai pu résister à leur rosé, qui avait une finale surprenante. C’est agréable de revenir à la maison en se disant qu’on a hâte d’ouvrir les bouteilles pour le plaisir d’y regoûter. Mes papilles gustatives reviennent très excitées de cette journée!
Mais ce n’est pas terminé. Nous allions maintenant à la forêt de Muir, un des rares endroits où l’on peut marcher entre les séquoias géants. Le chemin pour s’y rendre est un spectacle à lui seul. Il serpente sur le bord des précipices et des arbres.
Le parc était rempli de monde, même si nous sommes en février. Il faut dire qu’aujourd’hui, c’est un jour férié aux États-unis, car c’est President’s Day. Malgré le fait que la foule marche un peu partout, la vue de ces grands arbres, gracieux malgré leur immensité, vaut la peine. Je vous invite d’ailleurs à chercher le petit poids bleu sur la photo, c’est Philippe qui tente de nous montrer la hauteur des arbres! Merci à André pour le conseil, nous avons vraiment apprécié ce très beau parc. L’odeur des arbres, qui se nourrissent de l’humidité de la brume, est enivrante.
Retour vers San Francisco. On passe lentement dans Sausolito, le petit village au nord du Golden Gate Bridge, puis on s’arrête au Vista Point, où la vue du pont est encore plus impressionnante qu’hier! Quelques photos, beaucoup de vent, le Pacifique dans toute sa grandeur… On traverse le pont rouge et on retourne fatigués, mais très satisfaits de notre super tour (compagnie à conseiller : Extranomical Adventures, Charles, notre guide était extraordinaire et on fait le tour en groupe de 6 à 8 personnes, ce qui est parfait).
Nous ne nous sommes pas arrêtés à Napa, car il n’y a quasiment plus de « goûtage » gratuit et presque plus de petits producteurs. Cette vallée, très reconnue, est maintenant tellement chic qu’on dépense facilement 25 dollars pour goûter les vins…
Tout le contraire avec Sonoma où il y a encore plusieurs petits producteurs de vins. Le premier que nous avons visité, Homewood Winery, ne vend sa production que sur place. Nous avons eu droit à une conférence très intéressante avec Pierre qui nous a fait goûter 7 vins différents. J’ai appris plusieurs petites choses sur la façon de goûter le vin et sur le vocabulaire. Et j’ai beaucoup aimé la philosophie : « Il y a deux sortes de vins : ceux que vous aimez et ceux que vous n’aimez pas! » N’est-ce pas vrai!
Nous avons acheté un vin blanc (que j’ai adoré, moi qui n’aime pas le blanc!) et un vin de dessert. Pierre parlait très bien français, il a vécu à Montréal et j’en ai profité pour répondre à ses questions à propos de la belle ville de Québec.
Deuxième vignoble où nous avons passé très peu de temps : Sebastiani. Leur boutique est superbe et ils commercialisent aussi un savon et une crème à mains à base d’huile d’olive. Le plus surprenant est qu’ils vendent également les produits Cucina de Fruits & Passion! J’en étais renversée! Nous avons fait le tour, acheté un vin rouge, puis nous sommes repartis vers le village de Sonoma pour dîner.
Un dîner assez spécial. Nous sommes débarqués dans une boutique de fromages où on pouvait manger autant d’échantillons que l’on voulait! Nous avons mangé un délicieux sandwich au fromage, jambon et pain de la maison. Ce repas a bien confirmé quelque chose d’important à propos des États-unis : les portions sont bien trop grosses pour une personne normale! J’ai donc apporté la deuxième moitié pour souper.
Nous avions tellement bu de vins que nous avions le sourire facile. Le repas fut donc très joyeux, en plus d’être délicieux.
La route dans les vallées de Napa et de Sonoma est magnifique. La région au nord de San Francisco est toute de vallées, de collines d’herbe tendre et de petites maisons perchées. Les vignes sont alignées par milliers et les plants de moutardes poussent dans les allées. Leur jaune étincelle sous le soleil.
Après le repas, troisième vignoble à visiter, Cline. Celui-ci fut très sympathique également, nous avons goûté 5 vins différents. Je n’ai pu résister à leur rosé, qui avait une finale surprenante. C’est agréable de revenir à la maison en se disant qu’on a hâte d’ouvrir les bouteilles pour le plaisir d’y regoûter. Mes papilles gustatives reviennent très excitées de cette journée!
Mais ce n’est pas terminé. Nous allions maintenant à la forêt de Muir, un des rares endroits où l’on peut marcher entre les séquoias géants. Le chemin pour s’y rendre est un spectacle à lui seul. Il serpente sur le bord des précipices et des arbres.
Le parc était rempli de monde, même si nous sommes en février. Il faut dire qu’aujourd’hui, c’est un jour férié aux États-unis, car c’est President’s Day. Malgré le fait que la foule marche un peu partout, la vue de ces grands arbres, gracieux malgré leur immensité, vaut la peine. Je vous invite d’ailleurs à chercher le petit poids bleu sur la photo, c’est Philippe qui tente de nous montrer la hauteur des arbres! Merci à André pour le conseil, nous avons vraiment apprécié ce très beau parc. L’odeur des arbres, qui se nourrissent de l’humidité de la brume, est enivrante.
Retour vers San Francisco. On passe lentement dans Sausolito, le petit village au nord du Golden Gate Bridge, puis on s’arrête au Vista Point, où la vue du pont est encore plus impressionnante qu’hier! Quelques photos, beaucoup de vent, le Pacifique dans toute sa grandeur… On traverse le pont rouge et on retourne fatigués, mais très satisfaits de notre super tour (compagnie à conseiller : Extranomical Adventures, Charles, notre guide était extraordinaire et on fait le tour en groupe de 6 à 8 personnes, ce qui est parfait).
Alcatraz et Golden Gate Bridge, San Francisco
Grosse journée aujourd’hui. Tout commence par notre changement d’hôtel, très tôt le matin. Nous nous sommes enfin rendus à l’hôtel où nous étions supposé dormir hier. Notre nuit au Monarck Hotel a été plutôt agitée, l’hôtel était propre, mais mal isolé et le bruit de la rue nous a réveillé toute la nuit. Ce matin, on a même vu une dame, qui a probablement déjà été un homme, vêtue de façon très aguichante qui sortait d’une chambre… Voilà pour les clichés de San Francisco!
Nous voilà donc installés, tel que promis, dans la suite présidentielle de l’Opal Hotel! Nous avons un grand salon, deux télés, Internet, un lit king, une belle salle de bain, deux grandes fenêtres et c’est beaucoup plus silencieux qu’hier. Nous sommes très contents!
Après le petit déjeuner dans notre nouvel hôtel, nous nous sommes dirigés vers le quartier « Fisherman’s Wharf » où sont situés les quais. Nous avions acheté des billets pour faire partie du premier départ à se rendre sur l’île d’Alcatraz. Nous avons rencontré là-bas un couple d’amis de Beenox qui ont visité l’île avec nous.
Alcatraz, le Rocher, est beaucoup plus proche de San Francisco que je l’imaginais. À peine deux kilomètres. On s’y rend donc très vite. La vue sur la ville et le fameux pont Golden Gate est superbe. L’île tant qu’à elle semble un peu sinistre avec ses bâtiments de béton vieilli.
Mais pour l’histoire, sa visite vaut qu’on lui consacre une bon moment. Le billet donne droit à l’audio-tour, offert en plusieurs langues dont le français (très bien traduit par ailleurs). On suit un parcours dans la prison et on explique la vie des prisonniers, les tentatives d’évasion, le travail des gardiens… C’est très intéressant.
À notre sortie de prison (!), la journée nuageuse s’était transformée en beau soleil, ce qui réchauffe un peu la température. San Francisco est tout de même assez fraîche, il faut être bien habillé et parfois même porter chapeau et gants. Aujourd’hui la température était comme un début de printemps.
Nos amis nous ont fait découvrir un superbe restaurant, le « Rainforest Café » où l’on mange dans un décor de forêt tropicale humide. J’y ai rencontré la grenouille de mes rêves! À toutes les vingt minutes, il y avait des orages, avec effets lumineux et sonores. Toute une expérience!
Nous nous sommes séparés juste après le repas, car nous voulions marcher sur le Golden Gate Bridge. De près, il est encore plus beau et plus impressionnant. Un grand nombre de voitures (toutes neuves et propres) passent sur le pont pendant que l’on prend des photos de ses gracieuses arches rouges et de San Francisco. Absolument fantastique!
Nous voilà donc installés, tel que promis, dans la suite présidentielle de l’Opal Hotel! Nous avons un grand salon, deux télés, Internet, un lit king, une belle salle de bain, deux grandes fenêtres et c’est beaucoup plus silencieux qu’hier. Nous sommes très contents!
Après le petit déjeuner dans notre nouvel hôtel, nous nous sommes dirigés vers le quartier « Fisherman’s Wharf » où sont situés les quais. Nous avions acheté des billets pour faire partie du premier départ à se rendre sur l’île d’Alcatraz. Nous avons rencontré là-bas un couple d’amis de Beenox qui ont visité l’île avec nous.
Alcatraz, le Rocher, est beaucoup plus proche de San Francisco que je l’imaginais. À peine deux kilomètres. On s’y rend donc très vite. La vue sur la ville et le fameux pont Golden Gate est superbe. L’île tant qu’à elle semble un peu sinistre avec ses bâtiments de béton vieilli.
Mais pour l’histoire, sa visite vaut qu’on lui consacre une bon moment. Le billet donne droit à l’audio-tour, offert en plusieurs langues dont le français (très bien traduit par ailleurs). On suit un parcours dans la prison et on explique la vie des prisonniers, les tentatives d’évasion, le travail des gardiens… C’est très intéressant.
À notre sortie de prison (!), la journée nuageuse s’était transformée en beau soleil, ce qui réchauffe un peu la température. San Francisco est tout de même assez fraîche, il faut être bien habillé et parfois même porter chapeau et gants. Aujourd’hui la température était comme un début de printemps.
Nos amis nous ont fait découvrir un superbe restaurant, le « Rainforest Café » où l’on mange dans un décor de forêt tropicale humide. J’y ai rencontré la grenouille de mes rêves! À toutes les vingt minutes, il y avait des orages, avec effets lumineux et sonores. Toute une expérience!
Nous nous sommes séparés juste après le repas, car nous voulions marcher sur le Golden Gate Bridge. De près, il est encore plus beau et plus impressionnant. Un grand nombre de voitures (toutes neuves et propres) passent sur le pont pendant que l’on prend des photos de ses gracieuses arches rouges et de San Francisco. Absolument fantastique!
16 février 2008
Arrivée à San Francisco
Nous sommes bien arrivés à San Francisco! Il fait beau soleil, il y a des pentes partout et le vent est frais. Nous sommes finalement dans un autre hôtel car le nôtre était plein, mais nous y aurons une suite demain, pour se faire pardonner. En attendant, nous avons été relocalisé juste à côté.
Le monde est plein de coïncidences qui nous lient au passé. Ce matin, on s’est levé à 4 heures du matin, on a déjeuné à l’aéroport, puis Philippe a quitté rapidement pour son premier vol. Tant qu’à moi, je devais attendre deux heures avant de décoller pour Détroit. À l’embarquement, je reconnais un visage de mes cours de japonais de l’an dernier. Le petit deux heures de vol a passé à toute vitesse.
10h. Atterrissage à Détroit, on se dit au revoir. Je mange d’excellents sushis dans un restaurant japonais avant mon prochain vol.
Embarquement. Comme je l’avais constaté lors du premier vol, j’ai oublié de demander le hublot. Moi qui voulais tellement voir les Montagnes Rocheuses, je suis dans l’allée. Tant pis. Je m’installe en lisant le dernier livre d’Amélie Nothomb, une histoire sur le Japon. Un monsieur vient installer ses deux enfants sur les deux sièges restants. Je ne comprends pas : il n’a pas de siège? Nous discutons un peu et il réalise que je suis seule. Il me demande alors si je souhaite changer de siège, car sa femme est seule dans la classes affaires!!! Pas de problème!
C’est lorsque je l’entends parler à ses enfants que je comprends qu’il est Japonais! Je lui parle un peu de mon aventure là-bas et ça adonne bien, il vient de Kyoto et du quartier où nous habitions! Je change donc de place et j’ai eu la chance de m’asseoir dans un grand banc, de manger gratuitement et d’avoir un hublot! J’ai vu la plaine, les montagnes, le désert… C’était superbe.
En soirée, nous avons visité Japantown et nous avons vu de merveilleuses maisons typiques de la ville. Ils ont vraiment le chic pour avoir de superbes quartiers! Mais en regardant cela, je pense également que chacune coûte la jolie somme d’un million de dollars… San Francisco demande beaucoup à ses habitants.
Nous avons également découvert le Japan Center et nous sommes retournés au Japon l’espace d’une soirée. Mangas, restaurants, librairie, papeterie, épicerie, nous avons tout trouvé. Nous avons acheté un lot de bouteilles de thé et de moutarde japonaise!
Le monde est plein de coïncidences qui nous lient au passé. Ce matin, on s’est levé à 4 heures du matin, on a déjeuné à l’aéroport, puis Philippe a quitté rapidement pour son premier vol. Tant qu’à moi, je devais attendre deux heures avant de décoller pour Détroit. À l’embarquement, je reconnais un visage de mes cours de japonais de l’an dernier. Le petit deux heures de vol a passé à toute vitesse.
10h. Atterrissage à Détroit, on se dit au revoir. Je mange d’excellents sushis dans un restaurant japonais avant mon prochain vol.
Embarquement. Comme je l’avais constaté lors du premier vol, j’ai oublié de demander le hublot. Moi qui voulais tellement voir les Montagnes Rocheuses, je suis dans l’allée. Tant pis. Je m’installe en lisant le dernier livre d’Amélie Nothomb, une histoire sur le Japon. Un monsieur vient installer ses deux enfants sur les deux sièges restants. Je ne comprends pas : il n’a pas de siège? Nous discutons un peu et il réalise que je suis seule. Il me demande alors si je souhaite changer de siège, car sa femme est seule dans la classes affaires!!! Pas de problème!
C’est lorsque je l’entends parler à ses enfants que je comprends qu’il est Japonais! Je lui parle un peu de mon aventure là-bas et ça adonne bien, il vient de Kyoto et du quartier où nous habitions! Je change donc de place et j’ai eu la chance de m’asseoir dans un grand banc, de manger gratuitement et d’avoir un hublot! J’ai vu la plaine, les montagnes, le désert… C’était superbe.
En soirée, nous avons visité Japantown et nous avons vu de merveilleuses maisons typiques de la ville. Ils ont vraiment le chic pour avoir de superbes quartiers! Mais en regardant cela, je pense également que chacune coûte la jolie somme d’un million de dollars… San Francisco demande beaucoup à ses habitants.
Nous avons également découvert le Japan Center et nous sommes retournés au Japon l’espace d’une soirée. Mangas, restaurants, librairie, papeterie, épicerie, nous avons tout trouvé. Nous avons acheté un lot de bouteilles de thé et de moutarde japonaise!
02 février 2008
Bientôt San Francisco
Du 16 au 23 février, nous serons à San Francisco. Vous aurez donc des nouvelles en direct de cette belle ville de l’Ouest américain! Philippe devait la visiter pour un congrès, je l’accompagne et nous y passons une semaine. Tous nos hôtels offrent le service internet sans fil, nous apportons donc l’ordinateur et vous pourrez voir le Golden Gate et Alcatraz dans de nouveaux messages. Nous sommes bien excités!
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