Les médias vous le diront bientôt : le 10 mars, n’oubliez pas d'avancer vos montres. En novembre, on vous dira de la reculer. On trouvera des articles pour nous parler des infarctus qui augmenteront légèrement, des troubles du sommeil et des accidents de la route qui sont attribuables à cette petite heure qu’on modifie artificiellement.
À peu près tout le monde chialera en perdant cette heure, et toute la semaine, on se promènera les yeux petits à cause du manque de sommeil. Sans penser aux parents qui auront la joie d’expérimenter les réveils très matinaux (encore plus matinaux!).
On chiale, on chiale, mais personne ne fait rien. Pourquoi? Parce que le changement d’heure : c’est un peu comme un caillou dans un soulier, c’est plate, mais on ne va pas nécessairement s’arrêter de marcher pour si peu. Il faudrait que ça fasse vraiment mal pour qu’on le fasse…
Eh bien, depuis que je suis maman, le changement d’heure me fait vraiment mal. Je me suis donc arrêtée pour préparer une pétition qui vient d’être mise sur le site de l’Assemblée nationale. Pour ceux qui savent déjà qu’ils en ont marre de ce changement, je vous invite à aller la signer. Ça ne prend même pas 10 secondes.
Pour ceux qui ne sont pas sûrs cependant, après tout, ça doit bien servir à quelque chose ce changement d’heure… Et puis d’où ça vient justement… Bref, pour les curieux qui ont soif d’information, j’ai créé pour vous un site web où j’ai recensé les études avec les points négatifs et positifs, l’historique et un regard sur les autres pays.
Pour ceux qui aiment vivre le changement d’heure et ne veulent pas signer cette pétition, sachez que je vous aime pareil. Et la prochaine fois que j’ai un caillou dans mon soulier, je penserai à vous!
28 février 2013
05 février 2013
Les racines de La Pomme de Justine
Lors de mon dernier séjour au Japon, j’ai vécu pour la première fois de ma vie un mal du pays. Je me trouvais pourtant dans le plus beau des environnements : les fleurs de cerisiers bordaient la rivière Kamogawa de Kyoto, je retrouvais mes amies japonaises et la sonorité de cette langue que j’adore. Dès le début de cette belle aventure qui allait durer trois mois, j’avais le blues. De mon chum, de mon pays.
Ça m’a pris dix jours pour comprendre que la nomadesse qui voulait voir le monde et découvrir l’univers se sentait vide. Après avoir voyagé pendant des années en compagnie de mon chum, sa vision très intuitive de la vie me manquait. Je me sentais comme s’il me manquait un œil. Je peux très bien vivre avec un seul œil, je peux voir, mais avouez qu’à deux yeux, ça va beaucoup mieux!
J’avais son amour, il était avec moi peu importe où je voyageais, mais il me manquait son regard, sa sensibilité. En dix jours, j’avais donc compris que je pouvais me sentir chez moi partout sur la terre, si j’étais accompagnée de mon amoureux.
Il me restait encore dix semaines à attendre avant qu’il ne vienne me rejoindre.
Alors je me suis mise à écrire. Une histoire d’amour. Où je décris la nature québécoise comme aussi joli et certainement aussi puissante que la délicatesse des sakura. Dans La Pomme de Justine, mon premier roman publié ce mois-ci chez Québec Amérique, la nature est le troisième personnage.
Je me souviens que je parlais beaucoup à mes amies de cette histoire. Certaines me disaient que la vie n'était pas facile pour mes personnages! Parfois, en visitant un coin du Japon, j’ajoutais un bout d’histoire en sortant du train, ayant puisé dans mes souvenirs, dans mes lectures et dans ce que je venais de vivre.
C’est fou comme une histoire est liée à des tonnes d’événements et d’émotions. Elles se collent à des personnages qui deviennent vivants dans l’esprit d’un auteur, si vivants qu’on devient un peu fou, négligeant de manger, de dormir ou de sortir pour continuer de les côtoyer. Et quand l’aventure est fini, quand le bout de vie qu’on avait à partager avec eux est terminé, on a le goût de les partager.
J’espère que l’aventure d’Alexandre et de Justine, perdus dans la nature québécoise, vous touchera.
Pour lire le premier chapitre...
Ça m’a pris dix jours pour comprendre que la nomadesse qui voulait voir le monde et découvrir l’univers se sentait vide. Après avoir voyagé pendant des années en compagnie de mon chum, sa vision très intuitive de la vie me manquait. Je me sentais comme s’il me manquait un œil. Je peux très bien vivre avec un seul œil, je peux voir, mais avouez qu’à deux yeux, ça va beaucoup mieux!
J’avais son amour, il était avec moi peu importe où je voyageais, mais il me manquait son regard, sa sensibilité. En dix jours, j’avais donc compris que je pouvais me sentir chez moi partout sur la terre, si j’étais accompagnée de mon amoureux.
Il me restait encore dix semaines à attendre avant qu’il ne vienne me rejoindre.
Alors je me suis mise à écrire. Une histoire d’amour. Où je décris la nature québécoise comme aussi joli et certainement aussi puissante que la délicatesse des sakura. Dans La Pomme de Justine, mon premier roman publié ce mois-ci chez Québec Amérique, la nature est le troisième personnage.
Je me souviens que je parlais beaucoup à mes amies de cette histoire. Certaines me disaient que la vie n'était pas facile pour mes personnages! Parfois, en visitant un coin du Japon, j’ajoutais un bout d’histoire en sortant du train, ayant puisé dans mes souvenirs, dans mes lectures et dans ce que je venais de vivre.
C’est fou comme une histoire est liée à des tonnes d’événements et d’émotions. Elles se collent à des personnages qui deviennent vivants dans l’esprit d’un auteur, si vivants qu’on devient un peu fou, négligeant de manger, de dormir ou de sortir pour continuer de les côtoyer. Et quand l’aventure est fini, quand le bout de vie qu’on avait à partager avec eux est terminé, on a le goût de les partager.
J’espère que l’aventure d’Alexandre et de Justine, perdus dans la nature québécoise, vous touchera.
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