02 décembre 2018

Le JLPT est plus difficile au Japon

Je ne passerai pas le JLPT cette année. C'est partiellement parce que l'examen est difficile, comme je le savais déjà. Mais c'est aussi parce qu'il n'est pas administré de la même manière au Japon qu'au Canada.

La règle est la même partout: les montres digitales sont interdites. On veut éviter les sonneries, les tricheries, les alarmes. Ça, je le savais. On a seulement le droit à une montre analogique, celle avec les aiguilles. Léo en a une comme ça, j'en ai aussi. Mais on a tout laissé au Québec, il n'a apporté que sa montre digitale ici. Je n'ai donc aucune montre avec moi au Japon.

En acheter une pour trois heures d'examen? J'y ai pensé. Mais l'an dernier, à Toronto, l'heure était affichée en gros en avant projetée par un ordinateur. On a eu une panne de courant et les responsables se sont assurés qu'on ait l'heure, en l'écrivant régulièrement au tableau. Alors je ne m'inquiétais pas trop. J'aurais quand même accès à l'heure.

Mais non. Ici, je ne sais pas pourquoi, mais l'heure est accessible seulement pour ceux qui ont la montre analogique avec eux. Les autres, tant pis pour eux. Non seulement la classe n'affiche pas l'heure, mais en plus, la dame a bien précisé qu'elle ne nous avertirait pas cinq minutes avant la fin de l'examen.

Il y a deux grosses sections au N2: la partie écrite (qui contient les caractères/grammaire et la compréhension de textes) et la partie orale (où l'heure n'est pas importante, puisque c'est un CD qui passe). Dans la partie écrite, c'est la compréhension de textes qui est la section la plus difficile: plusieurs textes à lire, des courts, des moyens et des longs avec pour chacun quatre choix de réponses. Quand la dame a dit: "C'est fini, déposez vos crayons immédiatement!", je n'avais pas fini. Huit questions n'ont aucune réponse. Je pars donc avec un recul de 16 points pour la partie la plus difficile. C'est clair que c'est foutu.

Pourtant, je pense passer la section 1 et aussi la partie orale. Si j'avais pu mieux évaluer mon temps, et mettre des réponses à toutes les questions, j'aurais peut-être eu la chance de passer la section 2 de l'écrit. Dommage que l'examen ne soit pas géré de la même manière partout dans le monde. En gros, ça veut dire qu'il est plus facile de le réussir à Toronto plutôt qu'à Kyoto. Ce qui n'est pas normal, puisque c'est le même examen qui donne la même certification...

Il paraît que l'examen changera l'année prochaine, évaluant mieux les compétences en vue d'une entrée sur le marché du travail. Comme je le passerai encore, je pourrai vous en reparler. :(

2 commentaires:

Gen a dit...

Ah tiens, un examen plus élitiste au Japon, plus facile à réussir si on sait déjà comment ça se passe... Je comprends ta colère, mais je ne suis pas tellement surprise. (Et je me croise les doigts pour que tu passes quand même!)

Nomadesse a dit...

Ah non, je ne le crois pas. Il faut quatre passages pour le réussir: une note minimale pour chacune des sections et un total minimal aussi. Ce ne sera pas cette année. Mais bon, ce n'était pas mon but en venant ici de toute façon.