Nous sommes partis avec la voiture vers l'île du Havre-Aubert. Nous n'avons pu nous empêcher de s'arrêter en chemin, pour marcher sur la plage de la Martinique. On en a profité pour déguster un muffin et un pain au chocolat que nous avions acheté à la boulangerie Fleur-de-sable. C'était tellement beau! Que serait une vie ici? Nous nous sommes surpris à l'imaginer en laissant la mer caresser nos pieds et le vent fouetter notre énergie.
Nous avons fait le trajet de retour en passant par le Bassin, ce qui nous permet de voir le côté plus boisé de l'île. En effet, les arbres sont certainement ce qui manque le plus aux Iles-de-la-Madeleine, particulièrement les feuillus. Pour l'instant, seuls 18 % de la surface est constituée de forêt (surtout des conifères). Mais chaque année, on plante quelques dizaines de milliers d'arbres pour reboiser les îles. On dit que lorsque Jacques Cartier s'y est arrêté en 1534, toutes les Îles-de-la-Madeleine étaient couvertes d'arbres jusqu'aux bords des falaises. C'est fort différent aujourd'hui.
Pour finir, nous voulions voir une plage du côté nord. Sur le chemin de la plage de l'hôpital, on s'est arrêté à l'herboristerie l'Anse aux vents où j'ai acheté de l'huile d'olive parfumée à la tomate. Ils offrent des mélanges d'épices et une huile à base de homard qui parfume très bien les plats, je n'ai pas de doute!
Un voyage aux îles sans manger à la Factrie (l'usine à poisson de la compagnie Cap-sur-Mer) n'est pas un voyage. Au deuxième étage de l'usine, une grande cafétéria vous offre le poisson à toutes les sauces, le homard près de son beurre à l'ail, le pot-en-pot (pâté de fruits de mer). C'est très populaire, il y avait beaucoup de monde! Et j'y ai même retrouvé une amie qui visitait aussi les îles, tout à fait par hasard. C'est vraiment LA PLACE du poisson frais. :)
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